Le sachet de thé qui tournoie au-dessus de son bain.
Le dragon de cire qui crache sa musique.
Le chien dévore un os et, sous peu, je vais m'écrire.
Mon chat se prélasse dans l'étirement de sa paresse féline.
Une pluie brûlante, comme je les aime.
Et y marcher comme un errant en manque de lettres.
C'est vaguement poétique, comme un pourcentage de menottes.
La caisse d'oranges sanguines qu'on s'empresse d'enterrer.
Et les grands producteurs de pétrole qui pressent la terre dans la quête avide d'un sens ou d'un litre de goudron.
L'individualisme paradoxal d'un prophète à fort haut taux de toxicité.
La morale comme le colifichet d'un roi paille. Et le temps du feu qui vient.
Et la flamme qui salive, bouche de brasero, Ã la vue d'une telle passion.
La petite étoile, bien logée dans le ciel de mon cerveau.
Ce qui attriste, c'est le souffle.
Ce qui essouffle, c'est la tristesse.
De jolis cercles sur mon cachier, trop ronds. Tout autour.
Durant la pluie, le ruisseau salé qui s'anime d'une vie passagère.
Éphémères, nous le savions mais nous regardions nos pieds dans un faste désir de réalité.
Immortaliser par le mot qui, porteurs de souvenirs, se veut noir et numérique.
Des écrits de doutes courbés devant la machine.
Machine de droitures troubles.
De flexibles réflexions.
Règles de dérèglement qui étouffent l'instinct.
Ou qui le travestissent.
Une pluie de papiers gris.
Jack Tremens
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Darjeeling
08 juin 2008 - 01:24
Darjeeling
08 juin 2008 - 01:24
Le sachet de thé qui tournoie au-dessus de son bain.
Le dragon de cire qui crache sa musique.
Le chien dévore un os et, sous peu, je vais m'écrire.
Mon chat se prélasse dans l'étirement de sa paresse féline.
Une pluie brûlante, comme je les aime.
Et y marcher comme un errant en manque de lettres.
C'est vaguement poétique, comme un pourcentage de menottes.
La caisse d'oranges sanguines qu'on s'empresse d'enterrer.
Et les grands producteurs de pétrole qui pressent la terre dans la quête avide d'un sens ou d'un litre de goudron.
L'individualisme paradoxal d'un prophète à fort haut taux de toxicité.
La morale comme le colifichet d'un roi paille. Et le temps du feu qui vient.
Et la flamme qui salive, bouche de brasero, Ã la vue d'une telle passion.
La petite étoile, bien logée dans le ciel de mon cerveau.
Ce qui attriste, c'est le souffle.
Ce qui essouffle, c'est la tristesse.
De jolis cercles sur mon cachier, trop ronds. Tout autour.
Durant la pluie, le ruisseau salé qui s'anime d'une vie passagère.
Éphémères, nous le savions mais nous regardions nos pieds dans un faste désir de réalité.
Immortaliser par le mot qui, porteurs de souvenirs, se veut noir et numérique.
Des écrits de doutes courbés devant la machine.
Machine de droitures troubles.
De flexibles réflexions.
Règles de dérèglement qui étouffent l'instinct.
Ou qui le travestissent.
Une pluie de papiers gris.
Le dragon de cire qui crache sa musique.
Le chien dévore un os et, sous peu, je vais m'écrire.
Mon chat se prélasse dans l'étirement de sa paresse féline.
Une pluie brûlante, comme je les aime.
Et y marcher comme un errant en manque de lettres.
C'est vaguement poétique, comme un pourcentage de menottes.
La caisse d'oranges sanguines qu'on s'empresse d'enterrer.
Et les grands producteurs de pétrole qui pressent la terre dans la quête avide d'un sens ou d'un litre de goudron.
L'individualisme paradoxal d'un prophète à fort haut taux de toxicité.
La morale comme le colifichet d'un roi paille. Et le temps du feu qui vient.
Et la flamme qui salive, bouche de brasero, Ã la vue d'une telle passion.
La petite étoile, bien logée dans le ciel de mon cerveau.
Ce qui attriste, c'est le souffle.
Ce qui essouffle, c'est la tristesse.
De jolis cercles sur mon cachier, trop ronds. Tout autour.
Durant la pluie, le ruisseau salé qui s'anime d'une vie passagère.
Éphémères, nous le savions mais nous regardions nos pieds dans un faste désir de réalité.
Immortaliser par le mot qui, porteurs de souvenirs, se veut noir et numérique.
Des écrits de doutes courbés devant la machine.
Machine de droitures troubles.
De flexibles réflexions.
Règles de dérèglement qui étouffent l'instinct.
Ou qui le travestissent.
