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Orla

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Hors-ligne Dernière activité : mai 18 2008 12:08

Publications sur Toute La Poésie

Petite citation sans raison

14 mai 2008 - 02:47

La guerre, erreur humaine ou justesse de Dieu ?

Voila, je voulais juste vous faire part d'une citation auquelle je viens de penser, j'ai "pondu" ma pensée :D .

Serpent

12 mai 2008 - 06:34

Siffle le serpent ; s’immisce le reptile,

Dans l’antre des Rôdeurs empoisonnés.

La peau ambre parsemée d’émeraude

S’irrite d’écailles, de rubis mordorés.

L’animal s’étend ; sa chair puissante

Libère l’infime murmure, la note du Serpent.





Un court poème écrit après une observation de plusieurs minutes d'un serpent se "chauffant au soleil".

Un retour, peut-être

12 mai 2008 - 02:38

Un regard.

Tout un art.

Je respire.

J’expire.

L’image.

Ton visage.

Une odeur ; parfum d’abricot

D’une égoïste pincée

D’une beauté juste exhalée,

D’un cœur, mince filet d’eau

Étendu au soleil de midi.

Et moi ? Vénus te fuit,

De tout mon être tu imploses ;

De la vie tu es l’essence,

De mon âme la jouissance

Et pourtant l’image explose.

L’amour j’ai fuit,

Et le chant du temps me détruit,

Tranchant.

Et pourtant,

Aux limbes abyssales.

Je sens ton visage, âge du mal

Seconder mes rêves, mes espoirs.

Alors j’ouvre mon coeur, dernier miroir.

Sache, aux infernaux Enfers,

Tu es mon Cerbère.

Sache, au candide Paradis

Tu seras une âme, mon esprit, ma vie.



Un poème écrit pour la femme que j'aimais, "j'attends ton retour".

Nature du monde

11 mai 2008 - 08:33

Et le Désert s’épanche ; ruisselle l’eau,

De la Terre est ce énième fléau.

L’Etre y vit, l’Etre y meurt

Puisque le Désert broie les heures.



Puissance armée du Soleil aride

Condamne les Mondes aux abîmes vides.

Et les fissures de la Terre déploient cette langue

De braise, de feu, de flamme, de lumière oblongue,

Règne suicidaire des Etres brûlés de sang,

Et le Désert étend Satan.



Météore de cendres liquides ; plainte languissante

Dont l’Echo pénètre l’esprit et l’âme rougeoyante.

Au sommet des Monts, hurle le Cœur ;

Les veines brûlantes verse un océan d’ardeur

La lave répand un ciel de Lucifer.



Et le Désert s’étend dans l’Eden des Enfers.

L’Abeille fuit ; l’Echo s’isole ;

La Nature se retire ; les Mondes frôlent

Ce Désert, de sables corrompus.



Et moi ? J’érode de divers vers perdus

Cet Aven de poètes calcinés.

Et l’Echo juste murmuré,

Pleure une moelle consumée.





Un ptit poème sans prétention écrit la nuit après avoir écouté "Septième vague" en entier :lol:

L'écriture du voyage

10 mai 2008 - 07:18


Vers d'un voyageur


J’ai gravi cette tour de Babel

Dont je peins le Ciel

Et la mélancolie de cette cime

De pierre et d’une pincée d’airain.

J’ai vu la Florence étalée sous ma main.

Et la Venise, naufrage d’une rime

Du cœur.

J’ai traversé cet antre d’Amour,

Dessiné de ma plume un discours

En ton nom mon Ange,

De perles, de braises, de rivages.

J’ai vu ton ombre, ton visage

Echoué près des antiques malheurs

Du cœur.

Et la note du temps se noie

Là ou s’immisce ta voix

Légère métaphore des Rois,

Et des futiles gouverneurs

De ce Sacré-Cœur.

J’ai senti l’ultime son

Entendu l’ultime partition

Vestige d’un orchestre de romantiques,

D’un soupçon de roses

Fauchés dans cette romance mélancolique.

Une chimère, éclose

A l’ombre de ton ombre.






Ce poème a été écrit après un voyage organisé en Italie, et je voulais juste vous faire part de mon sentiment, merci.