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canelle

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Publications sur Toute La Poésie

LA VIE

14 décembre 2008 - 09:35

LA VIE

La vie est une chance, saisit-la.
La vie est beauté, admire-la.
La vie est un songe, rêve-le

La vie est un défi, relève-le

La vie est un devoir, accomplis-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, prends en soin.
La vie est une richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en bien.
La vie est une aventure, ose -la.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est un bonheur, mérite-le.
La vie est la vie, défends-la.

La vie est échange, partage-la

La vie est Ta vie,

VIS-LA !!! VIS !!!

CR'HABITUDE

14 décembre 2008 - 08:24

CR’HABITUDE

Epuisée et vidée

Attente interminable

Les longs couloirs cirés

Et les mots improbables.

Avec le cœur serré

Qui bat mille tocsins

Envie de se terrer

De disparaître au loin.

Se dire qu’au fond de soi

Se cache un autre monde

Et que ma peau de soie

Masque une bête immonde

AU LIT D'EAU

10 décembre 2008 - 02:27

Au lit d'eau





J'aime prendre un bain
Avec toi quand tu bandes
Et que sur mes seins,
Nerveux, tu sarabandes.

J'aime quand tes mains
M'ouvrent aux creux des fesses
Comme un petit pain
Tout chaud, un jour de liesse.

Et qu'au lit d'eau,
Savonneux, tu me baises
D'un élan si beau
Que j'en puis mourir d'aise.



DEPARTITION

10 décembre 2008 - 02:10

DEPARTITION

Cette fois, c’est certain, tout est bien terminé.

Nous reprenons la route, toi sans moi, pour de vrai.

Il nous faut faire le deuil de cet amour mort-né

Nous serons désormais, l’un sans l’autre, à jamais.

Je me suis arrêtée sur le bord de la route,

Refaisant le parcours qui nous a réunis,

Et j’ai compris soudain, et sans l’ombre d’un doute,

Que dès les premiers pas, tout était accompli.

Quel étrange mirage nous pousse à ne pas voir

Ce qui, pour tous les autres, est voué au néant.

Pourquoi tenter d’oser et essayer d’y croire,

Alors que tout en nous le nie et le dément.

Le chemin sera long, la guérison amère,

Et puis tout doucement nous nous résignerons

A continuer « d’ETRE », créature éphémère,

Le futur incertain pour unique horizon.

BALADE

09 décembre 2008 - 11:08

BALADE

Marcher doucement en silence,

Se gorger de vent, de soleil,

Se noyer dans l’azur immense,

Impression de toucher le ciel.

Les vagues murmurent et s’agitent

Les goélands planent, rêveurs,

Les arbres, dans le vent, palpitent,

La nature n’est plus que douceur.

Nos mains, sans se chercher, se nouent,

Nos pas lentement, s’harmonisent.

Cette sérénité nous joue

Une osmose criante qui nous grise.