Comédie!
I
Ah les drapeaux Sang! Bouffoneries des lumières!
Orgueils tapis et nobles dans la marche fière!
C'était simple pourtant, les blancheurs colorées...
Les Robes naturelles, Chérubins dorés!
C'était le temps de l'être à mes lèvres mi-closes
Ou rêveur, j'entonais un air de quelque chose...
Une sonate? Non. L'hymne des vagabons!
Je fredonais cet air si frissonant, si bon!
J'insuflais aux cieux le doute dérisoire:
"Brillerez-vous en vain?" Mais c'était des histoires
De jeunots éffarés, de fillettes perdues
Ô contes beaux et niais! Somnolences déçues!
Le réveil était laid à ces prairies grisâtres,
Quand chacune des nuits se préssaient à me battre
Ainsi qu'une violence de père; Beau Brun!
Lui s'insurgeait de me faire taire, Ah! Le Saint!
II
C'était simple, l'enfance! Les coups de savatte!
Les gamins étriqués et le jeunes cravattes,
Les moqueries sincères et crachats tout frais,
Les marelles truquées, mon dieu...Que c'était laid!
La comédie, déjà , battait à tout son plein
C'était jeune pourtant, et bien loin des quatrains
Violence, pardon! Ah...Je n'étais qu'un veau
Chialant des ''Pourquoi?", un stupide marmot!
Je rampais, je rongeais les prières vieillies
Implorant tout penot Justices et Débris
Et la mère...la bonne, première fée!
Dansait à la baguette, jamais écoeurée
Mais, Jamais le bonheur. Ce n'est pas raisonable!
Les anges sont carpettes, je sais! Les blâmables,
Eux qui m'accablent encore, les Requiem
Furieux, mes petits bout de chair...Je les aime!
III
Mais l'enfance n'est plus. Ainsi, j'ai fait mon oeuvre!
J'ai la gerbe maligne, ce soir! Une pieuvre
Qui goute et m'empoisonne, une absinthe violette!
Le marmot m'a laissé. Je le rêve, si bête!
Miolant en mes songes des chagrins amers,
C'est le goût de conscience qui baise le fer!
J'ai le vent des charniers qui me siffle, tout près,
Ah! mes frères! mes charmes! mes aubes de lait!
Des furies déchainées aux cervelles maudites,
Ah! De l'hummanité! De la paix - vous le dîtes...
C'est très digne toujours, l'animal et la foi
Copulant à foison, Crépuscule béas!
Et les Cesars prennent, les icônes fleurissent
A l'autel de l'Atome, les marées périssent,
Frissonent de regrets et de plombs égarés:
"C'était simple pourtant, les blancheurs colorées"
Nicolas Steib
Inscrit(e) : 13 mars 2008Hors-ligne Dernière activité : juil. 05 2009 10:39
Informations
- Groupe : Membre
- Messages : 15
- Visualisations : 3 852
- Titre : Tlpsien +
- Âge : 34 ans
- Anniversaire : Septembre 15, 1990
-
Website URL
http://
0
Neutral
Outils
Derniers visiteurs
Publications sur Toute La Poésie
Comédie! (à ne pas lire)
31 mars 2008 - 07:40
Les Femmes Utiles (Fantaisie)
20 mars 2008 - 06:41
Les Femmes Utiles (Fantaisie)
Mes si tristes amoures m'ennuient parfois, là ,
Tout autour à glapir de ces femmes utiles
-Mes taquines envies se raccrochent aux draps:
Gourmandises correctes un brin volatiles
Je les sens follement! Follement à presser
En mes veines éparses un poul de printemps
Quand à tous ces genoux l'on se prend à flâner:
Ce sont de sales âmes que j'aime en riant!
La nature demeure à mon goût toute faite
Et je sens comme un qui me venir une joie:
Deux ou trois Maladroites à toujours muettes
Et je sens, comme on sent oportune la vie,
De si tristes amoures, si tristes, parfois;
Grisonant en mon sein d'Eden; Vieilli...Vieilli!
