atchum

Il aime les beaux mots, les fruits juteux

Il ironise beaucoup, taquine et abuse

De ce qui est bon

Il a raison

Il est inimitable dans sa façon d'écrire

Je lui pardonne ses vilains mots

Qu'il me pardonne mes mots médisants

Nous sommes ce que nous sommes

Et pas ce que l'on croit être

On a besoin d'être aimé

Mais on est incapable de s'aimer sois- même



Bibi, je te demande pardon

Les violettes.
in fine -locomotive-

Craie sur la rive
estuaires trempés de bruyère

l'éloge à soif
soif de soc
de possession rauque
-marées en respiration-

tu portes en bandoulière
les cris de tes désordres
coups d'artères
racines apoplectiques
flots
tarés au passé interdit

Tu crois licencier le monde
poser le soir
à ton chevet -des épouvantes- charités
de l'éternité