C'est alors que la Nuit percha son monocle lumineux à la cime d'une forêt
Sur son visage sombre vint se poser une pluie de poussière ocre
Les nuages sortis de l'Usine se perdirent et périrent dans une arrière-cour
A l'ombre d'une toiture aux pignons brûlés
Et de la plaine où jadis picoraient les moineaux
Se querellent des corbeaux vernis
Pour les doux arômes de notre chair au repos
Sacha Tova
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Les Moments Aveugles
11 avril 2008 - 07:43
Les Lumières
11 avril 2008 - 07:41
C'est bizarre comme quoi des fois c'est dans la Nuit que tout devient plus clair, avec des larmes en guise de pardon destinées à un Etre invisible .
Combien de fois les promesses nous ont conduite proche de la cime des arbres, sous une chevelure lumineuse...
Que reste t'il de Toi, mon Orion?
La Vie est comme une villle entourée de collines, le point de vu diffère suivant l'endroit où on est placé; Dieu que la Ville est belle sous un apparat de Lumière, mais Dieu qu'elle est laide sous la fausse lumière des réverbères..;
En pauvre papillon de nuit, on s'approcha trop près de ces astres artificiels pour se consumer doucement au côté de la Douce Illusion qui berça nos vies...
Combien de fois les promesses nous ont conduite proche de la cime des arbres, sous une chevelure lumineuse...
Que reste t'il de Toi, mon Orion?
La Vie est comme une villle entourée de collines, le point de vu diffère suivant l'endroit où on est placé; Dieu que la Ville est belle sous un apparat de Lumière, mais Dieu qu'elle est laide sous la fausse lumière des réverbères..;
En pauvre papillon de nuit, on s'approcha trop près de ces astres artificiels pour se consumer doucement au côté de la Douce Illusion qui berça nos vies...
La Nuit de Fin du Monde
11 avril 2008 - 07:39
Dans le Rouge du Soir Apparait
Sans se faire pardonner le filtre Filandreux des
Astres crasseux La lumière sotte des Réverbères
Qui guettent de l'Oeil Absent nos mains plongeant dans la Cendre
Oui nous déterrons les Morts pour les débaîllonner Les
Morts ressemblent
Aux vivants Lorque la Terre Tremble
Muets comme des tombes et les yeux Vides
A cette Nuit je m'en remets, les Morts ressembleront aux
Vivants et les Vivants ressembleront aux Morts La
Nuit est Rouge Dieu qu'elle est Belle la Rouge
Dieu qu'elle est belle La nuit
Sans se faire pardonner le filtre Filandreux des
Astres crasseux La lumière sotte des Réverbères
Qui guettent de l'Oeil Absent nos mains plongeant dans la Cendre
Oui nous déterrons les Morts pour les débaîllonner Les
Morts ressemblent
Aux vivants Lorque la Terre Tremble
Muets comme des tombes et les yeux Vides
A cette Nuit je m'en remets, les Morts ressembleront aux
Vivants et les Vivants ressembleront aux Morts La
Nuit est Rouge Dieu qu'elle est Belle la Rouge
Dieu qu'elle est belle La nuit
L'Heure
11 avril 2008 - 03:36
Une heure une heure être
Seulement ce temps
Etre une heure une heure durant
Ce temps au loin
Pendant l'heure une heure durant
A la potence de nos Aïeux
Au cri de l'heure qui s'étend
Et fait mourir les blés
Une heure une heure être
Seulement pourquoi et au combien
Ce temps d'être loin de l'heure qui
Dure
Une heure durant ce temps
A creuser sans le souffle
Pendant l'heure une heure durant
A la potence de nos Aïeux
Au cri de l'heure qui s'éprend
De l'éphémère du temps qui
S'étend sous les cils et l'Âme se détend
Etre une heure une heure durant
Ce temps au loin
Pendant l'heure une heure durant
A la potence de nos Aïeux
Au cri de l'heure qui s'étend
Comme le corps dans le béant
Dans l'humide de la Terre à l'abri du temps
Au cri de l'heure qui s'étend,
Etre une heure une heure durant,
Le temps passe les pieds devant,
Etre une heure une heure durant,
Le temps qui passe et jamais ne nous attend...
Seulement ce temps
Etre une heure une heure durant
Ce temps au loin
Pendant l'heure une heure durant
A la potence de nos Aïeux
Au cri de l'heure qui s'étend
Et fait mourir les blés
Une heure une heure être
Seulement pourquoi et au combien
Ce temps d'être loin de l'heure qui
Dure
Une heure durant ce temps
A creuser sans le souffle
Pendant l'heure une heure durant
A la potence de nos Aïeux
Au cri de l'heure qui s'éprend
De l'éphémère du temps qui
S'étend sous les cils et l'Âme se détend
Etre une heure une heure durant
Ce temps au loin
Pendant l'heure une heure durant
A la potence de nos Aïeux
Au cri de l'heure qui s'étend
Comme le corps dans le béant
Dans l'humide de la Terre à l'abri du temps
Au cri de l'heure qui s'étend,
Etre une heure une heure durant,
Le temps passe les pieds devant,
Etre une heure une heure durant,
Le temps qui passe et jamais ne nous attend...