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pa-ul

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Publications sur Toute La Poésie

L'opium du peuple

09 février 2008 - 11:19

Oh mon Hugo! admirant tes sens de poete
En passant des Chatiments aux Contemplations
L'oeil certi de frenetiques deflagrations
Ou chaque vers me chavire comme tempete.

Mais comment ne pas espérer se dire maitre,
Mage,doyen,illusionniste de sa vie
Cacher ses aspirations à l'unique etre,
A cette science infuse,ce tranquille esprit?

Cette entité,ce père auquel il faudrait croire
Lumière de nos tombaux à l'aube du soir
Confesseur d'homme,de ses divins désespoirs
Pourquoi te caches tu au fond de ces parloirs?

Qu'il est bon et vil de se sentir protégé
Rejetant fautes et pechés sur l'aura du grand
Ce rapport de l'homme au divin,dogme et piété
résiste à toutes guerres,apocalypses et vents.

Vous penseurs heritiers du génie de Lucrece
De son alter Critias,vous parlez d'invention,
De reves pour la maitrise de l'univers
De comprendre ses miracles et sa direction.

La religion est oeuvre d'une intelligence
A la fois supreme,innée et fort dementielle
Abreuvée des signes du prophete Ezechiel
Veut bannir du monde toute forme d'errance.

Alors comment un homme et sa lueur frontale
Toi robuste fleur ayant subit tant de mal
En quete de reponses s'aveugle d'un dieu
Lui,genese de la vie,fils du merveilleux.

Cher victor,seul l'esprit est apte à posseder
Et l'infini,et l'irreel,et l'absolu
Ce n'est pas avec une abstraction sacrée
Que ta fille diademe te seras rendue.

Et il semble que ton coeur soit stygmatisé
De blessures,hypnoses d'une vie accablante
Ta foi ne t'a pas sauvé des lames tranchantes
D'un destin que dieu ne saurait apprivoiser.

Contempler n'emporte sciemment pas l'adherance
Croire en un espoir peu eloigner la demence
Le mien ne sera pas oeuvre de religion;

Ainsi le paradis drappé d'un firmament
Acceuille les sombres ames des croyants
A ce rendez-vous d'astres et de constellations.

Mais harponné par cette foi et ses légions
Ne sentez vous point les pics d'une rebellion
Chatouiller l'hemisphere droit de votre esprit?
Pret à succomber aux pouvoirs de l'utopie.

L'independance de cet intellect humain
Ne peut souffrir de laisses pieuses à ses pensées
Au fil du temps lueur devient obscurité
Et les textes sacrés poisons entre vos mains.


P.

Legende d'amour

08 février 2008 - 11:57

Ravive toi,O noble flambeau de l'amour
et défile donc paon, de tes plus beaux atours
De tes belles lumieres

Artiste de l'emoi,des passions subites
Je t'invoque frénétique météorite
O gracieuse mer

Dont les flots se déchainent en goutelettes dorées
qui dans nos ames ont entreprise de sauter
Les petites coquinnes

Illumine nos coeurs,de divines clartés
Celles qui brulent sans fin mes iris bleutés
O tendre et doux abyme

Mon amour,luit en notre ténébreux brouillard
Et soit donc la canne qui porte les vieillards
Sous l'arche de la mort

Car rien n'est plus fou que de sombrer amoureux
Aimer à jamais,à jamais fermer les yeux
O fantastique sort

Voyez aussi ces folles cascades de larmes
malgré l'union de deux etres,de leurs flammes
Toi,rose déflettrie

Imperatrice roue qui ne peut se mouvoir
Sans plonger quelques ames au fond d'un gouffre noir
Commune tragédie

De louper la plus belle constellation
Celle de l'ivresse,de la sensation
D'extase,de froler

Les etoiles d'or du plancher du paradis
Symbole d'amours à l'unisson,infini
Et tendre déroulé

Mythe de l'agape,l'eros et la philia
Tombe sur le monde,poussiere des rois
Toi hymne de l'antique

Et embaume donc la tristesse universelle
Donne à l'homme un coeur,un tremplin et puis des ailes
Envolée féérique!

P.

Intolerance

07 février 2008 - 08:46

Ils rugissent lions à la criniere sombre
Poings trop serrés, atrophiés d'intolerance
L'heretique ne peut eviter la potence
et ses flux pensifs se meurent en des geoles d'ombre.

Un papillon d'espoir se pose sur son doigt
Lui souffle les mots de la revolution
L'apogée de l'ame, son evolution
Aux portes de dieu,en son sein et en ses bras.

Imposer ses vertus,voila les maitres mots
De vous autres dictateurs,aux phrasées d'enfer
qui pour assouvir,etrangler et faire taire
provoquent cataclysmes,Satan et ses maux.

O libre pensée,lueur qui ne s'eteint pas,
Je consacre ta gloire en ces mots,en ces vers
Immortelle nymphe,precieux univers
En nos ames à jamais,à jamais tu vivras.

P.