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L'enchanteur

Inscrit(e) : 02 mars 2008
Hors-ligne Dernière activité : mars 17 2008 09:42

Publications sur Toute La Poésie

La grande aventure

17 mars 2008 - 07:00

La grande aventure

A l'hiver de ma force, épuisé de tristesse,

Je consens, résigné, à la grande aventure ;

Contemplant mon miroir, sans matin de tendresse,

D'obéir sagement aux lois de la nature.

Dans un final sans faille, affolé de regrets,

Je perçois désormais l'échéance approchante ;

Mon émotion brûlante à mon esprit concret,

D'avoir toujours aimer d'une foi attachante.

Mais je sais pourtant bien qu'on fond de moi s'obstine,

La volonté de croire en cette âme diamantine,

Ce garçon si troublant, d'enflammer ma mémoire.

Dans un dernier effort, au fin fond de l'intime,

Je voudrais bien rester, réchauffé de sa moire,

Pourd l'aider à grandir, continûment sublime.

Une mère

17 mars 2008 - 01:10

Une mère

Au berceau des secrets, les émois maternels,

Du regard d’une mère au premier cri d’enfant ;

Qui grave son image à jamais éternelle,

Câline en protectrice en son feu réchauffant.

Dons de tous les instants, sa tendresse attentive

Et sa disposition qui jamais ne défaillent ;

Se dévoue quelquefois d’affection curative,

De tous ses mots d’amour, de toutes ses entrailles.

Vous rendre ainsi hommage avec ces quelques fleurs,

C’est ainsi faire ombrage aux douleurs qui demeurent,

Pour la joie de chérir, d’en oublier soi-même.

De votre tempérance ineffable aguerrie,

Qu’une mère peut tout faire et toujours être à même,

De transparaître ainsi, l’humanité guérit.

L'âme en extase

04 mars 2008 - 11:27

Tendresse

L’étonnante émotion qui éduque en nos cœurs,

Cet élan généreux bienveillamment soucieux ;

Nos amours enchantées de sentir tous en chœur,

Le parfum embaumant de ce fruit délicieux.

Appliquer sa caresse auprès d’une âme en peine,

C’est donner de la sienne un don de sang mêler ;

Son regard abrité, noyé de larmes saines,

Qui essuie sa détresse en notre foi zélée.

Cet instinct de tendresse on ne peut s’y soustraire,

Si l’on veut se guérir de sa peine et s’extraire,

Dans le plaisir d’aimer envahi de son feu.

Tout en se complaisant de ses attraits verveux,

Cette infinie douceur ne cesse pour aveux,

De se rendre agréable à l’être de ses vœux.

L'âme en extase

03 mars 2008 - 09:18

L’amant

Je me mets à bramer le long des bords de Creuse,

Sur le chemin des cœurs je traîne mes traverses ;

Tournées à tous les vents, mes amours malheureuses,

D’essuyer mon cafard sous le poids des averses.

A l’abri des regards je me suis réfugié

Sous le pont des désirs, laisser passer le train ;

Résigné à mourir comme un privilégier

De manière amusée comme un vrai boute-en-train.

L’élixir de conscience a toujours mieux raison

D’humilier sans façon l’estropié de l’esprit ;

Livré à ses bourreaux qui médisent à foison,

La moisson des nantis pour tout dam et tout prix.

Je ne suis que néant, lacéré, nonchalant,

Oublié dans la nuit de mon passé d’enfant ;

Mais je cherche fortune, enfouissant mes talents,

La rançon de l’amant, tout en me baladant.

L'âme en extase

03 mars 2008 - 09:11

Papa

Papa chéri, c’est toi, qui reviens me guérir ?

Me mourant comme un saint dignement en martyr,

Prêt de toi je te sens et te vois me sourire,

Le visage plus beau, juste avant de partir.



Je me tiens désormais tout à fait debout droit,

La splendeur de tes yeux rayonne aux chants des anges.

Dans un balai gracieux, mon esprit maladroit,

De sentir la douceur de tes mains qui me langent.



Tu me prends dans tes bras pour bercer mon chagrin

Comme avant tu faisais pour me couvrir de pleurs.

Aux sources du passé qui ne prend jamais fin,

Je me retrouve enfin dans la joie de l’humeur.



Viens me voir jamais plus, je serai toujours là,

Car déjà tu t’effaces et je me sens amère.

Plus dur est mon émoi, rien ne dure ici bas,

Si ce n’est qu’apparaître non loin mes chimères.