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Ebène

Inscrit(e) : 20 mars 2008
Hors-ligne Dernière activité : janv. 26 2009 10:48

Publications sur Toute La Poésie

Qu'est-ce ?

26 janvier 2009 - 08:22

Qu'est-ce??? :huh:

Qu'est-ce que le vent ?
La caresse de tes cheveux sur mon visage.
Le secret que tu glisses dans mes oreilles.

Qu'est ce que le soleil ?
L'artifice de tes yeux
Aveuglant de toute sa clarté


Qu'est-ce que la pluie ?
Les larmes de tes yeux qui meurent dans mes lèvres.


Qu'est ce que la neige ?
La blancheur de ta peau.
La froideur de tes pieds sous le lit en hiver !


Qu'est-ce que l'orage ?
La tempête…
Le cyclone de nos corps éperdus.


Quelque soit la météo,
Je ne suis jamais abrité du nuage,
De ton image,
Qui trotte dans ma tête.


Ebène ;)

Je suis là..poemes en saisons, editions publibook

20 mars 2008 - 04:24

Je suis là pour toi :huh:

Si jamais un jour enfin tu comprends,
Si jamais un jour le remords te ronge,
Si jamais un jour tu souffres,
Pour tout le mal que tu mas fait ;
Sache que j'ai souffert.
Sache que j'ai pleuré.
Sache que je me suis battue,
Pour tenter de me relever.
Regarde mes larmes du ciel,
Regarde les, qui perlent sur ta peau.
Regarde les, te rafraîchir et t'abreuver.
Regarde mes larmes du matin.
Regarde les, glisser sur tes fruits et légumes.
Pour te permettre de te nourrir.
Tu vois je ne te veux malgré tout pas de mal.
Viens me voir.
Viens en criant mon nom.
Viens t'excuser.
Viens m'aider.
Viens fils.
Viens !
Aide moi !
Aide moi pour que je puisse cesser de déverser mes torrents de
pleurs.
Aide moi pour que je puisse cesser d'étouffer par cette chaleur !
80
Aide moi pour que je puisse respirer sans déchets dans
l'épiderme !
Aide moi à me guérir de cette maladie qui me fait trembler de
fièvre, de fatigue.
Aide moi à me guérir de cet ahan qui fait imploser mon sang
par éruptions volcaniques
Pour ensevelir les injures dont tu me couvres.
Plastiques : mon cyanure
Métaux : mon arsenic
Fumées toxiques : mes oxydes de carbone
Liquides malsains : mon pétrole, et mon acide chlorhydrique
Belle ordonnance !
Aide moi, s'il te plait, aime moi !
Si tu m'aimes tout ira mieux pour nous deux
Mais sache que je ne suis pas Dieu
Tout ne se répare pas.
Je ne pourrais pas obliger les poissons à se reproduire dans une
mer insalubre.
Je ne pourrais pas obliger les tigres à survivre dans une foret qui
rétrécit.
Je ne pourrais pas interdire aux oiseaux de plonger dans le mazout,
dans les avions ou éoliennes.
Je ne peux pas ordonner aux arbres de produire plus d'oxygène.
Ni permettre ta survie si tu continues ainsi
Car c'est moi qui t'enfante et c'est toi qui me tues !

Ebène :huh:

Pour toujours! (poemes en saisons, editions publibook)

20 mars 2008 - 01:07

Pour toujours!

Je croyais que l’amour me tomberait dessus,
Mais c’est vous qui m’êtes tombé dessus.
On parle souvent de coup de foudre,
Mais c’est vous qui m’avez frappé.
Je vous ai déclaré ma flamme,
Mais vous n’avez pas brulé.
Vous n’avez eu ni chaud ni froid,
Pourtant il ne me semblait pas être tiède.
Qu’y a-t-il de pire que de ne provoquer ni frisson,
Ni chaleur à celle qui nous donne tout à la fois.
J’ai donc insisté.
La moutarde vous est montée au nez,
C’était peut être moi la moutarde.
Prise de tête.
Pris la mouche.
Pris un vent.
Vous m’avez touché au coeur,
Et je vous ai cassé les pieds,
Dans ce cas, au moins, nous ne nous oublierons jamais!

Ebène :rolleyes:

Gueule cassée (poemes en saisons, editions publibook)

20 mars 2008 - 01:02

Gueule cassée

C'est un champ de bataille,
Un paysage chaotique,
Qui hurle comme la pleine lune,
Infiniment, figé dans la douleur infinie.
Des tranchées le sillonnent,
Les crevasses creusent sa peau.
Le pic reniflant a disparu dans la tempête ;
Et la chaire reluisante se rhabille doucement.
Le palais du goût et les gorges se sont effondrées.
Elles ne peuvent plus chanter l'hymne à la gaieté ;
Mais elles persistent à siffloter un air douloureusement,
Lorsque le vent y glisse difficilement.
L'oeil survivant dévisage ce paysage qui ne lui est plus familier.
Chaque jour dès qu'il se lève, il doit le supporter ;
Sans se faire peur une fois de plus en se contemplant dans le
miroir.
Sa peur ne vient pas de son regard sur lui-même mais de celui
des autres en sortant.
Il aura bien fallu ce petit changement pour qu'on le regarde,
Comme digne de la légion d'honneur,
L'homme sorti d'un film d'horreur,
L'homme qui fait peur aux petits enfants.

Ebène :mellow:

Papillon... (poemes en saisons, editions publibook)

20 mars 2008 - 12:57

Papillon qui ne bat pas de l'aile !


Un moment de tendresse,
Lorsque tu te reposes auprès de moi.
La douce caresse,
De ta joue contre mon coeur qui bat.
Un moment de bonheur,
Quand je t'enlace doucement.
La source de chaleur,
De nos corps blottis, brûlants.
Un moment de complicité,
Dans nos regards qui se mêlent.
L'envol de nos sentiments cachés,
Dans notre sourire, notre souffle offert au ciel.
Un moment de silence…
Il y a trop à se dire pour l'instant.
L'abandon de soi même à l'autre en toute confiance.
La perte de la notion du temps…
Un moment qui nous donne plus que les paroles de toujours ;
Ecartant le désir et la passion.
L'envol de deux êtres dans le nu de l'amour ;
Comme les deux ailes d'un papillon.
…
Comme deux ailes de papillon,
Nous-nous ressemblons,
Mais nous ne sommes pas tout à fait les mêmes.

Comme deux ailes de papillon,
Parfois nous nous éloignons,
Sans pour autant faire de scène.
Comme deux ailes de papillon,
Souvent nous nous rapprochons,
La vie est si savoureuse avec toi.
Comme deux ailes de papillon,
Parfois nous batifolons,
La beauté de ton sourire et de ton corps en émoi.
Comme deux ailes de papillon,
Nous volons toujours vers la même direction,
Même si nos chemins ont de différents horizons.
Comme deux ailes de papillon,
Nous sommes reliés à notre passion ;
Nous vivons parce que nous nous aimons.
Comme deux ailes de papillon,
Il n'y a rien de plus beau à voir dans le ciel,
Que nous deux dans le battement de nos ailes,
Au rythme de notre amour, ardent comme le soleil !

Ebène :P