À jours à jours d'Autre
Ô société amère muse craquelée
Marelle morte de l'Ether
Liqueur d'alambique et de guerre
Comme une langue écarlate sur un sablé
À jours à jours d'Autre
À d'autres boissons d'habitude
Et à d'autres qui nous renverseront les Suds
Embaumeront ces traders d'allergies
Qui nous font boire des couleuvres et des cris
À jours à jours d'Autre
La poudre a noirci tant des nôtres
L'avenir a coulé pour les bombes
Et Chrysler marche dedans sa tombe
C'est un monde qui surprend l'autre
À d'autres à d'autres jours
Une île c'est un grain de beauté sur la mer
Et d'île il n'y en eut jamais qu'une
Solitude d'une hymne à l'envers
Patrie porte du rêve abricot sans lacune
À d'autres à d'autres jours
Cuba Bérézina des libéraux
Ou ventre à terre le gusano
Qui voudrait La Havane à sucre à sang
Cuba est une île cinquante ans
À jours d'autres jours
Il n'est pas de question d'utopie
Ni d'idéal à vérité
Oh je sais bien les vitres sans buée
Mais l'embargo on l'amnésie
À d'autres jours d'Autre
Oui mais je dis l'île m'est phare
A peine une baie des cochons fait cauchemars
A peine peur me prend en gage
Que Cuba sagace comme les Rois les Mages.
Paria rouge
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À jours à jours d’Autre
19 août 2009 - 10:39
Juillet-Gueule-De-Prose
24 juillet 2009 - 05:43
Juillet-Gueule-De-Prose
Juillet est un peuple de non-lutte. L'amour s'y consent veuf et prend les proportions du roc et de l'embolie. La terre n'a rien à dire et de Manille ou Zanzibar, rien ne vaut un ami à colorier ou ta peau à feuilleter, comme une pâte brisée.
Juillet est un peuple de non-lutte. L'amour s'y consent veuf et prend les proportions du roc et de l'embolie. La terre n'a rien à dire et de Manille ou Zanzibar, rien ne vaut un ami à colorier ou ta peau à feuilleter, comme une pâte brisée.
Ventru ou l'Expression
23 juillet 2009 - 10:59
Ventru ou l'Expression
La Tour Eiffel vogue sur une mer de paons
Qui, croyant faire la roue ne montrent que leur cul
Blond à la paresseuse Académie des vents
La Culture grabataire hulule à Beaubourg
Ses sinistres dents de scie saisissent Ventru
Fuyant les murs l'amour et les ballets de Cour
Ventru vient à travers les secs chignons de feuilles
Qui pestent comme une écume de boulevard
Ventru court vers les Halles, le granit, les écueils
Et le beuglement des autos noirs l'amenuise
Pauvre Ventru qui veut s'esseuler dans un bar
Ah ! Que le rhum, la bière et la magie l'enduisent...
Mais oui car la lune bientôt allait éclore
Des ribambelles de chaleurs et d'artifices
Les cafés crèveront d'accordéons sonores
Et tous les verres tinteront de leur silice...
La Tour Eiffel vogue sur une mer de paons
Qui, croyant faire la roue ne montrent que leur cul
Blond à la paresseuse Académie des vents
La Culture grabataire hulule à Beaubourg
Ses sinistres dents de scie saisissent Ventru
Fuyant les murs l'amour et les ballets de Cour
Ventru vient à travers les secs chignons de feuilles
Qui pestent comme une écume de boulevard
Ventru court vers les Halles, le granit, les écueils
Et le beuglement des autos noirs l'amenuise
Pauvre Ventru qui veut s'esseuler dans un bar
Ah ! Que le rhum, la bière et la magie l'enduisent...
Mais oui car la lune bientôt allait éclore
Des ribambelles de chaleurs et d'artifices
Les cafés crèveront d'accordéons sonores
Et tous les verres tinteront de leur silice...
Urbanisme
21 juillet 2009 - 05:22
Sur la pelouse scarifiée,
Où l'ombre du Soleil griffonné
Éclaire le bitume du poète
Dont la Cité singe la silhouette,
Voilà Apollinaire
Coiffé de lourdes mottes de terre
Le ciment sable frais que j'aime coule
Par les yeux de ma Bastille qui roulent
Dehors les grèves sondent la vie
Marchons marchons je t'en prie
La télévision ne voit pas le coeur des pierres
Ni l'enfer qu'elle recouvre de son lierre
L'avion embrasse l'oiseau à tire-d'ailes
Et vient dans son pays mouiller l'arc-en-ciel
Derrière le mur ahuri des possesseurs
Les indigènes entendent clocher l'heure
Honduras, les rats d'olive nichent les toîts
Avant qu'une marche d'écharpe ne les broie
La fatigue emporte ma vue loin des dunes
Et ma gorge ne boit plus l'Èbre et la lune
Lions l'urbanisme de l'amour et les feux
De classes et d'étain mielleux;
Je prédis victoire à ceux qui vont sourire
Il n'y aura donc pas de bonheur de cire.
