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Praline

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Hors-ligne Dernière activité : juil. 03 2008 08:25

Publications sur Toute La Poésie

Le témoin de la cour

03 juillet 2008 - 07:54

Toi, amoureux de lui
et lui qui ne voit tes atours
Et moi qui vous poursuis
me fais le témoin de sa cour.

Croît, à petits pas, petits
et qui emprunte des détours
A trois, et petit à petit,
nous attendons l'aube du jour.

Proie, lançons l'avis
que tu recherches le grand amour
mais ploie sous le défi
de ces essais qui durent toujours.

Ma foi, mais bon dieu OUI
c'est la raison qui nous entoure
Car roi des gens d'ici,
tu règnes en maître sur nos velours

Croix, qu'on porte sans bruit
régler nos comptes à rebours
Etroits, tous ces conduits,
échapatoirs de nos tours.

Glas, sonne aujourd'hui
pour atténuer nos tambours
Débats qui se rallient
et qui emportent nos discours.

Que la vie...

03 juillet 2008 - 07:45

Que la vie vous emmène
aux hazards des sentiers
et qu'au bois de nos chênes
vos années puissent compter.

Voyages qui se déchaînent
racines entrelacées
comme ces mots que l'on sème
au vert de nos pensées.

Que l'Amour vous emporte
à tout vent, à tout gré
et qu'au bois de nos portes
un jour, il puisse frapper.

Qu'on vous ouvre sans escorte
sans tapis dérouler
mais qu'apparaisse si forte
la joie de vous trouver.

Justificatifs

16 mai 2008 - 08:04

On justifie nos actes
on s'endort en échos
et dans nos tabernacles
on enferme nos héros.

On se délecte encore
de ces temps assassins
On rajeunit l'aurore
du destin de nos mains.

Toi, tu sais que je t'aime
Moi, je ne le sais plus
Variations sur ce thème
Réflexions continues.
Toi, tu sais que je t'aime
Moi, je ne le vis plus
Réflexions sur ce thème
Variations continues.

Le fer de nos armures
qui se moulent à nos corps
et protège nos ramures
de prendre enfin l'essor.

On se ment à soi-même
On se cache, et pourtant
On dit tout d'un ton blème
On ne ment pas vraiment.

Moi, je sais que je t'aime
Toi, tu ne le peux plus
Poursuivons sur ce thème
des recherches continues.
Moi, je sais que je t'aime
mais que je n'en peux plus
de poursuivre un dilemne.
C'est la vie, continue !

Et nos bras s'entrecroisent
et se défont soudain.
C'est le prix de l'ardoise
de nos matins calins.

Quand s'entrechoque l'échine
qui s'accroche à nos peurs.
L'avenir se dessine
on promet le bonheur.

Rouge Chaperonne

15 mai 2008 - 07:43

C'est si bon de vous voir
Attablée dans un coin
Reflets dans le miroir
Pour sceller le destin
Vous êtes venue seule
Flirter avec les hommes


Drapée dans un linceul
D'une fine pluie d'automne
Toute de rouge vêtue
La coiffure en matronne
Vous êtes si menue
Que cet air vous chaperonne


Votre bouche grande ouverte
Vos rires s'en échappent
Et pourtant si discrète
Vous portez cette écharpe
Car tout ce jeu joué
Ce déballage d'horreur
Ne vous colle, ne vous sied
Vous faites une belle erreur


Suis-je vraiment donc le seul
A lire derrière les lignes
qui en affront s'endeuillent
De tant de sens indigne ?
Je suis bien trop timide
Pour oser m'avancer
Vous êtes si torride
Je ne peux espérer


J'aspire une bouffée
De fumée et d'alcool
Besoin de me forcer
Comme reprendre à l'école
Je tente une percée
Entre ces mâles abruptes
A petits pas serrés
Mais je me sens caduque


Voilà qu'on me bouscule
Qu'on me marche dessus
Je flanche, je bascule
Et je me sens à nu


Alors, je me rétracte
Et observe de loin
La violence de vos actes
Et je n'en pense pas moins.

Je t'attends

05 mai 2008 - 08:16

L'attente s'en va
quand toi tu viens
un court instant.

L'attente revient
à contre temps
mais ce n'est rien.

Il n'y a pas tant
d'attente que ça
quand je t'attends.

T'attendre comme ça
ça passe le temps
mais ça tanne tant.

Quand tu t'étends
tu prends ton temps
tanpis pour moi.

un temps latent
ça dure un temps
puis tu t'en vas !