Mes si tristes amoures m'ennuient parfois, là ,
Tout autour à glapir de ces femmes utiles
-Mes taquines envies se raccrochent aux draps:
Gourmandises correctes un brin volatiles
Je les sens follement! Follement à presser
En mes veines éparses un poul de printemps
Quand à tous ces genoux l'on se prend à flâner:
Ce sont de sales âmes que j'aime en riant!
La nature demeure à mon goût toute faite
Et je sens comme un qui me venir une joie:
Deux ou trois Maladroites à toujours muettes
Et je sens, comme on sent oportune la vie,
De si tristes amoures, si tristes, parfois;
Grisonant en mon sein d'Eden; Vieilli...Vieilli!
Pensée de Boudha
18 mars 2008 - 07:01
Pensée de Boudha à Apocope...
Je me trouvais au feu de toutes les aurores,
Eveillant au Boudha mon unique fortune,
Et tous mes équipages élancés de mort
Accordaient une foule baignée d'infortunes...
Et l'oeil encor plissé, comme muet, pourtant
Elancé, lui-même, d'oranges opaques
Et de couleurs, de runes, de tapis grimpant
A mes orteils; Ô l'embryon de toute flaque!
J'étais ample, loué sûrement, dissonant
Ainsi qu'une bribe de testament fameux,
Mes équipages aussi furent élégants!
-Eh bien allons! Mon coeur! baver sur l'Eternel,
Prendre le haricot de tout ésotérisme!
Allez! Allons, mon coeur! Et reste-moi fidèle!
Je me trouvais au feu de toutes les aurores,
Eveillant au Boudha mon unique fortune,
Et tous mes équipages élancés de mort
Accordaient une foule baignée d'infortunes...
Et l'oeil encor plissé, comme muet, pourtant
Elancé, lui-même, d'oranges opaques
Et de couleurs, de runes, de tapis grimpant
A mes orteils; Ô l'embryon de toute flaque!
J'étais ample, loué sûrement, dissonant
Ainsi qu'une bribe de testament fameux,
Mes équipages aussi furent élégants!
-Eh bien allons! Mon coeur! baver sur l'Eternel,
Prendre le haricot de tout ésotérisme!
Allez! Allons, mon coeur! Et reste-moi fidèle!
Peau de Larme
18 mars 2008 - 09:47
Peau De Larme
J'avais épuisé mes Vierges et mes rires
Et mon Vieil étandard se faisait précieux
La musique battait Essentielle, et de cire,
Aux ruelles enflées j'étais capricieux!
Le pavé tout serein me foulait, inlassable
Et je vis ébétté ce que je fus, soudain
Fol' amant d'un Ailleurs Odieux, d'une fable,
LÃ , nu encor, ce que je vis fut lointain
Des lampions tapageurs aux boureaux éclatants
Du péché Radieux aux soutanes aimées
Je devins Univers, mes rougeurs au devant
Du Bordel érudit que je vins à gagner
Le corps Humble et puissant, j'entrais au Café Rouge
Saltimbanque de Satines abîmes, Frêles!
Les liqueurs évidentes (c'est l'âme qui bouge!)
M'emplissaient d'Evangile : Etre? Fraîche nouvelle!
Vertes, Brunes, toutes à me joncher, Navrantes
Fulminaient! Et je bus la paresse engourdie,
Je devins ces Langueurs aux promises latentes
Ô Vierges courtisanes! Putes infinies!
J'en ai vu de la Faune, et de l'humain qui braille
A ces corsets étroits : Ce fût âpre Jeunesse,
Et dentelle! Oh la la...Ce fût toute Mitraille!
A ces lèpres arides je fus une messe
Une Cantate noire qui mousse! Qui mousse!
-Ah mon Afrique reine! Je fus homme, encor!
Ces pays ébênes avaient chassé mes frousses,
Et la Gloire! Mon souffle se fît une mort
Et je vis une femme blémie, des epoux;
Deux ou trois symphonies martelant au bonheur
Mon Niger velouté, Ma ballade de poux!
Les velours impériaux m'avaient pris de fureur
Et je crus deviner une Vue d'odyssées:
Des pélicans! Du souffre! Et des phoques ésthètes;
Seigneur! Je vis des glaciers pourpres! Zélés!
De la brise de miel; Ah! J'y baignais ma tête!
Et je croisai mon saint Jean-Baptiste, si beau!
