Le voyageur

Sus l'étoile lumjneuse,d'une nuit silencieuse
Mes pensées hqsqrdeuses ont quitté cette ronde
Elles s'engagent dans l'espace, sans issu et sans traces,
Elles circulent , se déplacent errantes et vagabondes;
Je retrouve le rocher de Sisyphe,de sa pensée
Sur son flanc censuré le reflet de ce monde.
L'éticèle jaillit un soir de vendredi
à treze heures dix; en l'an deux mil dix...
Un chariot alourdi de légumes,de fruits
Erre dans la ville à la fuite des vigiles.
Les policiers arrivent, le poussèrent à la dérive
Lui confiquèrent ses fruits.Pauvre BOUAZIZI...

Humilié, blasphémé,ne pouvant supporter
Avec tant de douleur;en état de rageur
Il s'en va sans pudeur porter plainte chez le maire
Mais personne ne l'entend
même le gouverneur occupé tout le temps...
Orphelin, miséreux ,il séimmole dans le feu...
La fumée de son corps,monte au ciel, s'évapore
Des empreintes de meneurs qui ripostent aux méfaits.
Un corps tout embrasé illumine la contrée
Illumine la pensée,illumine la terre
Et le ciel et la mer, excite la foulée
qui part en ruée vers LA LIBERTE

Une foule comme la houle se déchaine
se défoule ,en masse qui circule
qui crie et qui hurle
En fourneau qui mijote ,qui barbote,qui emporte
qui hume la liberté
Elle part d'une ville oubliée sans raison
Au centre du pays,laissée à l'abandon
Ni projets de valeur ,ni acte de rigueur
Les jeunes des chômeurs contestent sans répit
Je m'évade dans mon coeur pour écouter mon âme
Je m'évade dans mon coeur pour attiser les flammes
Les flammes de l'Amour qui feuriront un jour
Pour éveiller les coeurs qui pourraient un jour
Etouffer les flammes, les flammes de la misère
Les flammes de la haine; d'une vie amère

Un vieil homme, séché par un soleil ardent d'été
Un chèche gris entoure une tête roussâtre
Des yeux brillants se logent sous un front bombé,
cotemple un horizon ténébreux et jaunâtre.

Le pantalon rafistolé sur les genoux
laisse traîner des jambes noires et allourdies;
Une chemise rapiècée entoure son cou
découvre la poitrine d'un coeur très engourdi .

Un esprit hagard se perdant dans les faubourgs
de ce village qui contemple le désert
et qui conteste la vie les nuits et les jours,
retrouvant refuge dans des lieux très autères.

Un visage pâle que les jours ont crispé
s'interroge sur le sort de ses six enfants
qui, dans la hutte , non loin, se nippaient
dans l'attente d'un pain chaud et croustillant ?

Les heures qui ne passent pèsent sur son âme
comptées par secondes par un esprit en déroute,
Fouillant une poche trouée, cause du drame
Que le désarroi et le désespoir envoûtent.

Le voyageur

Un vieil homme, séché par un soleil ardent d'été
Un chèche gris entoure une tête roussâtre
Des yeux brillants se logent sous un front bombé,
cotemple un horizon ténébreux et jaunâtre.

Le pantalon rafistolé sur les genoux
laisse traîner des jambes noires et allourdies;
Une chemise rapiècée entoure son cou
découvre la poitrine d'un coeur très engourdi .

Un esprit hagard se perdant dans les faubourgs
de ce village qui contemple le désert
et qui conteste la vie les nuits et les jours,
retrouvant refuge dans des lieux très autères.

Un visage pâle que les jours ont crispé
s'interroge sur le sort de ses six enfants
qui, dans la hutte , non loin, se nippaient
dans l'attente d'un pain chaud et croustillant ?

Les heures qui ne passent pèsent sur son âme
comptées par secondes par un esprit en déroute,
Fouillant une poche trouée, cause du drame
Que le désarroi et le désespoir envoûtent.

Le voyageur

On est là.............
On est las...........
On se sent serré
............. trop serré ........
On se sent étouffé
.............très étouffé.........
On se sent fatigué
Sans avoir travailler........
On baille.........
On s'étire.......
on a envie de dormir....
Sans pouvoir dormir...................
ET.......on se met debout.....
On fait quelques pas
semblable à un fou................
On se jette en bas.......
Oui , sur le parterre..................
Comme cet univers
lugubre est étroit.........................? !
C'est le désarroi....................................
Le voyageur

Je vous offre une rose
qui s'anime ,qui s'éclose
qui sourit et qui cause
qui plait et qui ravit...
Je vous offre cette fleur
maîtesse de tous les coeurs
son baume et sa couleur
vous inspirent belle vie.

Je vous offre un beau lys
si blanc et si joli
Le baume de paradis
Qui énivre de douceur
Je vous offre des violettes
en précoce cueillette
des paroles muettes
déchiffrées par vos coeurs.

Je vous offre des iris
très doux dans leur calice
s'adonnent avec caprice
sans perdre la fraîcheur
JE VOUS OFFRE CE BOUQUET
GARNI PAR DES PENSEES
DES FLEURS TRES ESTIMEES
QUI APPORTENT LE BONHEUR.
Le voyageur