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Greenangel

Inscrit(e) : 02 mai 2008
Hors-ligne Dernière activité : mai 11 2008 09:07

Publications sur Toute La Poésie

« Tous les jours… »

11 mai 2008 - 09:07

Tous les jours en me réveillant,

Les yeux du soleil m'accueillent,

De ce regard fort impatient,

Qui n'ose franchir le fin seuil

De ma porte de blancs glaïeuls.

Et qui, les jours les plus sombres,

Etire bien un sourire,

Sur mon rond visage d'ombres,

Où la lumière vient mourir,

De cet air mélancolique

Eclaire bien nos répliques

Ou cinglantes et vibrantes,

Ou défiantes et aimantes,

Et qui toutes enivrantes



Viennent régler les mal-ententes.



Greenangel

Rêve

11 mai 2008 - 09:03

Très longtemps j'ai marché,

Dans les champs dans les prés,

Pour trouver l'âme sœur.



Après vingt ans passés,

Je crois avoir trouvé,

Rose tell une fleur.



Les cheveux blonds de blé,

Les yeux écarquillés,

Les doigts qui s'effleurent.



Et lorsque je la vit

Je restais indécis

Devant cette beauté.



Un jour elle disparût

Devant moi : je n'y crût,

Je me suis réveillé.



Réveillé dans un champ,

Vide et laissé en plan

Je le sais : j'ai rêvé.



Pieds noyés dans le blé

Je repars, je suis niait

Ma belle s'est envolée…

A une femme

04 mai 2008 - 02:56

Belle femme que j'ai aperçue dans la rue,

Je vous ai croqué du regard un de ces jours,

J'ai été frappé par la foudre de l'amour,

Qui devant le monde a mit mon cœur à nu.



Et avec votre doux parfum de liseron,

Qui me fit perdre la tête, je devins fou ;

En quelques secondes, de votre parfum saoul,

Et je pensais que du ciel vous étiez le don.



Votre jupe de soie pourpre, fine, belle,

Etait de la couleur de mes luisantes joues,

Qui de votre regard avaient le parfait goût,

Je ne rêvais que de vous, douce donzelle !



Vos longs cheveux de blé et vos profonds yeux verts,

Firent faner ce désespoir qui me hantait,

Firent revivre cet amour qui dévorait,

Mon cœur, et qui fit fleurir ces désirs divers.



Mais alors j'aperçu cet homme qui vous pris,

Par la main, la hanche, doucement vous saisis,

Et je compris qu'il était le seul obstacle,

A notre union non-déclamée par l'oracle.



Discrètement dans votre dos je m'esquivais,

La Tristesse, de mon âme se saisissait,

Et des larmes de mon cœur, mes os se glaçaient,

Alors que vers cet inconnu, seul je marchais…



Greenangel

Aurores Boréales

03 mai 2008 - 10:52

Ombres éclatantes au pays obscur,

Jets de lumière dans la nuit qui dure.

Brillants de mil et un feux un court instant

Restent dans les mémoires des années durant.



Lumières suprêmes et dominantes,

De couleurs rouges, jaunes ou oranges,

Et toutes en rondes et toutes dansantes

En permanence de couleurs elles changent.



En un clin d'œil, le ciel elles enflamment :

Et dans leur danse, toutes ces dames,

Emportent les soucis de tous les passants,

Apportent des sourires un très bref instant.



Danses magiques, colorées, majestueuses,

Que celles des Aurores Boréales,

Qui saisissent le regard, impétueuses,

De la moindre silhouette spectrale.

« Ah ! Très chère Muse… »

03 mai 2008 - 09:57

Ah ! Très chère Muse, quand tu souris



Avec ce beau sourire blanc,

Mon vieux cœur tout rabougris

Se rajeunit de bien des ans.



Quand la lumière miroite

Sur tes beaux bijoux dans ton cou,

Transpirant, mes mains sont moites,

Veulent saisir tes cheveux roux.



Et quand tu t'éloignes

Les larmes de mon cœur,

Coulent et témoignent

De cet amour sans peur.