Si tendre, moelleux, succulent, jouissif
Ce petit cœur exaltant de tendresse
Est en fait à l'instar d'un récif
Et n'accuse ni douleur, ni faiblesse
C'est un démon habillé de velours
Une créature sanguinaire cachée dans un palais
Qui une fois l'habillage brisé
Se révèle sans détour
Au visiteur étranger tu réponds par froideur
D 'une exclamation forte et concise
Les visites sont inutiles à cette heure
Revenez demain, à midi précise
Faut il voir en cet élan de bonté
Un masque de froideur, un acte prémédité ?
Un cœur sans sentiment autre que la haine
Ou toute intrusion est veine ?
Or à midi l'étranger revint, le sourire plein de certitudes
Et le cœur mesquin se contenta de l'observer
L'étranger ne compta pas les heures, ne ressenti pas de lassitude
Et prit en espoir l'envie de revoir ce cœur qui avait entretenu
En lui, la joie d'une liaison, la foie d'une passion née
Et de le porter aux nues
La pluie tenta d'éteindre la flamme de l'espoir
Mais il était écrit que rien ne devez altérer l'histoire
De cet homme insouciant, de ce cœur sans sentiment
Et il avala goutte après goutte le précieux liquide
Comme s'il s'abreuvait de l'amour innocent
Comme s'il rêvait de l'impossible
Et à la vue de cet acte passionné
Le cœur froid, peu enclin à aimer,
Réalise que c'est beau l'amour, alors..
Alors… pourvus qu'il dure toujours !
Tombé, le masque de l'indifférence
De la noirceur, Cupidon dicte la danse
Et d'une flèche tirée avec véhémence
Transperçant les cœurs des amoureux
Le cœur s'avance, l'étranger se relève
Et les voilà , tel Adam et Eve..
Heureux…
crunchy_07
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Publications sur Toute La Poésie
Le coeur
18 mars 2008 - 07:25
La fin d'un amour
18 mars 2008 - 01:39
L’apparent est ton enveloppe charnelle
Le sentiment est l’amour blessé
Mon cœur pourtant, est à tes pieds
Ô toi la douce, ma belle
D’un cri si anodin
Tu a déchaîné les émotions
Susciter l’excitation
D’un sentiment lointain
Alors que les méandres de ton cœur
N’altéraient en rien dans mon bonheur
Une écume m’a touché
Et mon cœur, ta flèche l’a transpercé
Hantant mes nuits
Bercant mes cauchemars
A la fois tu me fuis
Et me laisse hagard
Responsable de la faille
De mon cœur il s’en faut
Un jour tu détruit mes idéaux
Et l’autre tu m’assaille
De ton amour destructeur
J’ai trouvé le salut
Dans une douceur
Qui m’est apparue
Sur les quai, le long du fleuve
De la vue de l’amour
Mon cœur s’abreuve
Avant le détour
Et la suite de méandres
Expliquent ma douleur
Et pour l’empêcher de s’épandre
Je coupe le pont vers ton cœur
Plus de désir, plus de regard
Mon cœur est en perdition
Mais j’ai retrouvé mes émotions
Mon amour est dans le noir
Je rêvais
18 mars 2008 - 11:23
Je rêve de ce cri a l'unisson
De concrétiser cet amour vagabond
D'unir ce « moi » et ce « toi »
Au doux son de nos voix
Alors que l'on marchait
Main dans la main
Et que se profilait demain
Tu me parlais d'amitié
D'une amitié forte qui nous unissais
Ce « nous deux » gravé à jamais
Nos passions, nos envie, nos problèmes
Tout ne faisait qu 'un, mais la solitude s'imprègne
Car mon cœur rêvait de ton sourire
Celui ou tu me regarde dans les yeux
En nous désignant amoureux
Ô cruelle satyre
Tu m'emportes dans un tourment de haine
Mon cœur ne voit plus qu'elle
L'obsession se fait grandissante
Pour devenir gênante
Au doux son rêvé de l'unisson
Répond celui de la déception
L'amour déchue
D'une âme perdue
Perdu dans l'horizon du chagrin
Cherchant à se raccrocher au lendemain
Le sang qui constitue ton fleuve
Plus jamais ne m'abreuve
La musique
17 mars 2008 - 10:19
Une, deux, trois,
Les notes s'enchainent
La mélodie s'éveille
Le son est roi
Au pays du son
on demande maitre solfege
Car, dit-on , il ressemble
A un manège
Il distrait les passants
Amuse le roi
Son doux ronronnement
Obéit à la voix
Il fait "fa", il dit "ré"
Il est la base de la musique
Il fait, défait, crée
Il défie la logique
Maitre solfege s'en va
quérir ses instruments
Sous l'oeil aggueri du roi
Il abreuve les gens
Tel un remède bienfaiteur
La musique passione l'oreille
Emplie de douceur
Elle est une pure merveille