Traquant de sa gondole le doux Leviathan;
Les vierges humaient un parfum de caveau:
Mes ardeurs étaient ainsi qu'Azur au néant!
Les flots bouillaient! Bavaient mes langueurs inéfables!
De tendres étourneaux crépitaient au massacre;
Le Bel Ange arpentait ces eaux neuves de sables
Et mille bataillons se pretaient à mon sacre
Harpons et conquérants!Mélomanes aimées!
La bataille était vive de Lacrimosa;
Je fûs beau: Les cadavres de mai égrénnés
Se mêlaient à mes peaux; Mon dieux si Fracas!
Le desert fût savant, les gondoles des hommes
Et je sus la beauté: Je suis un Pendu!
Mes guerriers flottaient, ce fût là toute somme
A mes sangs de Midi. L'éternité se tut
Les époques blessaient, illuminant vos lyres
Ô monstres! Délires! Licornes et patries!
Mon poumon se pâmait à dégraffer mes Rires
Délicieux! Je fus un oracle de suie;
Mes pélicans et mes phoques avaient passé:
Les peaux belles et mièvres morcelaient une aube
Et Jean-Baptiste, là , gisait à confier
Une brave Merveille (Qui fût une daube!)
- "Tendez l'oreille, Fou! La musique n'est qu'une!
Voyez Dragons! Aciers! L'amour des archanges!"
Le pauvret s'exaltait aux royaumes des Dunes,
Inclinant tous ses fronts au Pamphlet de mes langes;
Les extases courrues encore, béliqueuses
Exercaient une Fronde à mon âme; Démons!
Les aphtes euphoriques, Méthèques et creuses
Ennivraient génereuses un vin d'Orion
Prince noir Bienheureux je fixai le bonheur
A ma grande Saturne; Délires! Délires!
L'impossible venait, j'inventais une Soeur:
Ma bêtise avouée! Mon aimable satyre!
Je retournais rêveur aux anciens naufrages:
Terres de cirques et tragédies déconfites
Les couleurs avaient fuit de Moi; Je n'ai plus l'âge!
Aquarelles, dehors! Afrique! Toi, un mythe?
Vivant encore mais homme, je revis le Faux:
- "Un rêve, cher Enfant! Ce sont les fées, les tendres!"
La belle dégobillait dans le caniveau
Cette langue que je ne su jamais entendre!
J'avais épuisé mes Vierges et mes rires
Et mon Vieil étandard se faisait précieux
La musique battait Essentielle, et de cire,
Aux ruelles enflées j'étais capricieux!
Le pavé tout serein me foulait, inlassable
Et je vis ébétté ce que je fus, soudain
Fol' amant d'un Ailleurs Odieux, d'une fable,
LÃ , nu encor, ce que je vis fut lointain
Des lampions tapageurs aux boureaux éclatants
Du péché Radieux aux soutanes aimées
Je devins Univers, mes rougeurs au devant
Du Bordel érudit que je vins à gagner
Le corps Humble et puissant, j'entrais au Café Rouge
Saltimbanque de Satines abîmes, Frêles!
Les liqueurs évidentes (c'est l'âme qui bouge!)
M'emplissaient d'Evangile : Etre? Fraîche nouvelle!
Vertes, Brunes, toutes à me joncher, Navrantes
Fulminaient! Et je bus la paresse engourdie,
Je devins ces Langueurs aux promises latentes
Ô Vierges courtisanes! Putes infinies!
J'en ai vu de la Faune, et de l'humain qui braille
A ces corsets étroits : Ce fût âpre Jeunesse,
Et dentelle! Oh la la...Ce fût toute Mitraille!
A ces lèpres arides je fus une messe
Une Cantate noire qui mousse! Qui mousse!
-Ah mon Afrique reine! Je fus homme, encor!
Ces pays ébênes avaient chassé mes frousses,
Et la Gloire! Mon souffle se fît une mort
Et je vis une femme blémie, des epoux;
Deux ou trois symphonies martelant au bonheur
Mon Niger velouté, Ma ballade de poux!
Les velours impériaux m'avaient pris de fureur
Et je crus deviner une Vue d'odyssées:
Des pélicans! Du souffre! Et des phoques ésthètes;
Seigneur! Je vis des glaciers pourpres! Zélés!
