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sydge

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Publications sur Toute La Poésie

méandre de sentiments

30 avril 2008 - 01:43

Méandres de sentiments.

Un soir perdu dans la pénombre,

Essayant de fuir mon ombre

Pourchassant mes vestiges du passé

Mais à 21ans, mon âme reste brisée

Sur un long fil j avances

Mais pas à pas ma vie danse

Et m envoie valser en tous sens

Je reste je m agrippe

Car il est temps que je résiste

Les baisers, les sourires, les caresses

Ces choses me semblent vieillir

Ta peau, ton tempérament

Pourtant ca fait longtemps,

Je te jure, toi et moi j ai fait le deuil

D une histoire fusionnelle

Mais la maintenant, lorsque je reviens dans le présent

Je me sens bien seule

Notre histoire était belle et passionnelle

Sur ce mince fil, j essaie de maintenir mon équilibre

Mais au moindre soufflement je tomberai

Comme un bateau en tempête qui chavire

Dans un tourbillon de sensations

Positives ou négatives je me laisserai engloutir

Oui j ai eu d autre hommes

Oui j ai effleure d autres peaux, senti d autres odeurs

Embrasser d autres lèvres, caresser d autres corps

Mon cœur a de maintes reprises vibre et chavire

D autre sens j ai goute

Mais toi y a rien à faire t es encre

Marque comme à l indélébile

Qu’il serait bon de te revoir

Histoire d être au courant de la vie

De l homme que j ai le plus aime

Vraiment j ai besoin de me souvenir

Du temps ou ma fougue et mon insouciance

Me dominait royalement, intégralement

Plus belle j étais, plus sauvage aussi

Fidele a mes idéaux, bravant l autorité

Voulant rester libre de mes mouvements

Est- ce tout cela que tu as aime chez moi ?

Mon caractère enflammé et entier

Oui je pense et moi aussi, c est ce qui m a plu chez toi

Ton indépendance, ta beauté racée

Même ton arrogance me faisait craquer

Mais lorsque nous étions tous les deux seul dans l hémisphère

Patient tu devenais, tendre, romantique, compréhensif

Et puis ta fougue, cette commune envie de s évadé

Une trop grande soif de liberté

Bon, le parfum de nostalgie me quitte

Mais on se retrouvera

Car dans les méandres des sentiments, les histoires ne finissent jamais. Le 09/10/2006 Liège

vague a l ame

30 avril 2008 - 01:40

Deux heures du matin et je te revois au loin

Un sourire, deux yeux très bruns, m’invitent à revenir dans le passé

5ans c est déjà si loin et pourtant t’es ancré

Une histoire unique et irréelle qui m’ensorcelle encore

Ta peau, ces mille frissons ressentis, ce million d’émotions

Un millier de larmes versées

Des milliards de regards qui nous ont soudés dans un espace

Qui a prit forme et nous a abandonnés

Ces bois, ces lacs ou nous nous sommes fusionnés

Pensant être unis et scellés pour l’éternité

Mais la réalité nous a vite rattrapés

Elle a gagné mais je conserve ces journées

Encrés au fond de moi, préservant ces souvenirs

Comme un trésor, et partant encore a sa recherche

Je suis jeune et pourtant, mon âme est en veille

Elle restera a jamais blessée du manque de toi

Un dixième de seconde a suffi, un jeu de regards

Et débuta notre belle histoire

Juste quelque mois ou je n ai vécu que pour toi

Voila a quoi aimer peut se résumer parfois…

Vie,volée

30 avril 2008 - 12:50

Fait le lundi 7 janvier 2008 à 1 h 04.



Vie Volée, Enfance Arrachée.





Deux yeux sombres scrutent la nuit,


Effrayés de ce qu'ils découvrent.



La peur, la souffrance, les cris,



La vie est loin d'être tendre par ici.



Et dès son plus jeune âge,



La vie lui ouvre son éventail d'horreurs.



Né dans un pays en guerre,



Il ne peut que regarder saisi d'angoisse et apeuré.



Ne lui a-t-on pas dit, les hommes sont gentils mon chéri?



Lui qui n'a pas choisi de vivre ici,



Se demande pourquoi les hommes s'entretuent?



Et pourquoi tout le monde à faim?



Et pourquoi leurs corps sont ensanglantés?



Telles sont les questions que se posent un gosse de 6 ans!



Tout ça pour des opinions et des combats qui ne le visent pas,



Et dont il ne devrait même pas connaître l'existence à son âge.



Il n'est pas seul, ils sont des milliers à payer le prix de la haine des hommes,



Qui sont a l'origine de ce chaos.



Dont il est une victime parmi tant d'autres,



La hargne et les divergences des hommes se nourrissent de sang.



Alors que pour lui, gambader aisément sans risque de mourir serait un rêve,



Pouvoir vivre ses heures d'enfants insouciants.



Mais des bombes et des morts l'ont propulsé dans un monde d'adultes,



Son regard triste vague d'un corps déchiqueté à un autre.



D'un mur taché de rouge à un autre,



Une couleur qui en d'autres circonstances symbolise l'amour.



Avançant dans ce bain de sang il croisa et entendit,



Des regards apeurés, des hurlements de douleur, des cris, des insultes.



Sa peau mate est couverte de poussière blanche,



Qui proviennent des briques du mur que l'on vient de faire exploser a ses côtés.



A cet enfant là et à tous les autres j'aimerai leur dire,



Que la haine et la souffrance ne résout rien.



Et qu'il ne doit jamais prendre ce chemin,



Qu'il existe un monde ou d'autres paysages paisibles et d'autres visages respirent la bonté.



Et seront capable de panser ses plaies physiques et psychologiques bien plus douloureuses,



Car les fêlures de l'âme sont profondément encrées.



Qu'il doit garder espoir en la race humaine.



Car il n'à côtoyé jusqu'a ce jour que les rebus de la société,



Et si il survit, qu'il utilise ce vécu dramatique à bon escient.



Et peut-être ce gamin parviendra t-il à conserver son innocence,



Et à maîtriser sa rébellion et sa rage contenue.



A lui, que je visualise parfaitement grâce aux journaux et reportages,



Tenez bon et gardez espoir.



Je te l'accorde, cela m'est facile à dire mais c'est le seul mot,



Qui pourra te permettre de tenir au péril de ton enfance et de ta jeunesse.



Moi, qui écris ces lignes de Belgique où la guerre ne fait pas rage,



J'ai une pensée pour toi et si un jour il m'est donné l'honneur de t'aider.



De quelque façon que ce soit et bien je te le promets, j'agirai dans la mesure de mes moyens,



Naturellement je n'ai pas le pouvoir de révolutionner le monde, mais y penser est déjà précieux.





A vous orphelins, victimes, vous à qui les hommes ont arraché vos sourires, vos vêtements, vos parents et a l'occasion vos membres,

Je pense à vous