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Une petite coccinelle
Qui se promenait loin de chez elle
Vient se poser sur ma main
Pour me demander son chemin.
Elle habitait près d’un lavoir
Dans un vieil arrosoir
Vers une famille de pucerons
Pour jouer à saute-moutons.
Ah me voila bien aidé
Comment la guider
Elle ne connaît pas le village
Elle n’a même pas d’image !
Qu’est-ce que je peux faire ?
Te mettre sur mon étagère ?
Et te nourrir ce soir
Avant de te dire au revoir !
Emmanuel RENAHY
Inscrit(e) : 13 févr. 2008Hors-ligne Dernière activité : mars 17 2008 10:47
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12 mars 2008 - 09:52 -
Publications sur Toute La Poésie
Une petite coccinelle
12 mars 2008 - 09:06
Une petite fourmi
12 mars 2008 - 09:05
Une petite fourmi
Se promenait sur mon lit …
Car, me dit-elle :
Elle avait peur de ma souris
Qui jouait les mistigris !
J’ai cherché la coquine
Bien cachée dans la cuisine
Et je l’ai grondée :
Faire peur à la fourmi
Ce n’est pas très gentil !
La souris étonnée
Me montrant son nez,
Etonnée me dit :
Elle me chatouille les pattes
Je n’aime pas, ça me gratte !
Oh mais ce n’est pas possible
Elles sont bien terribles
Ces petites chipies
Qui sont dans ma famille.
Et je leur ai dit, très fâchée :
Ce n’est pas très malin
De me mettre en colère le matin,
Quand je dois laver mon bol
Pour partir à l’école !
Se promenait sur mon lit …
Car, me dit-elle :
Elle avait peur de ma souris
Qui jouait les mistigris !
J’ai cherché la coquine
Bien cachée dans la cuisine
Et je l’ai grondée :
Faire peur à la fourmi
Ce n’est pas très gentil !
La souris étonnée
Me montrant son nez,
Etonnée me dit :
Elle me chatouille les pattes
Je n’aime pas, ça me gratte !
Oh mais ce n’est pas possible
Elles sont bien terribles
Ces petites chipies
Qui sont dans ma famille.
Et je leur ai dit, très fâchée :
Ce n’est pas très malin
De me mettre en colère le matin,
Quand je dois laver mon bol
Pour partir à l’école !
Le petit faon
12 mars 2008 - 09:02
Le petit faon et sa maman
Sont tous deux venus dans le champ
Qui touche la forêt voisine ;
Je les vois bien de ma cuisine.
La biche est belle sur la neige
Dans son manteau marron et beige
Et son petit est si croquant
Quand il la suit clopin-clopant.
Tous les ans je vois la famille
Qui s’approche de notre grille
Pour nous demander quelques restes,
Je le comprends même sans geste.
Alors je lui dis « vient demain
Tu auras du maïs, du foin »
Pour eux je suis allé(e) glaner
Depuis longtemps leurs déjeuners.
Car quand l’hiver arrive ici
Il faut penser à eux aussi
Et ils me font toujours la fête
En sautant plus haut que ma tête.
Sont tous deux venus dans le champ
Qui touche la forêt voisine ;
Je les vois bien de ma cuisine.
La biche est belle sur la neige
Dans son manteau marron et beige
Et son petit est si croquant
Quand il la suit clopin-clopant.
Tous les ans je vois la famille
Qui s’approche de notre grille
Pour nous demander quelques restes,
Je le comprends même sans geste.
Alors je lui dis « vient demain
Tu auras du maïs, du foin »
Pour eux je suis allé(e) glaner
Depuis longtemps leurs déjeuners.
Car quand l’hiver arrive ici
Il faut penser à eux aussi
Et ils me font toujours la fête
En sautant plus haut que ma tête.
Le héron
12 mars 2008 - 09:01
Le héron au long bec
N’aime pas les fruits secs
Il préfère les souris
Les petits rats gris
Et bien sûr les grenouilles
Quand elles sont en vadrouille.
Il aime rester dans l’eau
Pour pécher les barbots
Les truites ou les ablettes
Qu’il pêche sans épuisette :
Son grand bec jaune
Arrive comme un cyclone
Qui emporte dans les airs
A la vitesse de l’éclair
Tout se qui passe entre ses pattes :
C’est un vrai pirate !
N’aime pas les fruits secs
Il préfère les souris
Les petits rats gris
Et bien sûr les grenouilles
Quand elles sont en vadrouille.
Il aime rester dans l’eau
Pour pécher les barbots
Les truites ou les ablettes
Qu’il pêche sans épuisette :
Son grand bec jaune
Arrive comme un cyclone
Qui emporte dans les airs
A la vitesse de l’éclair
Tout se qui passe entre ses pattes :
C’est un vrai pirate !
Drôle de hérisson
12 mars 2008 - 08:59
Un drôle de hérisson
S’est caché dans le buisson
Pour venir le matin
Manger la gamelle du chien !
Je l’ai vu sous la lune
Qui avalait nos prunes,
Tranquillement le coquin
Toujours dans mon jardin.
Alors j’ai voulu lui parler
Mais il a caché son nez
Et une fois bien en boule
J’ai attendu qu’il roule.
Il ne bougeait pas, tranquille
En attendant que je file.
J’ai voulu le toucher
Et je me suis piqué.
« Va-t-en boule d’épines
Ou je te roule dans la farine
Laisse mes fruits sur le sol
Et retourne dans ta rigole »
J’ai entendu une voix bizarre
Qui me dit dans le noir :
« Sur le sol tu les écrases
Pour moi c’est l’occase
Et je peux manger enfin
Pour ne plus avoir faim
Tu cries que je vide la gamelle !
Ton chien est comme une poubelle,
Il mange il mange il mange
Et tu es aux anges
Bientôt il sera si gras
Ce sera un cervelas
Merci de me laisser finir
De nettoyer avant de partir »
Je suis rentré à la maison
Doucement comme un chaton
C’est vrai que ce hérisson
M’a donné une bonne leçon.
S’est caché dans le buisson
Pour venir le matin
Manger la gamelle du chien !
Je l’ai vu sous la lune
Qui avalait nos prunes,
Tranquillement le coquin
Toujours dans mon jardin.
Alors j’ai voulu lui parler
Mais il a caché son nez
Et une fois bien en boule
J’ai attendu qu’il roule.
Il ne bougeait pas, tranquille
En attendant que je file.
J’ai voulu le toucher
Et je me suis piqué.
« Va-t-en boule d’épines
Ou je te roule dans la farine
Laisse mes fruits sur le sol
Et retourne dans ta rigole »
J’ai entendu une voix bizarre
Qui me dit dans le noir :
« Sur le sol tu les écrases
Pour moi c’est l’occase
Et je peux manger enfin
Pour ne plus avoir faim
Tu cries que je vide la gamelle !
Ton chien est comme une poubelle,
Il mange il mange il mange
Et tu es aux anges
Bientôt il sera si gras
Ce sera un cervelas
Merci de me laisser finir
De nettoyer avant de partir »
Je suis rentré à la maison
Doucement comme un chaton
C’est vrai que ce hérisson
M’a donné une bonne leçon.