De la brise de miel; Ah! J'y baignais ma tête!
Et je croisai mon saint Jean-Baptiste, si beau!
Traquant de sa gondole le doux Leviathan;
Les vierges humaient un parfum de caveau:
Mes ardeurs étaient ainsi qu'Azur au néant!
Les flots bouillaient! Bavaient mes langueurs inéfables!
De tendres étourneaux crépitaient au massacre;
Le Bel Ange arpentait ces eaux neuves de sables
Et mille bataillons se pretaient à mon sacre
Harpons et conquérants!Mélomanes aimées!
La bataille était vive de Lacrimosa;
Je fûs beau: Les cadavres de mai égrénnés
Se mêlaient à mes peaux; Mon dieux si Fracas!
Le desert fût savant, les gondoles des hommes
Et je sus la beauté: Je suis un Pendu!
Mes guerriers flottaient, ce fût là toute somme
A mes sangs de Midi. L'éternité se tut
Les époques blessaient, illuminant vos lyres
Ô monstres! Délires! Licornes et patries!
Mon poumon se pâmait à dégraffer mes Rires
Délicieux! Je fus un oracle de suie;
Mes pélicans et mes phoques avaient passé:
Les peaux belles et mièvres morcelaient une aube
Et Jean-Baptiste, là , gisait à confier
Une brave Merveille (Qui fût une daube!)
- "Tendez l'oreille, Fou! La musique n'est qu'une!
Voyez Dragons! Aciers! L'amour des archanges!"
Le pauvret s'exaltait aux royaumes des Dunes,
Inclinant tous ses fronts au Pamphlet de mes langes;
Les extases courrues encore, béliqueuses
Exercaient une Fronde à mon âme; Démons!
Les aphtes euphoriques, Méthèques et creuses
Ennivraient génereuses un vin d'Orion
Prince noir Bienheureux je fixai le bonheur
A ma grande Saturne; Délires! Délires!
L'impossible venait, j'inventais une Soeur:
Ma bêtise avouée! Mon aimable satyre!
Je retournais rêveur aux anciens naufrages:
Terres de cirques et tragédies déconfites
Les couleurs avaient fuit de Moi; Je n'ai plus l'âge!
Aquarelles, dehors! Afrique! Toi, un mythe?
Vivant encore mais homme, je revis le Faux:
- "Un rêve, cher Enfant! Ce sont les fées, les tendres!"
La belle dégobillait dans le caniveau
Cette langue que je ne su jamais entendre!
Cynthia
16 mars 2008 - 09:26
Cynthia
Le gêne fût enfin...
Des noces! Des noces de cachemires blancs
Comme étude de larmes, de Valses de ça...
Où, si tranquillement, s'esquisserait enfant
Le gêne aérien comme femme, Cynthia!
Le gêne me sourît,
Tout encor allourdi
Des esquisses de Lain:
-Le gêne fût enfin...
De Paix! L'aube viendrait epoustouffler les sens
Et ma vive étourdie! Ma petite Cynthia...
-Des abysses, Seigneur! A ces verts tout de Transes...
A ces bleus etendus, et nos valses de ça!
J'ai tout vu! J'ai tout sus*
De tout ce que je fus
Comme vies! Comme mort
Le gêne fût encor...
Etourdi comme un Lain.
Le gêne fût enfin...
Le gêne fût enfin...
Des noces! Des noces de cachemires blancs
Comme étude de larmes, de Valses de ça...
Où, si tranquillement, s'esquisserait enfant
Le gêne aérien comme femme, Cynthia!
Le gêne me sourît,
Tout encor allourdi
Des esquisses de Lain:
-Le gêne fût enfin...
De Paix! L'aube viendrait epoustouffler les sens
Et ma vive étourdie! Ma petite Cynthia...
-Des abysses, Seigneur! A ces verts tout de Transes...
A ces bleus etendus, et nos valses de ça!
J'ai tout vu! J'ai tout sus*
De tout ce que je fus
Comme vies! Comme mort
Le gêne fût encor...
Etourdi comme un Lain.
Le gêne fût enfin...