Une pluie de papiers gris.
The Scratch Voice
22 mai 2008 - 05:02
La voix griffonnée
Ta voix me tire d'un tissu de lin comme une ligne bleutée
Rouge sanguine, ta voix me retire de mes morts apathiques
Ta voix en mains d'assassin et de double-jeu
En un canon d'arme amour méfiant, mais sincère.
Le goût d'acier en salive de lèvres
En abysse de coups de feu enflammant les détritus de mes
Anciennes passons au-dessus de l'eau purificatrice.
J'ai sectionné le nez renifleur Fleurs d'Angles obliques
Et de flots de poudre noire. Maintenant, je te suis tel
L'attellement d'un cœur greffé en vivisection destruction
De cumulonimbus, de noires éclaircies. Morphine finesse
De la pointe d'une feuille dessinée en réflexion d'enfance
Finance défaillante et Vaillance de faïence scientifique.
Coiffure de logique mièvre et signal de danse endiablée.
Je te suis en homme sauvage vagissant contre la plaine
plaintive. Retard du cadran solaire Temps défait mais dominant
Comme une conscience d'arrière-plan. qui diabolise les enlisements
souffrance de Relecture mais conscience d'avancement.
Lourde gorgée déglutie de sels de saleté. Salissures de pureté
que je bois en ivrogne dépersonnalisé.
Ta voix me caresse comme la pointe d'un couteau
Auprès de la pomme de l'Adam Damier de
Damnations immortalisés dans les zébrures de la connaissance.
La naissance de ta voix comme une crise panique
Un homme trop grand d'avoir rapetissés dans le coin
De ton sourire Je cage les gages de mes agitations.
Ta voix comme une flûte de zèle passif et paresseux
Et de boisson forte de renforcement mémoriel et dans
Le reflet des flétrissures de ma peau usée, mais angoissée
De fusion. Je stipule des pas d'aiguille. Pas dru et pluvieux
Sur les sols diluviens des saumons remonteurs d'horloge
En cercle schizophrène. Effréné bruissement du vent.
Ta voix comme un sinistre nucléaire comme une réclusion savonneuse
Ta voix comme une consultation médicale
De pilules grises frisant la folie Mèches de cheveux
Section sexuée. Ta voie comme un chemin adressé. Soumission
Inutile. Et ta voix comme une invitation au chaos
Comme le miroir de mes gants rapiécés.
De nuits filantes. De nuits éventrées
Mais chaudes de ton haleine
Sur ma tempe de cicatrices.
Ta voix me tire d'un tissu de lin comme une ligne bleutée
Rouge sanguine, ta voix me retire de mes morts apathiques
Ta voix en mains d'assassin et de double-jeu
En un canon d'arme amour méfiant, mais sincère.
Le goût d'acier en salive de lèvres
En abysse de coups de feu enflammant les détritus de mes
Anciennes passons au-dessus de l'eau purificatrice.
J'ai sectionné le nez renifleur Fleurs d'Angles obliques
Et de flots de poudre noire. Maintenant, je te suis tel
L'attellement d'un cœur greffé en vivisection destruction
De cumulonimbus, de noires éclaircies. Morphine finesse
De la pointe d'une feuille dessinée en réflexion d'enfance
Finance défaillante et Vaillance de faïence scientifique.
Coiffure de logique mièvre et signal de danse endiablée.
Je te suis en homme sauvage vagissant contre la plaine
plaintive. Retard du cadran solaire Temps défait mais dominant
Comme une conscience d'arrière-plan. qui diabolise les enlisements
souffrance de Relecture mais conscience d'avancement.
Lourde gorgée déglutie de sels de saleté. Salissures de pureté
que je bois en ivrogne dépersonnalisé.
Ta voix me caresse comme la pointe d'un couteau
Auprès de la pomme de l'Adam Damier de
Damnations immortalisés dans les zébrures de la connaissance.
La naissance de ta voix comme une crise panique
Un homme trop grand d'avoir rapetissés dans le coin
De ton sourire Je cage les gages de mes agitations.
Ta voix comme une flûte de zèle passif et paresseux
Et de boisson forte de renforcement mémoriel et dans
Le reflet des flétrissures de ma peau usée, mais angoissée
De fusion. Je stipule des pas d'aiguille. Pas dru et pluvieux
Sur les sols diluviens des saumons remonteurs d'horloge
En cercle schizophrène. Effréné bruissement du vent.
Ta voix comme un sinistre nucléaire comme une réclusion savonneuse
Ta voix comme une consultation médicale
De pilules grises frisant la folie Mèches de cheveux
Section sexuée. Ta voie comme un chemin adressé. Soumission
Inutile. Et ta voix comme une invitation au chaos
Comme le miroir de mes gants rapiécés.
