L'épée d'Azoul
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La hache de mon père
03 mai 2008 - 06:54
La hache de mon père
Elle me va comme un gant
Que j'enfile à l'envers ?
Depuis que je suis grande
La hache de mon père
Elle me va comme un gant
Un gant jeté à terre
Par des anges savants
Qui sauraient comment faire
La destiné des gens.
La hache de mon père
Comme un gant elle me va
Quand parfois il me serre
Je le prends dans mes bras...
Pas le gant ! mais mon père
Et je lui dis tout bas,
" ta hache, mon papa
Elle me pèse parfois
De tout l'amour du monde
Elle fatigue mes doigts
Mais tant que la terre s'ra ronde
Cette hache papa,
Je la porterais sans honte
Un peu comme une croix
Une croix de bois
Une croix de fer
Et si un jour je mens
J 'finirais en enfer "
La hache de mon père
Elle me va comme un gant
Relevé de par terre
Pour défier le temps
Et le combattre en duel
Chaque matin au champ
Une humanité cruelle.
La hache de mon père
A un manche en bois blond
Une volonté de fer
Qui dans ma vie met le plomb
Qui me garde par terre
Quand mon cœur fait des bonds.
L'épée d'Azoul
A Tendre
03 mai 2008 - 05:04
A tendre
Le fil de mes jours
Entre amour et patience
Entre départ et retour
A tendre
Les paumes de mes mains
Qui se voudraient caresses
Et qui ne retiennent rien
A tendre
Mes regards vers le ciel
D'où viendront des promesses
Qu'on voudrait providentielles.
A tendre
Mon cœur dans le temps
Qui grignote mes jours
Et fuit comme le vent
A tendre
Le fil de ma vie
Sur l'arc de ton inconstance
Et ne rien faire
Qu'attendre.
L'épée d'Azoul
Je partirais
29 mars 2008 - 11:28
Je partirais
Mes pas m'envoleront
J't'emporterais mon coeur
toi et moi nous irons
Bien au delà des peurs
Qui nous gardaient l'un l'autre
Etrangers en souffrance
Qui nous faisaient apôtres
De notre indifférence.
Nous franchirons les mers
Qui noyaient nos espoirs
Que des vagues commères
balayaient tous les soirs.
Vient mon coeur nous irons
Bien loin des villes grises
De leurs bruits, des jurons,
Et de leurs marchandises.
Il faut oublier mon coeur
Les tortures quotidiennes
Qui mêlaient dans l'erreur
Et ma vie et la tienne.
Quand tous deux nous n'étions
Qu'Ã combattre la haine
Et dans la négation.
Ne tremble plus mon coeur
Je te dirais des fontaines
A l'aimable fraîcheur
De montagnes lointaines
Nous traverserons le temps
D'un printemps éternel
Nous fleurirons enfants
Notre âme sera belle.
Nous sécherons nos larmes
Aux souffles infinis
Dans le vent de ces âmes
Qui nous ouvrent la vie.
Viens mon coeur je t'emporte
Par delà les nuages
Franchir la dernière porte
Qui nous sépare des anges
L'épée d'Azoul
Mes pas m'envoleront
J't'emporterais mon coeur
toi et moi nous irons
Bien au delà des peurs
Qui nous gardaient l'un l'autre
Etrangers en souffrance
Qui nous faisaient apôtres
De notre indifférence.
Nous franchirons les mers
Qui noyaient nos espoirs
Que des vagues commères
balayaient tous les soirs.
Vient mon coeur nous irons
Bien loin des villes grises
De leurs bruits, des jurons,
Et de leurs marchandises.
Il faut oublier mon coeur
Les tortures quotidiennes
Qui mêlaient dans l'erreur
Et ma vie et la tienne.
Quand tous deux nous n'étions
Qu'Ã combattre la haine
Et dans la négation.
Ne tremble plus mon coeur
Je te dirais des fontaines
A l'aimable fraîcheur
De montagnes lointaines
Nous traverserons le temps
D'un printemps éternel
Nous fleurirons enfants
Notre âme sera belle.
Nous sécherons nos larmes
Aux souffles infinis
Dans le vent de ces âmes
Qui nous ouvrent la vie.
Viens mon coeur je t'emporte
Par delà les nuages
Franchir la dernière porte
Qui nous sépare des anges
L'épée d'Azoul
Désespérance
24 mars 2008 - 07:34
Aimer
Retomber en enfance
Pleurer
Presque comme en silence
Crier
D'abord sans faire de bruit
Hurler
Dans mon cœur en potence
Prier
Un impossible espoir
Aimer
D'un amour bien trop fier
Pleurer
Pour abreuver l'désert
Crier
Pour faire croire à la vie
Hurler
Aux étoiles qui se perdent
Prier
Et ne croire qu'aux abîmes
Aimer
Jusqu'à la déchéance
Pleurer
Comme pleurerait un chien
Crier
A la nuit mes douleurs
Hurler
Toute mes désespérances
Prier
Pour n'être plus rien
Aimer
A n'être plus qu'amère
Pleurer
Jusqu'à l'assèchement
Crier
A faire trembler la foi
Hurler
A défaire le néant
Prier
A me broyer les doigts
Aimer
A essouffler le vent
Pleurer
Les ombres de mes larmes
Crier
A n'être plus qu'un son
Hurler
Projeter mes entrailles
Prier
Pour n'être plus vivante
Aimer
A déchirer mon âme
Pleurer
Et déposer les armes
Crier
C'est bien toi le plus fort
Hurler
Ne plus vouloir être femme
Prier
Pour que vienne la mort
L'épée d'Azoul
Je t'aime
22 mars 2008 - 03:00
Quand les étoiles touchent
De mes nuits sans sommeil
Le doux voile de mes couches
Que tes doigts émerveillent,
Je sens monter en moi
Comme un inaccessible,
Un impossible émoi
Qui me laisse dans le vide,
Suspendue à ta bouche
A tes mains à ta voix,
Et qui lorsque tu me touches
Implose de milles joies.
Puis du fond de la nuit
Dans mes bras qui retiennent
Le temps l’espace et l’ennui
Je sens ta peau contre la mienne
Et nos âmes à jamais réunies.
L’épée d'Azoul