Les bouffées se faufilent dans la gorge irritée
Inondant du corps les vastes réservoirs
Répandant leurs toxines aux réseaux veinés
Jusqu'à l'anéantissement du manoir
Abandonné dans les chimères colorées
L'esprit s'égare et s'évide de raison
Laissant contrôle de sa maison
A l'empire des fausses sensations.
Bat le carnaval des illusions
A la tempe à demi éventée
Volatile hagarde étourdie saoulée
Des vois irisées de l'imagination.
Se bousculent les trompettes de plumes
Où le dos se noie dans le tapis vert
Sous les reflets lumineux du ciel clair
Comme un orgue de couleurs une brume
Qui peint sous les yeux l'idéal éphémère.
S'envolent loin derrière l'horizon
Les notes entraînantes du diapason.
Compagnes des nuages.
Compagnes des mirages.
@belouga
Belouga
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07 mars 2013 - 02:54
Exocet
22 novembre 2008 - 09:53
Exocet
Le poisson sans ailes contemplait des yeux
Les oiseaux volatils aux plumages duveteux,
Qui embrasait avec vénusté la voûte céleste
Où naviguaient les rêves du songeur modeste.
Les aigres larmes de son être battu de doutes,
Sombrent, incoercibles, dans l’abysse de l’onde
Semblant étayer sur elles la douleur du monde,
Tous les regrets blanchissant leur déroute …
Affligé, il sort d’un paquetage de maquettes,
La motrice artificielle de ses mirages
Qui dans un sabbat de détonations frisquettes
Déplore ses ailes d’acier au premier virage …
Etendu dans l’aliénation de son linceul
Convoluté sur son impotence chimérique,
Il divague vers la maxime de son Aïeul,
Interdisant l’au-delà lithosphérique …
Belou'
Le poisson sans ailes contemplait des yeux
Les oiseaux volatils aux plumages duveteux,
Qui embrasait avec vénusté la voûte céleste
Où naviguaient les rêves du songeur modeste.
Les aigres larmes de son être battu de doutes,
Sombrent, incoercibles, dans l’abysse de l’onde
Semblant étayer sur elles la douleur du monde,
Tous les regrets blanchissant leur déroute …
Affligé, il sort d’un paquetage de maquettes,
La motrice artificielle de ses mirages
Qui dans un sabbat de détonations frisquettes
Déplore ses ailes d’acier au premier virage …
Etendu dans l’aliénation de son linceul
Convoluté sur son impotence chimérique,
Il divague vers la maxime de son Aïeul,
Interdisant l’au-delà lithosphérique …
Belou'
Le fantôme d'une rose
11 octobre 2008 - 04:48
Le fantôme d'une rose
Les vents lestes gambadent sans atours
Sur des parterres fleurits par l'été ;
Murmurant les paroles musquées
D'antiques chants de troubadour.
Rose, fière et droite, pointait du sabre
La conscience du vil palabre
Qui d'une flèche ectoplasmique,
Avait transpercé son monde féérique.
L'Archer, amusé de ce geste offenseur,
Qu'il jugeait superflu dicté par la torpeur,
Emit un sifflement, contrariant se voulant,
Et contenant plus d'un zeste de condescendant.
La belle, éprise d'un orgueil roublard
Enfonça jusqu'à la garde le sabre,
Alors que le spectre du palabre,
S'évanouissait, en souriant dans le brouillard ...
Belou'
Les vents lestes gambadent sans atours
Sur des parterres fleurits par l'été ;
Murmurant les paroles musquées
D'antiques chants de troubadour.
Rose, fière et droite, pointait du sabre
La conscience du vil palabre
Qui d'une flèche ectoplasmique,
Avait transpercé son monde féérique.
L'Archer, amusé de ce geste offenseur,
Qu'il jugeait superflu dicté par la torpeur,
Emit un sifflement, contrariant se voulant,
Et contenant plus d'un zeste de condescendant.
La belle, éprise d'un orgueil roublard
Enfonça jusqu'à la garde le sabre,
Alors que le spectre du palabre,
S'évanouissait, en souriant dans le brouillard ...
Belou'
Scarification - La Nécropole
12 septembre 2008 - 07:47
Scarification :
La plaie sanguinolente palpite
Chacun des soirs où dansent effrontement
Les veines parcourant ce corps en sang
Et où s'active l'amalgame du rite
Des métacarpes du diable.
Le coeur cesse de battre, affable,
Et les os d'Eve se pyrolisent
Assomant le cubitus accordé au radius.
Le sang s'écoule vers le ciel lisse.
L'hémoglobine bouillone dans l'aorte
Ouvrant sans vanité ni mépris la porte
Aux sbires de la douleur des entrailles ;
Ouvrant au râles maniques l'occipital.
