Genèse
Les herbes empêtrées déferlent et se penchent
Et cernent, enchevêtrées, les têtes des pervenches.
Septembre évente et tend des ténèbres de grêle
Et révèle entre-temps les restes des helvelles.
Les gerbes élevées des blés tendres et crème
Se resserrent et descendent. Des pentes des prés blêmes,
Les vesces réservées se revêtent de perles,
Et les chênes entendent, les crécelles des merles.
Les germes persévèrent, égrenés et semés,
Se délectent de terre, fermement enfermés.
Le temps bêle, véhément, et émèche les prèles...
Les mêmes bercements lèchent les berces frêles.
Les tempêtes célestes épellent les légendes,
Déversent les secrets des revers des étés.
Les sévères déesses, éjectées, se détendent,
Telles flèches zébrées, mégères entêtées.
Des réflexes de gestes, énervent très fervents.
Des reflets verts recréent les sèves des essences.
Les éléments ne cessent, en belle effervescence,
Enflés, de célébrer, les extrêmes des vents...
Les serpents éthérés se délestent des gemmes
Tendrement se dévêtent, des effets des enfers.
Le segment généré des brèches éphémères
Réverbère les bêtes, tremble et sèche de flemme.
Et les menthes trempées émettent des relents,
Tempèrent les épées et les encres de "Temps".
Le présent de clémence, sert et permet des rêves,
En excède les sens, les défenses, et les trêves...
feuilllle