- S'il te plaît de le faire, et bien fais-le, si même
Il faudrait que je souffre en t'accordant cela,
Je le supporterai pour prouver que je t'aime
Autant qu'un dieu vivant et sans doute au-delà .
- Mais nul ne te le fit, c'est peut-être un problème…
- Il fallait un premier, tu seras celui-là .
- Mais je crains, mon amour, d'encourir l'anathème.
- Allez, fais-le, chéri, assez de tralala !
C'est ainsi qu'Ã l'aurore et sans fard ni contraintes,
Toujours inassouvis malgré leur nuit d'étreintes,
Discouraient deux amants sur des draps saccagés
Il le fit, je crois bien, car je vis la donzelle
Plus tard dans la journée emprunter ma ruelle
En marchant de guingois et les yeux ravagés.
Turoldus1
Inscrit(e) : 29 janv. 2008Hors-ligne Dernière activité : févr. 10 2008 12:57
Informations
- Groupe : Membre
- Messages : 4
- Visualisations : 2 425
- Titre : Tlpsien
- Âge : Âge inconnu
- Anniversaire : Anniversaire inconnu
0
Neutral
Outils
Amis
Turoldus1 n'a pas encore ajouté d'ami.
Derniers visiteurs
Publications sur Toute La Poésie
Oh !
03 février 2008 - 08:40
Nostalgie
02 février 2008 - 10:05
Or, acier, diamants, bijoux de la très chère
Que l'on chanta bien mieux que je ne puis le faire,
Et sa jambe et sa cuisse et son ventre et ses seins
Qui suscitaient en moi de crapuleux desseins.
Ah ! se glisser encor dans sa couche adultère,
Redécouvrir le goût de son ardent mystère
Et mourir en hurlant le nom de tous les saints
En regardant ses dents lacérer les coussins.
J'ai rêvé que les jours inversaient leur parcours
Et que je retrouvais le temps de nos amours
Quand la sève à grands flots irriguait tous mes pores.
La fontaine est tarie, adieu brûlants transports
Où ma belle aux yeux verts n'avait plus sur le corps
Que sa peau couleur d'ambre et ses bijoux sonores.
Que l'on chanta bien mieux que je ne puis le faire,
Et sa jambe et sa cuisse et son ventre et ses seins
Qui suscitaient en moi de crapuleux desseins.
Ah ! se glisser encor dans sa couche adultère,
Redécouvrir le goût de son ardent mystère
Et mourir en hurlant le nom de tous les saints
En regardant ses dents lacérer les coussins.
J'ai rêvé que les jours inversaient leur parcours
Et que je retrouvais le temps de nos amours
Quand la sève à grands flots irriguait tous mes pores.
La fontaine est tarie, adieu brûlants transports
Où ma belle aux yeux verts n'avait plus sur le corps
Que sa peau couleur d'ambre et ses bijoux sonores.
Déclaration
30 janvier 2008 - 09:28
Je voulais t'écrire un poème,
Un sonnet rempli de mots doux
Pour te dire à quel point je t'aime,
Au point de me mettre à genoux
Et te jurer que quand bien même
Il faudrait braver le courroux
(Tant pis pour moi si je blasphème)
De Dieu, je le ferais pour nous.
Pour nous aimer jusqu'Ã la fin
Sans jamais assouvir ma faim
De ton beau corps, ô mon bel astre !
Hélas ! Je ne sais pas rimer,
J'ai beau peiner et m'escrimer,
Dès que j'écris c'est un désastre.
Un sonnet rempli de mots doux
Pour te dire à quel point je t'aime,
Au point de me mettre à genoux
Et te jurer que quand bien même
Il faudrait braver le courroux
(Tant pis pour moi si je blasphème)
De Dieu, je le ferais pour nous.
Pour nous aimer jusqu'Ã la fin
Sans jamais assouvir ma faim
De ton beau corps, ô mon bel astre !
Hélas ! Je ne sais pas rimer,
J'ai beau peiner et m'escrimer,
Dès que j'écris c'est un désastre.
