La grande aventure
A l'hiver de ma force, épuisé de tristesse,
Je consens, résigné, à la grande aventure ;
Contemplant mon miroir, sans matin de tendresse,
D'obéir sagement aux lois de la nature.
Dans un final sans faille, affolé de regrets,
Je perçois désormais l'échéance approchante ;
Mon émotion brûlante à mon esprit concret,
D'avoir toujours aimer d'une foi attachante.
Mais je sais pourtant bien qu'on fond de moi s'obstine,
La volonté de croire en cette âme diamantine,
Ce garçon si troublant, d'enflammer ma mémoire.
Dans un dernier effort, au fin fond de l'intime,
Je voudrais bien rester, réchauffé de sa moire,
Pourd l'aider à grandir, continûment sublime.