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Saifoudine Samad Sylvain

Inscrit(e) : 04 avril 2008
Hors-ligne Dernière activité : oct. 20 2009 07:29

Publications sur Toute La Poésie

Poème du demeurant

04 septembre 2009 - 03:34

03/09/09

16h25







Poème du demeurant.



Je suis

Colère !

Je dois être

Ivre.








J'entonne mon répons névrotique ,hilare,

Ici et là,

Tu frémis?




Maudite, tourne toi , le vent acerbe souffle , souffre et enveloppe les petites choses que j'ai trouvé dans ton esprit caustique. Tourne toi, car il emporte avec lui la glaire que j'ai craché en l'air.

Tourne toi et remercie le de te garder au regard des autres , pure, car




Je suis

Colère !

Je dois être

Ivre.




Voici ce que m'inspire le doute,

L'abominable doute qui s'immisce dans le rire du dément,

Un étrange frisson me parcours, je vois partout des dents,

J'entends les cris gutturaux des chiens qu'on dépèce vivant

Pour s'être battus en joute

A l'appel de la nuit immonde et gaie.




Je me fais fou.




Le sang s'est figé ,

dans l'oubli du couteau.



Pour que demeure dans ta mémoire le requiem de cette chienne de vie,



Je me fais le fou,

Car je sais, Je suis

Colère!

Je dois être

Ivre.

La nuit est une affaire de regard...

07 octobre 2008 - 10:30


7 octobre 2008

11:19








La nuit est une affaire de regard ; le bruit est une histoire de hasard.


Grondent

les cordes

emmêlées à tes cils ;

Crépitent

les pierres

posées sous tes pieds ;


La nuit est tombée.


Dirige ton regard

au sol, un vent

fige le son

langoureux

de ton gémissement.


Baisse les yeux!


Femme-diapason

qui a fixé le la féminin,

ayant fait vibré le fil et la pierre,

avant de laissé choir son regard

sur ma vie

je te honnis.


Elle est par terre.

Coucou

06 octobre 2008 - 11:17

J'avais perdu le goût d'écrire et de lire...
M'enfin bon me revoilà prêt à vous lire
et accessoirement je viens de reprendre la plume

à bientôt

06/10/2008

12:04



Il t'a plu.

Qui? Le ciel

t'a laissé pleuvoir.


Tu m'as plu.

Petite goutte de femme-rosée que j'ai bu de mes yeux, bonne poire

Peau miel.


Il t'a plu.

Qui? Le ciel, mon ange,

t'a laissé pleuvoir ce matin de rentrée.


Et mon cœur a chu,

en jouant avec ton trousseau orange,

et ma tête a su, toute fatiguée,

qu'il pleut sans nuage, au grand jour,

une averse d'amour.


Orage.

Qu'on la pende

28 mai 2008 - 09:55

27/05/08

22h48


Qu'on la pende

cette veuve au mur.

Je l'exècre, toute menue qu'elle est, toute femme (incroyable) qu'elle est, pour m'avoir fait fou.

Fou et sadique.

Qu'elle batte l'air

de ses pattes maigres.

Je l'abhorre, cette femme-araignée, veuve au vent, dont la toile suinte du suc de mes coeurs anhilés.

Il m'importe.


Qu'on la pende.

Je me vengerai des autres.



je bois

16 mai 2008 - 10:26

16/05/08

22h48










Je bois.

C'est vrai.

Je me drogue,

je me soulage.


J'ingère

de l'acide phosphorique,

du caramel,

de la caféine,

des extraits végétaux,

et du sucre.


Surtout du sucre.


Tout cela dans une bouteille pas plus petite

que ton demi.

Rouge à l'extérieur pour moi,

rouge à l'intérieur pour toi.


Oui je bois,

quand c'est bien frais.


Tu te réchauffes

je me rafraîchis.


Et pourtant, nos mondes s'imbriquent.

Toi, le vieil imbu sur les quais de Seine,

Jeûneur,Gêneur,

artères bouchés devant les eaux

boueuses,

crachant ta glaire à la face des mouettes rieuses.


Moi, le jeune imbu qui gène,

artères bouchés devant ma console

- vidéo

diabètique

et gros,

ou plutôt obèse

affichant mon gras au visage

de notre société moqueuse.


Et tandis que s'éloignent les badauds hirsutes,

un mince

filet de bave s'écoule

de nos lèvres immenses.




Toi tu pues

le vin de l'âme déchue

les effluves au vent.


Moi je suppure

le sucre du ventre militant

assis entre quatre murs.



Oui je bois,

quand c'est bien frais.


Tu te réchauffes

je me rafraîchis.