Belou'
------------------------------------------
La Nécropole :
Aymeric posa un premier pied hasardeux
Sur les dalles de la ville aux maudites rues,
Au-delà des limites du plancher nuageux
Pas loin de l'abri d'un millier d'oiseaux ingénus.
Lui, l'ange aux os de feu et au sang de métal,
Pose le pied dans le seul lieu révélant sa peur mortelle
Son genou collé au sol par un avenir instable,
Ne laissant à son honneur qu'un inconnu irréel.
Les premiers macchabés terminent de se lever,
Baignant leurs yeux, parfois absents, d'anciennes runes
Les abandonnant un moment à l'obscurité,
Elle-même trop éphémère pour les sauver de la lune.
Leurs entrailles gelées s'ouvrent sur leur visage
Rappelant à l'ange de feu quelques mémoires bleutées,
Alors qu'il pose ses mains sur son occipital, de rage
D'Impuissance. La Nécropole déchire la clarté.
Belou'
La plaie sanguinolente palpite
Chacun des soirs où dansent effrontement
Les veines parcourant ce corps en sang
Et où s'active l'amalgame du rite
Des métacarpes du diable.
Le coeur cesse de battre, affable,
Et les os d'Eve se pyrolisent
Assomant le cubitus accordé au radius.
Le sang s'écoule vers le ciel lisse.
L'hémoglobine bouillone dans l'aorte
Ouvrant sans vanité ni mépris la porte
Aux sbires de la douleur des entrailles ;
Ouvrant au râles maniques l'occipital.
Belou'
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La Nécropole :
Aymeric posa un premier pied hasardeux
Sur les dalles de la ville aux maudites rues,
Au-delà des limites du plancher nuageux
Pas loin de l'abri d'un millier d'oiseaux ingénus.
Lui, l'ange aux os de feu et au sang de métal,
Pose le pied dans le seul lieu révélant sa peur mortelle
Son genou collé au sol par un avenir instable,
Ne laissant à son honneur qu'un inconnu irréel.
Les premiers macchabés terminent de se lever,
Baignant leurs yeux, parfois absents, d'anciennes runes
Les abandonnant un moment à l'obscurité,
Elle-même trop éphémère pour les sauver de la lune.
Leurs entrailles gelées s'ouvrent sur leur visage
Rappelant à l'ange de feu quelques mémoires bleutées,
Alors qu'il pose ses mains sur son occipital, de rage
D'Impuissance. La Nécropole déchire la clarté.
Belou'
Ryougan no Tsuki - ''Les deux yeux de la lune''
20 juillet 2008 - 06:28
Ryougan no Tsuki
‘’Les deux yeux de la lune’’
Les yeux pailletés d’argent de l’astre lunaire
Se déposent sur les plaines infertiles
Où se débattent de manière infantile,
Les prisonniers d’une assourdissante geôlière.
Leurs larmes ecchymosées par ces enfants
Suintent sur leurs pommettes bleuies,
Et pris dans l’amertume de leur habit de faon,
Ils souffrent alors qu’elles les momifient.
Les yeux pailletés de saphir de l’astre lunaire
S’élèvent vers le ciel pour s’évader,
Se délecter de ce moment, loin de la vérité
Et, naïvement, retourner aux murmures de la mer.
Leurs larmes emmêlées au cœur de l’onde
Déplorent avec les flots ces enfants qui se perdent,
Etant, de leur propres arbres, les saperdes,
Au sein d’une quelconque sphère vagabonde.
Les yeux pailletés d’ambre terne de l’astre lunaire
Se ferment sur ce spectacle qui l’exaspère,
Ne scellant au coin de leur mémoire
Que la plainte d’une fillette qui s’étouffe dans le noir …
Belou’
‘’Les deux yeux de la lune’’
Les yeux pailletés d’argent de l’astre lunaire
Se déposent sur les plaines infertiles
Où se débattent de manière infantile,
Les prisonniers d’une assourdissante geôlière.
Leurs larmes ecchymosées par ces enfants
Suintent sur leurs pommettes bleuies,
Et pris dans l’amertume de leur habit de faon,
Ils souffrent alors qu’elles les momifient.
Les yeux pailletés de saphir de l’astre lunaire
S’élèvent vers le ciel pour s’évader,
Se délecter de ce moment, loin de la vérité
Et, naïvement, retourner aux murmures de la mer.
Leurs larmes emmêlées au cœur de l’onde
Déplorent avec les flots ces enfants qui se perdent,
Etant, de leur propres arbres, les saperdes,
Au sein d’une quelconque sphère vagabonde.
Les yeux pailletés d’ambre terne de l’astre lunaire
Se ferment sur ce spectacle qui l’exaspère,
Ne scellant au coin de leur mémoire
Que la plainte d’une fillette qui s’étouffe dans le noir …
Belou’