guitou

Grand décolage,
un seul objectif,
défonçage du passage,
de hantise définitive.

Absorbe le mur,
fond dans l'air,
les substances t'éclairent,
tu flottes,tu tripes, tu danses,
à ce moment précis, plus rien n'a d'importance.
Jets de lumieres intempestives,
spots tous verts,
roses les lasers,
poils hérissés,
tu peux plus t'arrêter.
tu t'éleves, tu montes
tu redescendras jamais.

Bras au ciel,
le symphonie est belle,
tu t'évapores,
plein de boue t'as l'air d'un porc,
les yeux fermés,
tu vois meme pas dans quel état t'es.

T'entend toujours la symphonie tourner,
tes pieds, tes jambes et tes mains sont toujours en train de valser,
et p'tit à p'tit, même le soleil vient t'aider.

Ca tournera comme ça jusqu'au petit matin,
la symphonie aime les câlins,
de tous ces gens un peu perdus,
elle en a recueillie tous les besoins.

N'oublions pas l'auteur,
l'espace d'une nuit, il leur a enlevé toutes leurs rancoeurs.

Salut jess, aujourd'hui encore je me demande,
Si vraiment ta vie sur terre t'avait plue,
Car même si tu savais vivre tes derniers instants,
L'ange de la mort y est quand même parvenu..

Mais enfin que t'as-t-il soufflé dans l'oreille?
T'as-t-il sérré fort au point d'enlever toutes tes craintes?
Et pourquoi avoir profité comme ça de la vie
Alors que tu avais déja choisi?

Sur des questions comme aujourd'hui,
Malheureusement les réponses personne ne me les confies.
Faut-il se tuer pour etre compris?
Ou laisser faire le temps comme lui l'a choisi?
Ainsi va la vie
Pourquoi faire des choses dont on a pas envie?
L'âme a besoin d'être nourrie,
Besoin d'amour, de voyages et de chaudes nuits.
Ca , toi tu l'avais bien compris
Malheureusement la vie ne semble pas vouloir m'ouvrir les bras comme ça,
Et en haut de ma page, le Saint- pere avait écrit :
"Devra galérer pour atteindre le nirvana"

Maintenant tu dois savoir comme c'est aléatoire,
Beaucoup naissent riches, d'autres moins
Y'en a même qui peuvent aller se faire voir.
C'est pas en restant dans mon coin
Que j'arrêterais de broyer du noir.

Que dire de plu(s)
A part que je m'efforce de te ressembler,
Pas facile, ta vie m'a tellement émue
Quand mon heure aura sonné,
J'aurais finis par te retrouver

Dans une bulle,
au coeur d'un cristal
t'es une libellule
qui cherchant sa terre natale
se meurt en se demandant
si un jour elle croisera son prince charmant.
Déploie tes ailes
fiere de toi-même
commence à voler
jusqu'à hier tout pouvait s'écrouler.
Maintenant t'entend le monde crier
comme si tout était à ta portée
t'élevant afin de mieux envisager
le monde qui s'ouvre sous tes pieds.
Vivement l'éternité pensais-tu,
senteur de lys, jasmin, citronelle,
fleurs aux saveurs suaves d'un corps,
éffleuré de mes yeux, du bout des levres...
A 13 ans c'est la rue,
mere des enfants perdus qui t'a formé,
15 ans , bouffé ton premier taz
t'as bien cru que t'étais en phase,
16 ans pris ta premiere cuite
et avec ça la drogue a prit la suite
18 ans là tu t'éclatais
tes parents étaient à peu prés là
t'avais pas à te soucier
20 ans attention
là t'es tombé en dépréssion
t'as voulu couper les ponts avec la maison
t'as trop voulu jouer au con,
faire un bras de fer avec l'héro,
t'as cru que tu pouvais gagner,
et t'es tombé de bien haut.
Elle t'a bouffé les sinus, les os, le corps
et à la vitesse ou ca s'est passé
elle ne t'a laissé que des remords.
Finalement avec ce que t'as traversé,
c'est avec la vie que tu continue de lutter.
Sans relache tu t'égosille à force de crier
et y'a pas grand monde pour t'écouter.
Un poeme que je connais,
dit qu'etre libre c'est comme un poete qui écrit pour oublier que le monde est noir
La libellule que je connais ne sera libre que quand elle se retrouvera sur le séchoir.