De nuits filantes. De nuits éventrées
Mais chaudes de ton haleine
Sur ma tempe de cicatrices.
Jeux de mains
21 mai 2008 - 10:13
Ce mois-ci ou ce mois passé
Mon moi a serré la main de ça
Ça n'allait pas et était étrange
Il était vert d'asile et frénésie d'insomnie
Sa main était froide d'exil
Sur moi il y avait des lances de si
Mais moi je n'étais pas vraiment ici
Mais ça je ne le savais pas.
Mais ça me serrait à en devenir bleui
Quelqu'un qui n'était ni ça ni moi
qui fumait à n'en plus finir
M'avait dit que ces deux-là étaient tordus
Et que cela déteignait sur moi
Après ces mois passés à trop serrer
Les mains étaient attachées
Et Sur-moi n'étaient pas content
Et Sur-moi soufflaient sa morale
Et sur moi soufflaient des mots et des râles
Mais moi je riais à force de trop rire
Mais Ça mordait à force de trop tordre
Mais c'était très confus.
Au troisième mois Sur-moi me dit
Qu'ils n'avaient plus rien à dire
Et qu'il s'en lavait les mains
Qu'il reviendrait demain et que je devrais m'occuper
De ça et de mes rêves d'enfant teints
Et de mes faux lits.
Bref Sur-moi était un psy.
Mais moi je n'en avais rien à débattre
Et ça me charmait avec ses gestes de songe
Et Ça et moi pendant nos veilles
Et lui et moi nous nous ententions à merveille
Qu'encore je ris
Je mordis
Je maudis
Et que j'applaudis
Pour mieux me battre
En sautant sur mes faux lits
Et Sur-moi est parti
Et je reste indécis
Mais au moins j'applaudis
Mon moi a serré la main de ça
Ça n'allait pas et était étrange
Il était vert d'asile et frénésie d'insomnie
Sa main était froide d'exil
Sur moi il y avait des lances de si
Mais moi je n'étais pas vraiment ici
Mais ça je ne le savais pas.
Mais ça me serrait à en devenir bleui
Quelqu'un qui n'était ni ça ni moi
qui fumait à n'en plus finir
M'avait dit que ces deux-là étaient tordus
Et que cela déteignait sur moi
Après ces mois passés à trop serrer
Les mains étaient attachées
Et Sur-moi n'étaient pas content
Et Sur-moi soufflaient sa morale
Et sur moi soufflaient des mots et des râles
Mais moi je riais à force de trop rire
Mais Ça mordait à force de trop tordre
Mais c'était très confus.
Au troisième mois Sur-moi me dit
Qu'ils n'avaient plus rien à dire
Et qu'il s'en lavait les mains
Qu'il reviendrait demain et que je devrais m'occuper
De ça et de mes rêves d'enfant teints
Et de mes faux lits.
Bref Sur-moi était un psy.
Mais moi je n'en avais rien à débattre
Et ça me charmait avec ses gestes de songe
Et Ça et moi pendant nos veilles
Et lui et moi nous nous ententions à merveille
Qu'encore je ris
Je mordis
Je maudis
Et que j'applaudis
Pour mieux me battre
En sautant sur mes faux lits
Et Sur-moi est parti
Et je reste indécis
Mais au moins j'applaudis
Mes mots ... [3]
12 mai 2008 - 03:21
Mes mots comme des chiffres asociaux
Comme le vent en perles de miroir qui
Heurte ma joue. Comme le regard austère
D'un professeur de vers. Comme l'oiseau
Dans sa cage, le chat dans l'orage
D'une vie. À l'autre on dit :
Qu'avez-vous dit ? Qui ?
Je ne comprends pas.
Comme une mine plombée d'arsenic
Comme une orgie de délires soniques
Comme une lyre mal accordée
Comme un champ de mines et
De pas anonymes. De débris
De corps De sang De viscères
D'espaces noirs explosés.
Mes mots qui truffent
Ma peau hésitante d'entailles
Acérées. Serré contre mon oreiller,
Je tremble.
Comme le vent en perles de miroir qui
Heurte ma joue. Comme le regard austère
D'un professeur de vers. Comme l'oiseau
Dans sa cage, le chat dans l'orage
D'une vie. À l'autre on dit :
Qu'avez-vous dit ? Qui ?
Je ne comprends pas.
Comme une mine plombée d'arsenic
Comme une orgie de délires soniques
Comme une lyre mal accordée
Comme un champ de mines et
De pas anonymes. De débris
De corps De sang De viscères
D'espaces noirs explosés.
Mes mots qui truffent
Ma peau hésitante d'entailles
Acérées. Serré contre mon oreiller,
Je tremble.