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Gliese

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Hors-ligne Dernière activité : nov. 23 2008 09:17

Publications sur Toute La Poésie

Ancrage

22 novembre 2008 - 01:57

Retour sur une douleur chronique,
Ad vitam æternam à cette chronique,
Apaisez mon âme fatiguée,
Mon arme est fatiguée,
Mes synapses se referment,
Sur un trouble passé,
Désormais présent, je suis pressé,
Déambule dans le noir spirituel,
Noctambule dans mes activités,
Ce soir je compose pour elle,
Mais elle compose sans moi,
L'hallucination de ses ailes,
N'aura pas de redescente,
Car je plane pour elle,
Ne pas atterrir avant d'avoir mis son coeur au pluriel,

Elle, l'enfant du cycle Vendémiaire,
Troisième décade, mettez moi sur la potence,
Pour devenir le maître de son autel,
Au lieu d'agir je réagis,
Mes envies d'écrire ne sont que des allergies,
Prêt a toutes les hérésies pour cette égérie,
Face à cette lubie inexplicable,
Parfois les mots ne sortent pas,
C'est son homonyme qui s'invite,
Alors j'opère en secret,
J'en suis malade à m'en cacher,
La prendre en guise de sérum,
Pour ralentir ma mort, ma belle, prends note
Belle élégie, prends notre hégémonie pour harmonie,
La planète se réchauffe, je le sens sur mon cœur,
Obligé de censurer mon cœur,
Faire parler le cœur de mon cœur
Qui me noie dans mes larmes,
Mais elles n'abreuvent aucun bonheur,
Quand l'échec est une dame.

Point de point d'Ancrage à mes cotés,
Elle flotte, elle hésite, elle est femme,
Là est mon problème,
Capable de rien,
Si ce n'est d'écrire ce putain de poème.

Poésie de siège

22 novembre 2008 - 01:52

Poésie de siège

A l'assaut des sots, pose mes proses,
En connaissance de cause, je cause,
Défendre mes causes les plus moroses,
Synopsis jamais roses, et pour cause,
Incapable d'écrire le bonheur,
Jamais là à la bonne heure,
mon cœur, préfère se noyer dans la mélancolie,
Ma tête dans l'alcool,
Ce jeu de torture me complait dans ma complaisance,
Je ne vis pas avec aisance, alors j'écris pour crier.
Sur place ou à emporter, inspiration peu rapide,
Car le système nous empêche de penser,
Les disques durs ne sont pas les seuls à se formater,
Je voudrais voir la vie en seize neuvième, pas en désaturé,
Maux de mots, mal de tête, mal de terre, en mal du ciel,
Tête à tête avec elle, qu'elle m'aime, qu'elle jette,
Ses souvenirs à la poubelle, je peine,
De la voir sans pouvoir la faire renaître,
Je veux le pouvoir juste pour voir, pour pourvoir son être,
De bonheur, et son amertume de maigreur,
Anorexique de paroles aléatoires, mes propos ne sont pas diffamatoires,
Discret et peu bavard, je lui dis tout par le regard,
Mes mots siègent à l'assemblée divinatoires, devine qui part,
C'est elle, qui partout part à part son odeur que je sauvegarde,
Chien de garde de son âme, qu'ils crèvent de rage ses prétendants,
Et pendant ce temps où elle n'est pas là, je saigne cette rage, et pourtant,
En bas de page je signerai d'un sang d'encre, après évicération de mon temps,
Pas de tempo ni de métronome, écrire avec le cœur et son bourreau,
Doué à rien je ne suis que l'être qui écrit ses lettres, pour être honnête,
Je suis bourré, ivre d'amour, et saoulé de n'être qu'un sens unique,
Car elle est unique, et il n'existe aucune pierre runique pour qu'elle abdique,
Car cette poésie de siège n'est qu'une guerre saine, pour qu'elle m'aime,
Vole sur mon cœur, mon cœur, car mon cœur est sous tes ailes.

