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Eglantine

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Publications sur Toute La Poésie

Cachons-les.

27 juillet 2014 - 10:05

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D'accord. Avec tes légos, on fera un château fort. 

On y mettra tes frères. 

Pas le mien, je l'ai perdu le mien.

Mon tout petit frère n'avait pas de château lui. 

Il a dit je m'en vais, il n'est plus revenu. 

Ce n'est rien tu sais, on ne peut plus pleurer. 

C’était il y a longtemps, et tu n’étais pas né. 

 

On peut faire une tour à ton petit château. 

Un petit coin d'amour, on y mettra papa. 

Pas le mien, il n'est pas vraiment là. 

Il est trop occupé, il ne sait pas jouer. 

Ca ne fait rien tu sais, parce que je t'ai trouver.

Ils me suffisent tes rires depuis que tu es né. 

 

On ne feras pas de pont si ça ne t'embête pas. 

Ou à peine une porte, toute petite, bien cachée. 

En tout petits légos que personne ne voit

ou juste une princesse qui viendrait mais pour toi.

Le bonheur ça se garde, on l'a bien mérité

On aura mis des heures à tout bien installé. 

Un week end à la mer

26 juillet 2014 - 09:50

 
 
Je m'en vais ce matin pour ne plus te penser
 Un week-end a la mer pour oublier ton nom
 Parce qu'il frappe dans ma tête comme un rêve inutile
 et qu'au fond de ce drame on ne tient plus qu'a un fil. 
 
 J'ai promis comme tu sais de te laisser un peu 
 de m'enfouir dans le sable, de rigoler pour deux
 sans penser que peut être tu viendras dans mon ventre
 si je ne t'attends plus, s'il faut que je te mente
 
 J'ai emmené avec moi dans un coin de mon sac
 sans le dire a personne , comme un triste secret
 un roman que  j'abîme depuis déjà tant de larmes
 quand j'y plonge sans le lire juste pour m'y cacher.
 
 Il y aura bien du monde ce week-end à la mer
 il y aura ton oncle et sa femme bientôt mère
 sur un bout de serviette malmenée par le vent
 nous dirons bons menteurs que nous avons le temps.
 

la jupe de fille

30 mars 2011 - 09:22

Image IPB

Lui, cherchait sans doute du réconfort
un jeu qui tournait mal et le jupon servait.
Maman criait contre les garçons bien trop forts
qu'on laisse en douce son beau moineau ébouriffé.

Lui, c'est un poête, un homme cruel ou bien de lettres
c'est sa couleur qui lui à plut, quelque chose dans la forme
un contour qui volait, il ne sait même plus en fait.
Depuis, il l'a foule de ses pieds, laisse la fille le pleurer peut être.


Lui, il ne l'aime plus depuis longtemps...
Ca remonte à l'enfance ou bien qui sait, à d'autres cieux.
Les jupes des filles, ces chateaux gris inavouables
ont bien souvents maudits ses amours fous non désirables.


Lui, garde tout en lui le mouvement d'une jupe d'été
il faisait chaud, il s'en souvient mais ne peux dire en quelle année
les jolies choses ont toutes une fin, il ne dit pas d'où elle venait.
Nous repartons quand il s'endort, le sourire doux d'y repenser.

Pensée féline

27 mars 2011 - 08:31

Je riais c'est vrai, j'avais ce talent là
d''oublier comme jamais, pour un mot, un éclat
tes sombres amertunes et tes coups de trafalgar.
Je me souviens surtout de ce dernier moment
du chat qui est venu soutenir mon regard
J'ai sept vies, disait-il et je ris de la tienne
Si unique, si fragile, une pelote de laine.

mauvaise TP

31 août 2009 - 09:52

[url="""]Image IPB[/url]

Je voudrais vous jeter des tas de plumes à la figure
au lieu de vous étouffer sous la mienne
je laisserai cette page vide pour vos injures
quelques choses pour vous qui m'en voulait à peine
Je voudrai pouvoir vous dire que je le ferais
promesse en l'air, je m'accroche trop à mon papier
je me laisse vous dire que j'aimerais bien m'en aller
sans fioritures, sans même une de ces ratures négociées
je suis encore sûre qu'aprés ce temps

je reviendrais vous chercher...