3 sonnets
29 janvier 2008 - 11:29
1 - L'arc
Qu'est-ce que c'est ? Voyons ! C'est l'arc diamanté
Qui jaillit comme un glaive au plus fort de l'été
Du lac ensommeillé au fond de son cratère
Et qui nous livre alors un peu de son mystère.
C'est l'arc étincelant, rouge, orange et bleuté
Qui, fouaillant l'azur d'un poignard de clarté,
Fait saigner le nuage et panteler la terre
Offerte avec ferveur au brillant cimeterre.
Souviens-toi ! La forêt, le ruisseau, le chemin
Dans la bruyère en fleurs et ta main dans ma main
Et les baisers goulus sans nul préliminaire.
Le sentier, les bosquets, l'arc en feu sont témoins
De notre amour juré pour finir centenaire
Et qui dura dix jours ou peut-être un peu moins.
2- Deuil
Le parterre est en berne au fond du jardinet,
La mésange et le merle ont cessé leur dispute,
Le pâtre a remisé discrètement sa flûte,
Le soleil s'est tapi comme s'il hibernait.
Le silence est partout, jusqu'Ã l'estaminet
Où de son œil bovin le bougnat muet scrute
Les buveurs accablés dont aucun ne discute
Ni du dernier loto ni de l'an qui renait.
La tristesse est dans l'air et dans le cœur des êtres
Tous les volets sont clos, aveuglant les fenêtres,
Le village est figé, foudroyé par son deuil.
Seul le vent ose encore agiter la bruyère
Le long du mur blafard du petit cimetière
Où l'on mit ce matin le poète au cercueil.
3- La relève
François Villon, mort sans tombeau
Et Baudelaire, immense perte,
Brûlé par son amour du beau,
Nerval pendu, livide, inerte.
Verlaine et son ami Rimbaud
Tués, l'un par la liqueur verte
Et l'autre à mener un chameau
En terre infiniment déserte.
Brassens et Brel ne sont plus là ,
Ferré rugit dans l'au-delÃ
Ferrat se tait dans sa retraite.
La poésie est en péril,
Son existence est sur le fil,
Heureusement, je suis poète !
Qu'est-ce que c'est ? Voyons ! C'est l'arc diamanté
Qui jaillit comme un glaive au plus fort de l'été
Du lac ensommeillé au fond de son cratère
Et qui nous livre alors un peu de son mystère.
C'est l'arc étincelant, rouge, orange et bleuté
Qui, fouaillant l'azur d'un poignard de clarté,
Fait saigner le nuage et panteler la terre
Offerte avec ferveur au brillant cimeterre.
Souviens-toi ! La forêt, le ruisseau, le chemin
Dans la bruyère en fleurs et ta main dans ma main
Et les baisers goulus sans nul préliminaire.
Le sentier, les bosquets, l'arc en feu sont témoins
De notre amour juré pour finir centenaire
Et qui dura dix jours ou peut-être un peu moins.
2- Deuil
Le parterre est en berne au fond du jardinet,
La mésange et le merle ont cessé leur dispute,
Le pâtre a remisé discrètement sa flûte,
Le soleil s'est tapi comme s'il hibernait.
Le silence est partout, jusqu'Ã l'estaminet
Où de son œil bovin le bougnat muet scrute
Les buveurs accablés dont aucun ne discute
Ni du dernier loto ni de l'an qui renait.
La tristesse est dans l'air et dans le cœur des êtres
Tous les volets sont clos, aveuglant les fenêtres,
Le village est figé, foudroyé par son deuil.
Seul le vent ose encore agiter la bruyère
Le long du mur blafard du petit cimetière
Où l'on mit ce matin le poète au cercueil.
3- La relève
François Villon, mort sans tombeau
Et Baudelaire, immense perte,
Brûlé par son amour du beau,
Nerval pendu, livide, inerte.
Verlaine et son ami Rimbaud
Tués, l'un par la liqueur verte
Et l'autre à mener un chameau
En terre infiniment déserte.
Brassens et Brel ne sont plus là ,
Ferré rugit dans l'au-delÃ
Ferrat se tait dans sa retraite.
La poésie est en péril,
Son existence est sur le fil,
Heureusement, je suis poète !