Mescaline

20 mai 2008 - 12:22

Dis moi que tu n’oublie pas les mots,
Que j’écris sur le mur de tes habitudes,
Sur ton charme qui influence mes désirs,
Mes pensées sont le résultat d’une équation d’amertumes,
Comme la folle course d’un cheval qu’il faut euthanasier,
Qui emprunte le chemin de la folie, hérétique,
Qui a perdu tout sens de la réalité et se noie dans une passion,
Car je ne crois plus en l’amour, mais en la tentation,
Et quand mes secrets n’auront que faire de mes révélations,
Tu regarderas mes ennemis se rapprocher de moi,
Comme un poing glacé fondant dans les flammes de la luxure,
Mescaline, tu portes un monde et en rédige les lois,
Ecris entre parenthèse que ton seul désir est de me désirer,
Car le mien est cloué sur un baphomet renversé,
Je réécrirai la genèses avec le porteur de lumière.
Je suis perdu sur cent hectares de fruits défendus,
Alors je marche à la recherche du spectre attendu,
Te trouvant des excuses autant que de mots d‘amour,
Mais l’espoir fait vivre au milieu de cette arène,
Où c'est dans ton regard que je trouve de l'aide,
Et je m’endors rêvant de tes yeux reflétant un ciel parfait.
Pourras-tu suivre la vie que je mène, dis moi que oui,
Et quand tu te sentiras flouée, prends moi comme terre d'asile,
On y dansera d’innombrables sarabandes sur un air de Piaf,
C’est l’hymne à l’amour que je réécris pour nous,
Et pendant que tu dormiras, moi j’éditerai notre histoire,
Puis pour que cette nuit avec toi ne soit jamais courte,
J’irai réveiller Juliette pour qu'elle ressuscite Roméo ,
Je n'ai besoin que d'une constante pour construire l'univers,
Tu seras l’aura blanche dans le ciel d’une nuit sans lune,
Servant de repère, car je suis malade et sans remède,
Passé simplement dans ton présent, mais je veux être l’impératif d'un futur plus que parfait,
Alors j’attends, espérant que tu viennes vers moi, mais je ne vois que du rejet,
Et que tombent les bombes, je m’en fout, j‘ai mis ce texte en orbite, et quoi qu’il arrive,
J’utiliserai l’encre qui coule dans mes veines pour réécrire ces mots,
Tu ne sors plus de ma mémoire, tu assembles mes synapses,
Mon ange, bien que je sois encore mon propre gardien,
Je vis un rêve infernal, là où mon frère s’appelle Solitude,
Mon empire est une monarchie dont tu es la dictatrice,
J'aime ton monde comme tu déteste la trahison,
Je suis l'ombre que tu ne peux semer,
Et semer la lumière m'est impossible,
Mescaline, quand on veut tout est possible.

Calliope

01 avril 2008 - 12:33

Enlevez ce bandeau que j’ai sur les yeux,
Qui m’empêche de la chercher partout,
Je suis celui qui se berce d‘espoir par de douces illusions,
Et l’illusion de cet espoir berce mon envie de communion,
Au dessus des étoiles, dans l’infiniment grand,
Se cache le géant de matière qui lie les univers,
Il est perdu dans le noir, aveuglé par sa lumière,
Nous sommes dans son cœur comme dans une évidence.
Tu es le voile de mes fantasmes et mon agonisante mélancolie,
Je suis allé trop loin pour te chercher, perdant le chemin du retour,
Les jours sont morts, et la colombe s’est tuée,
Mais la vie suit son cours en avance rapide, sans faire de pauses,
Et j’ai envie de faire machine arrière après lecture,
Pour espérer ne jamais te rencontrer.
Lapide moi de ton regard trop bleu pour ce ciel gris,
J’ai la tristesse d’un Roméo pour une Roxanne trop perchée,
Cloué sur la place des six croix attendant une grâce,
Avant que de m’éclipser sur un air de marche funèbre,
Du au véhément silence à l’odeur d’hypocrisie.
Je voudrai graver mon nom sur ton cœur,
Et faire en sorte qu’il ne cicatrise jamais,
Pour qu’il flamboie de rouge éternellement,
Et faire sonner cette mélodie élégiaque,
Pour Calliope muse de la poésie,
Au regard provocant d‘auras fabuleuses.

Secret

16 mars 2008 - 08:20

Non, je ne le dirai pas,
Même si c’est louche, ne me croyez pas,
Jamais trois sans quatre,
Je porte à sa bouche, un bouquet de lierre,
Je grimpe au paradis,
Jeu interdit, je m’enlise dans l’ornière,
Oui, je veux la luxure,
Pas avare de gourmandises, je l‘envie,
Le diable au cœur,
Mon indifférence est imposture,
Orgueilleux pour sûr,
Je vise le fond du ciel, en elle,
Je vois l’éclaircie,
Tu n’es plus nébuleuse, belle étoile,
Le vent en rafale,
Tu files heureuse, sur mon autarcie,
Non, ne le dites pas,
Sa langue a le goût de mon bonheur,
Mes lèvres ont l’odeur de son odeur,
Mon cœur est une terre fertile,
Croît bel amour,
Grandis à la lueur de cette idylle.