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thescientist

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Hors-ligne Dernière activité : avril 07 2008 05:05

Publications sur Toute La Poésie

Précipité dans ma chute

07 avril 2008 - 05:08

A travers les nuages, aux rythmes des marées

Au-delà des frontières, sans grande nécessité

Je conduis ma vie telle jusqu’à m’essouffler

Qui défie les paysages, sans savoir où aller.



A grande enjambées, ne jamais m’évader

Sortir de prison avec la force d’y croire encore

Prisonnier de ma vie pendant des années

En sortirais-je un jour, je l’ignore.



Ce sortilège aura marqué ma vingtaine,

Je pourrais témoigner de cette rengaine

Pendant au moins dix siècles, qu’on allège ma peine

Précipiter dans ma chute, pourvu qu’on me reprenne.



Je me suis perdu dans des contrées lointaines

Je pouvais dès lors m’échouer sur les dunes sauvages

Qui bordaient le long des plages des bateaux naufragés

Guidé plus loin que les ports des terres oubliés.



Lorsque le bonheur vous tient, il vous fige

Et lorsqu’il est là pour vous tendre la main

On reste sans voix, parfois même on l’ignore

Alors le bonheur s’en va et vous néglige.



On met la faute sur lui, de n’avoir pas su faire

Je lui vouerais un culte si c’était à refaire

Je ne lui avouerais que je me suis effondré

Il serait bien trop tard pour me ramasser.





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°oO° 42 °Oo°

04 avril 2008 - 04:27

42



Désir sarcastique

Charme pléthorique

O douceur mélancolique

J’entends ton cœur battre

Sur des rythmes de terres d’Afrique

La peau des tambours frappent

Et ce paysage magnifique

M’enjolive du plus beau des souvenirs.



Amour illusoire

Beauté dérisoire

O musique fantastique

Tes notes à percevoir

Je les écoute le soir.

Cette magie de la musique

J’en demande à recevoir

Sur des pétales emplis d’espoir.

Objet suspendu

Phénomène ambigu

O formidable vertu

Je contemple les étoiles

Et tes yeux cachés d’un voile

Traversent les mailles de ce tissu

Que tu me lances sans le vouloir.

Vague impression

Délire d’obsession

O dunes sauvages

Je m’allonge sur votre sable.

Ces senteurs des plus agréables

M’envoient loin de ces traces de passages

Que le temps sélectionne.

Silence désirable

Flou délectable

O indécis moment

J’attends que passe l’instant

Que la grande aiguille

Me montre le nord

Sans fléchissement possible.

Peur profonde

Effet d’une bombe

O sentiment de rien

Anobli par le présent passé

Qu’on me meuble la vie

La direction à prendre

Que les mots glissent le long des méandres.



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Triste de joie

01 avril 2008 - 04:05

Jeune fille perdu au milieu du temps

Que rien n’omet pas même la douleur

Esquive les gens, reste hors frontières

Puisse-t-elle sortir de cet univers ?



Personne n’était là pour la comprendre

A chercher au fond ce qu’elle avait à dire

Car à son âge on a des envies de se descendre

Puisse-t-elle dans dix ans s’en souvenir ?



Jeune fille oublié, sourire grimé de noir

Des yeux si vides profonds de désespoir

Un corps livide au fond par peur du soir

Pas l’ombre d’un rayon de soleil.



Jeune fille perdu parmi des millions

Jeune fille en silence et en perdition

Ses textes brigués par ses doigts de fées

Laissé la place à des doigts défait.



Jeune fille sans cesse blessé par l’enjeu

Que lui offrait son quotidien nuageux

Sa vie était devenue un jour de pluie

Un jour ? Car ils ne passaient plus depuis.



Jeune fille bien mal dans sa peau

Elle avait plus que ses pompes à cirer

Elle vivait bien loin de la vie de château.

C’est pas pour pourtant qu’elle n’était pas hanté.



Jeune fille unique restait fidèle

A la tunique qu’elle portait sur elle

On distinguait une fille pleine d’humanité

Rempli au bord de l’âme par la force d’aimer.



Quelle parcours a-t-elle accompli jusque là ?

Où en est sa vie quiconque ne sait

Je l’emmènerai bien faire un tour sur ma sphère.

Qu’elle me vienne que je la laisse faire.





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La tâche

31 mars 2008 - 05:28

Y’en a de celle qu’on voudrait voir

Bien qu’elle fasse toutes pitiés à voir

Le genre de fille que l’on ramasse

Sur les trottoirs c’est dégueulasse.



C’est le genre de fille que l’on dit tâche

Qu’on distingue sur des photos floues

Une de celle qu’on croit vraiment dingue

Mais ça se voit, tout le monde s’en fou.



C’est le genre de fille plus bête qu’un âne

Un cerveau tel un macadam

A moitié pas fini dans le crâne

Mais pas si bête, c’est un peut-être.



Moi des filles tâche, j’en vois partout

Sont toutes avec les jolis garçons

Qu’on se dise qu’elles ne sont pas pour nous

On est jaloux, je vous l’avoue.



Mais y’en a qui pense autrement

Que finalement elles feraient paillasse

On s’essuierait les pieds dessus

Ça vous fait rire, pauvres godasses.



Dans l’antichambre de l’adultère

Un souci pénètre leur derrière

Aucuns doutes ne me font illusions

Elles s’allongent, mari trompé.



Moi je termine par un adieu

Un texte qui ferait un beau poème

D’ailleurs c’est celle qui est dans mon lit

Qui me l’as dit, qui me l’as dit.




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La vie défile

30 mars 2008 - 10:26

La Vie défile



Un bout de laine

S’échappe de la pelote

C’est un pull pour Charlène

Que ma grand-mère tricote.



Le temps qui se défile

C’est une vieille anecdote

Le destin ne tient qu’à un fil

Vais-je trouver à cela mon antidote ?



Le temps recèle d’évènements

Et dans mon carnet je prends note.

Alors je peine, et dans mes chimères

Je guette…



Chacun dispose d’empreintes

Laissé ici où là par erreur

Chacun compose des chemins

Parmi d’autres promeneurs.



La vie libère nos endorphines.

On aimerait tous un pull en laine

Qui jouxte les lignes de nos plaines

Juste le temps que ce pull ce défile.



La vieille dame tricote encore

Elle se balance sur sa chaise en bois.

N’en vous déplaise, je ne saurais

Vous dire ce qu’elle a bien pu faire.



La vie est un long fil sinueux

Le long duquel plein de nœuds

Traduisent nos erreurs imbéciles

Et je regrette…



La pelote de laine

Arrive à sa fin

Et le pull pour Charlène

Est bel et bien prêt.



Le temps qui se défile

C’est une vieille anecdote

Le destin ne tient qu’à un fil

Vais-je trouver à cela mon antidote ?








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