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zyron

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Hors-ligne Dernière activité : mars 29 2010 10:11

Publications sur Toute La Poésie

le retour partie 2

19 février 2009 - 01:05

" Serein, sous les latitudes des terres de Râ, le vent et la mer se joignent en d'étranges étreintes, où l'une succède au caprices tumultueux de l'autre, dans un mouvement invariable regorgeant d'intarissables dévotions... Le retour s'est fait dans l'espérance d'un tel climat,
Le retour, je le conte sans l'avoir vécu.Prompt aux velléités les plus risibles,
je suis de la race des rêveurs insomniaques
qui ont pour draps et pour couches,
la nuit étoilé et les trottoirs souillés.
j'erre dans l'ombre, meurtri par d'invisibles
lésions. Vous me verrez au coin de la ruelle
brule gueule, casquette baissée, nébuleuse
dans les yeux, dos arqué, calme factice,
Viscères stridentes. J'invoquerai le mystère
d'une nuit, seul au détour d'une ruelle. "Viens seul, seul." J'ai raté mon voyage,
le retour est glaciale. Dans la réalité,
elle et sa maudite pénurie de Saveurs.
Pour peu que la détresse ne vous ait alpaguée
en plein dans les méandres abscons
d'un regard clochard, rien ne vous troublera,
ici, dans la réalité.
La mort et sa trainée d'arômes inertes
vous lasse et vous vide, vous consume et vous
aime.

Retour Partie 1

25 janvier 2009 - 10:20

Un retour pour voir d'où me viennent mes rêves
Un retour à la rencontre de ma source, pure
Un retrour et cent milles pas à parcourir le désert
Un retour à la recherche du soleil
qui à fait naitre mon ombre.
Au clair de lune, lorsque le corps aspire aux délice de la trêve,
un retour pour voir poindre dans l'immense ciel des bienheureux un milliers d'astres
dorés.
Un retour, un retour, un nouveau tour d'horizon...Personne en ces contrées.
Un retour, un retour, un nouveau tour d'horizon... Cent milles miroirs brisés.

La barbarie des Sages.

09 novembre 2008 - 04:29

Comme j'errai, désemparé, déboussolé par mon existence
taciturne, fuyant la froide raison des Hommes
dans un paysage bucolique et charmeur,
paré de nuit et de mystère, à la recherche
de ce qui me fuyait à perpétuité, j'aperçus
par le pure bienfait d'yeux hasardé un spectacle
bien étrange. Des hommes et femmes à moitié nus,
tous décorés de peintures corporelles
toutes flamboyantes, encerclant le faîte
d'une vallée, lui conférant une couronne
humaine. Silencieux, comme à l'écoute de la brise
fugitive et apaisante, l'un d'eux s'avança bientôt
au centre de la ronde et adressa des prières
et des vociférations aux cieux endormis.
Agitant ses poings d'insurgés, il menaçait
insultait le vide dans une langue inconnue.
Puis, conduit par un délire mystique,
il gesticula, gesticula, fit balancer sa chaire
ses bras, ses jambes. Je n'y compris rien
et croyant raisonnablement que les autres,
silencieux, ressentaient semblable confusion,
je fus totalement déconcerté lorsqu'ils se mirent
tous à en faire autant. L'un deux, ensuite,
mit fin à l'agitation commune en roulant
sur la pente de la vallée. Tous le suivirent,
s'élancèrent vers le Néant. Ils s'évanouirent
dans les ténèbres mais le même rituel fut
donné la nuit suivante. Et j'y assistais toujours,
avec la même ferveur et le même désir
de compréhension. Peu à peu mon cœur perçut
une beauté dans leur cérémonie pleine de folie,
l'harmonie du chaos s'adressa à moi. Et les cris
se transmuèrent en pleurs et en lamentations.
Des larmes ruisselèrent le long de mon visage.
M'étais - je senti libéré dans la complainte
des damnés? A l'écoute du frisson interne,
à l'écoute de mes membres chancelant
m'étais - je senti meurtris par le cri multiple?
A l'unisson, me rappelle - je aujourd'hui,
le cœur fiévreux, consumé
ils violentaient de leur voix sans repos
la torpeur de l'océan céleste. Nuit après
nuit, ils dévalaient le flanc de la pente
courant, roulant par pure frénésie, par pure
démence vers le pied de leur montagne sacrée.
Le rituel me semblait enfin beau. Par son absurdité
par sa volupté secrète. J'acquiesçais hébété.
Et moi spectateur, à la vue de se troupeau chutant
docile, me joignais par le simple regard à cette
danse nocturne. La danse nocturne,affranchie,
la danse nocturne décadente et sauvage.
Le catharsis dans toute sa splendeur.
Désormais, revenu à mes marches quotidiennes
et sans saveur, j'ignore si nuit plus belle,
plus férocement incommode me sera encore
révélée. Mais à présent les voix et les clameurs, les
les vociférations psalmodiées, les langues claquant
sous l'ombre vaste, diamanté, me rappelleront
toujours la normalité de ma vie d'égaré.

Désillusions Populaires

11 octobre 2008 - 04:59

Les sourires grinçants préfigurent l’horreur,


Et les mains se joignant dans un surplus d'ardeur

Indomptable, chaperonnent toujours la bière

De cette nations aux chimères délétères.



La foule révère, la foule se pâme, la foule

Sans trêve dans le dédain raffiné des idoles,

S’égare délectablement et, sur la houle

Du sol amollis, trépignent ses jambes folles.



Et personne en cet agrégat d’âme fourmillante

Ne Voit poindre à l’horizon, le ciel noir écarlate,

Le ciel de la géhenne , les neufs cieux de Dante

Unis en un panache d’ éclats disparates



Autrefois. L’esprit placide telle la glace,

Morts, le jour viendra où ils s’en iront traîner

Leur jambes éreintées, leur cerveau plein de lasses

Pensées, vers le cimetières des rêves damnées.

Désillusions Populaires

11 octobre 2008 - 04:46

Les sourires grinçants préfigurent l’horreur,


Et les mains se joignant dans un surplus d’ardeur
Indomptable, chaperonnent toujours la bière

De cette nation aux chimères délétères.



La foule révère, la foule se pâme, la foule

Sans trêve dans le dédain raffiné des idoles,

S’égare délectablement et, sur la houle

Du sol amolli, trépignent ses jambes folles.



Et personne en cet agrégat d’âmes fourmillantes

Vois poindre à l’horizon, le ciel noir écarlate,

Le ciel de la géhenne , les neufs cieux de Dante

Unis en un panache d’ éclats disparates



Autrefois. L’esprit placide telle la glace,

Morts, le jour viendra où ils s’en iront traîner

Leur jambes éreintées, leur cerveau plein de lasses

Pensées, vers le cimetières des rêves damnées.