AMULETTE

Je sais si peu de choses,
Je sais le parfum de tes roses
Et la couleur du jasmin
Qui fleurit dans ton jardin!

Je sais les allées, bordées
Des fleurs que tu as semées;
Je ne sais pas grand chose ,
Car je n'ai effeuillé que tes roses!

Mais je sais que les roses,toujours
Resteront "parfum d'Amour, "
De ce bouquet, rouge séché
Que jamais je ne pourrais jeter !

Je sais bien sûr les épines des roses
Mais ça, c'est autre chose,
Juste une douleur d'enfance
Pour quelques ronces de souffrances!

Et puis il y a l'écho de ta voix
Quand le vent me parle par toi,
Quand l'eau frissonne sous sa caresse
Il me revient toute ta tendresse!

Je sais vraiment peu de choses!
Je ne sais que l'espoir qui dépose
A ma fenêtre, un parfum d'éternel,
Et toi Maman qui était si belle!.....
.................................

.....Je traîne pour arriver plus tard
.....De toute façon il n'y a plus de retard
.....Puisque tu n'es plus là à m'attendre,
.....Maman! Oh toi qui me fut si tendre!

.....J'ai perdu la notion des choses
.....J'en ai même oublié les roses
.....Le marbre me pardonne cet oubli
.....Car de pensées,ta tombe je fleuri!

.....Je ne sais rien, mais je sais l'Amour!
.....Je sais l'éloignement sans retour!
.....Je ne veux plus savoir autre chose
.....Que ce que m'ont enseigné tes ROSES!

MARIE.....2002

Je cherche dans le pâle gris du ciel,
Sous les nuages, un rayon de soleil,
A la surface de l'eau trouble de l'océan,
Les fades reflets des souvenirs du temps;
A travers le noir de la nuit qui tombe,
Les stupides raisons à tant d'hécatombes!


Je cherche dans le creux de ma main,
Les lignes incertaines de mon destin,
Et jusque sur la surface de mon miroir
Une banale image pour encore oser y croire!
Queque chose comme un inutile espoir,
La dernière goutte au fond de l'arrosoir!



Mais, se vautrent dans mes souffrances
Les suivantes, inlassablement en partance,
Comme un cruel message ,interminable,
Un brouillard visqueux et impénétrable
Noyant la surface de mes rêves brisés
Par l'eau de quelques instants innachevés!

Sur la surface de ce qui fut "nous", glisse
Le mortel nectar d'un poison qui s'immisce
Par l'écho de quelques mots dérisoires,
Sous les restes d'une très vieille histoire,
C'est alors que la confiance s'anéantie
Sous les tristes décombres de ma vie!

Marie........

Je cherche à la surface de l'idéologie
un monde construit du rêve de l'utopie!
Mais je trouve de mensonge en mensonge
La vérité morte,enfouie sous les songes;
J'ai beau fouiller toujours dans mon coeur
Je n'y trouve que très peu de bonheur!