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crunchy_07

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Hors-ligne Dernière activité : mars 20 2008 10:06

Publications sur Toute La Poésie

Le coeur

18 mars 2008 - 07:25

Si tendre, moelleux, succulent, jouissif

Ce petit cœur exaltant de tendresse

Est en fait à l'instar d'un récif

Et n'accuse ni douleur, ni faiblesse



C'est un démon habillé de velours

Une créature sanguinaire cachée dans un palais

Qui une fois l'habillage brisé

Se révèle sans détour



Au visiteur étranger tu réponds par froideur

D 'une exclamation forte et concise

Les visites sont inutiles à cette heure

Revenez demain, à midi précise



Faut il voir en cet élan de bonté

Un masque de froideur, un acte prémédité ?

Un cœur sans sentiment autre que la haine

Ou toute intrusion est veine ?



Or à midi l'étranger revint, le sourire plein de certitudes

Et le cœur mesquin se contenta de l'observer

L'étranger ne compta pas les heures, ne ressenti pas de lassitude

Et prit en espoir l'envie de revoir ce cœur qui avait entretenu

En lui, la joie d'une liaison, la foie d'une passion née

Et de le porter aux nues



La pluie tenta d'éteindre la flamme de l'espoir

Mais il était écrit que rien ne devez altérer l'histoire

De cet homme insouciant, de ce cœur sans sentiment

Et il avala goutte après goutte le précieux liquide

Comme s'il s'abreuvait de l'amour innocent

Comme s'il rêvait de l'impossible



Et à la vue de cet acte passionné

Le cœur froid, peu enclin à aimer,

Réalise que c'est beau l'amour, alors..

Alors… pourvus qu'il dure toujours !

Tombé, le masque de l'indifférence

De la noirceur, Cupidon dicte la danse

Et d'une flèche tirée avec véhémence

Transperçant les cœurs des amoureux

Le cœur s'avance, l'étranger se relève

Et les voilà, tel Adam et Eve..

Heureux…

La fin d'un amour

18 mars 2008 - 01:39

L’apparent est ton enveloppe charnelle

Le sentiment est l’amour blessé

Mon cœur pourtant, est à tes pieds

Ô toi la douce, ma belle



D’un cri si anodin

Tu a déchaîné les émotions

Susciter l’excitation

D’un sentiment lointain



Alors que les méandres de ton cœur

N’altéraient en rien dans mon bonheur

Une écume m’a touché

Et mon cœur, ta flèche l’a transpercé



Hantant mes nuits

Bercant mes cauchemars

A la fois tu me fuis

Et me laisse hagard



Responsable de la faille

De mon cœur il s’en faut

Un jour tu détruit mes idéaux

Et l’autre tu m’assaille



De ton amour destructeur

J’ai trouvé le salut

Dans une douceur

Qui m’est apparue



Sur les quai, le long du fleuve

De la vue de l’amour

Mon cœur s’abreuve

Avant le détour



Et la suite de méandres

Expliquent ma douleur

Et pour l’empêcher de s’épandre

Je coupe le pont vers ton cœur



Plus de désir, plus de regard

Mon cœur est en perdition

Mais j’ai retrouvé mes émotions

Mon amour est dans le noir

Je rêvais

18 mars 2008 - 11:23

Je rêve de ce cri a l'unisson

De concrétiser cet amour vagabond

D'unir ce « moi » et ce « toi »

Au doux son de nos voix



Alors que l'on marchait

Main dans la main

Et que se profilait demain

Tu me parlais d'amitié



D'une amitié forte qui nous unissais

Ce « nous deux » gravé à jamais

Nos passions, nos envie, nos problèmes

Tout ne faisait qu 'un, mais la solitude s'imprègne



Car mon cœur rêvait de ton sourire

Celui ou tu me regarde dans les yeux

En nous désignant amoureux

Ô cruelle satyre



Tu m'emportes dans un tourment de haine

Mon cœur ne voit plus qu'elle

L'obsession se fait grandissante

Pour devenir gênante



Au doux son rêvé de l'unisson

Répond celui de la déception

L'amour déchue

D'une âme perdue



Perdu dans l'horizon du chagrin

Cherchant à se raccrocher au lendemain

Le sang qui constitue ton fleuve

Plus jamais ne m'abreuve

La musique

17 mars 2008 - 10:19



Une, deux, trois,
Les notes s'enchainent
La mélodie s'éveille
Le son est roi

Au pays du son
on demande maitre solfege
Car, dit-on , il ressemble
A un manège

Il distrait les passants
Amuse le roi
Son doux ronronnement
Obéit à la voix

Il fait "fa", il dit "ré"
Il est la base de la musique
Il fait, défait, crée
Il défie la logique

Maitre solfege s'en va
quérir ses instruments
Sous l'oeil aggueri du roi
Il abreuve les gens

Tel un remède bienfaiteur
La musique passione l'oreille
Emplie de douceur
Elle est une pure merveille