eolia80

Seule

Au bout de ce long chemin

J’ai vu ma future destinée

Des jours sans lendemain

Sans savoir ou j’irais

Seule parmi tant d’autres

Je cours sans me retourner

Je ne sais à qui la faute

Le sort en est jeté

Peurs et chagrins envolés

Rires et bonheurs enfouis

Afin de ne plus m’apitoyer

Sur cette terre qui me maudit

Seule parmi tant d’autres

Je cours sans me retourner

Je ne sais à qui la faute

Le sort en est jeté

Pourquoi vouloir vivre

Aucun ami, aucun amour

Autant vouloir mourir

Peut-être un jour

Seule parmi tant d’autres

Je cours sans me retourner

Je ne sais à qui la faute

Le sort en est jeté

Voulant retrouver le lien

Celui du bonheur passé

Devant être le mien

Je ne sais ou le trouver

Seule parmi tant d’autres

Je cours sans me retourner

Je ne sais à qui la faute

Le sort en est jeté

Eoliane

Le 16/06/2009

Le Paria

De cet endroit tourmenté

Empli de peur et de misère

Lui, le paria, le mal aimé

Pleure cette terre si chère

Sur ce sol rougi par le sang

Ou coule celui de ses aïeux

Il est le pauvre mortel innocent

Larmes jaillissant de ses yeux

Pays courant à son malheur

Ne laissant que décombres

Ou il n’y a ni amour, ni chaleur

Il est l’homme de la pénombre

Portant mort et désolation

Tournant le dos à son passage

Pleurant de cette inattention

Il est comme un lion en cage

Rien ne peut le décourager

Cherchant à calmer la haine

Il veut rendre la liberté

Pour ces hommes en peine

Espoir est son maitre mot

Il se veut l’être charnel et pur

Guérissant tous les maux

Afin qu’ils aient un futur

Eoliane

Le 09/06/2009

L es amants damnés

Du haut de sa demeure, elle contemple

Paysages enneigés couverts d’un duvet blanc

Brillant comme des diamants chatoyants

Arbres dénudés recouverts de givre

Au loin, le lac brillant comme un miroir

Ou se reflète le clair de lune

Attend ses amants venus des cieux

Frissonnante sous le froid mordant

Pleurant de ne pouvoir rejoindre

Ce galant qui est si lointain

De ce pays où l’on ne revient

Ses larmes coulant de glace

Se transforme en flocons blancs

Du haut de sa demeure, elle attend

Vêtue d’une robe blanche telle une vierge

Cheveux longs volant au vent

Implorant Dieu de ses mains tendues

Voulant le rejoindre au firmament

Avouant ses pêchés d’adultère

Dont elle ne voulait point

De ce désir si impatient et incandescent

La rendant si dépendante de cet amant

Son corps et son esprit corrompus

Par ce soupirant si exigeant

Ne pouvant point le quitter

Même par delà la mort

Son âme est devenue maudite

Mise à mort par ses proches

Emmurée vivante dans ce château

Errante à travers les limbes du temps

Tel un être éthéré hantant ces lieux

Seule dans son désespoir

Aspirant à retrouver son promis

Elle, le fantôme de la dame blanche

Amants damnés pour l’éternité

Eoliane

Le 19/02/2009