Où l'ombre du Soleil griffonné
Éclaire le bitume du poète
Dont la Cité singe la silhouette,
Voilà Apollinaire
Coiffé de lourdes mottes de terre
Le ciment sable frais que j'aime coule
Par les yeux de ma Bastille qui roulent
Dehors les grèves sondent la vie
Marchons marchons je t'en prie
La télévision ne voit pas le coeur des pierres
Ni l'enfer qu'elle recouvre de son lierre
L'avion embrasse l'oiseau à tire-d'ailes
Et vient dans son pays mouiller l'arc-en-ciel
Derrière le mur ahuri des possesseurs
Les indigènes entendent clocher l'heure
Honduras, les rats d'olive nichent les toîts
Avant qu'une marche d'écharpe ne les broie
La fatigue emporte ma vue loin des dunes
Et ma gorge ne boit plus l'Èbre et la lune
Lions l'urbanisme de l'amour et les feux
De classes et d'étain mielleux;
Je prédis victoire à ceux qui vont sourire
Il n'y aura donc pas de bonheur de cire.
Juillet
20 juillet 2009 - 05:48
Par le sang des eaux du Précambrien
Par l'amour des dieux
Par l'amour des diables
Par l'amour des Hommes
Par l'Étoile du Christ de Vallegrande
Par la Terre et la Liberté
Par la barbe des barbudos
Par le Communiste et "l'Honnête Homme"
Par la misère et les fruits
Par le monde qui tourne court
Par les ongles effilochés
Par les peurs tissées sur les cabanes d'enfants
Par le boulet qui traîne son forçat
Par le doute et la haîne des voluptés
Par ma jalousie passant les ondes
Par Aragon Par Picasso
Par la charogne vierge étalée dans les jardins
Par l'impuissance exaltée de la pénombre inquiête
Par l'amour du reflet à sa créature
Par la pierre qui roulera sans gagner mousse
Par la pureté qui ride la jeunesse
Par les casernes ensablées
Par le courant électrique et les atomes
Par le ciel rouge comme un soûlard
Par l'épopée du Temps qui boit pour s'oublier
Par la vanité des zeppelins
Par Caligula luisant dans Vautrain
Par la dialectique qui joue des ricochets
Par la jonque qui s'est égarée sur la Loire
Par les paupières qui tombent comme un tombereau
Par l'huile de vidange versée dans la soupe
Par le poison des astres et les comètes vertueuses
Par le chemin de fer inexplicable où circule la vérité
Par le tango paresseux des longues patrouilles
Par ta peau cramoisie comme une patisserie
Et par le grotesque du langage et des vers,
Pourquoi ?
Par l'amour des dieux
Par l'amour des diables
Par l'amour des Hommes
Par l'Étoile du Christ de Vallegrande
Par la Terre et la Liberté
Par la barbe des barbudos
Par le Communiste et "l'Honnête Homme"
Par la misère et les fruits
Par le monde qui tourne court
Par les ongles effilochés
Par les peurs tissées sur les cabanes d'enfants
Par le boulet qui traîne son forçat
Par le doute et la haîne des voluptés
Par ma jalousie passant les ondes
Par Aragon Par Picasso
Par la charogne vierge étalée dans les jardins
Par l'impuissance exaltée de la pénombre inquiête
Par l'amour du reflet à sa créature
Par la pierre qui roulera sans gagner mousse
Par la pureté qui ride la jeunesse
Par les casernes ensablées
Par le courant électrique et les atomes
Par le ciel rouge comme un soûlard
Par l'épopée du Temps qui boit pour s'oublier
Par la vanité des zeppelins
Par Caligula luisant dans Vautrain
Par la dialectique qui joue des ricochets
Par la jonque qui s'est égarée sur la Loire
Par les paupières qui tombent comme un tombereau
Par l'huile de vidange versée dans la soupe
Par le poison des astres et les comètes vertueuses
Par le chemin de fer inexplicable où circule la vérité
Par le tango paresseux des longues patrouilles
Par ta peau cramoisie comme une patisserie
Et par le grotesque du langage et des vers,
Pourquoi ?