Les étoiles sont belles
Et pleurent en silence
Sur mes mains tendues.
Un fantôme passe,
Une ombre s'efface,
Sitôt tenue.
L'ombre de ta voix,
L'ombre d'un fou qui danse,
Les étoiles pleurent en silence
Et pleurent sur moi.
Les étoiles sont belles,
Et pleurent en silence,
Tu n'es pas là ,
Presque oubliée.
Pourquoi venir me hanter ?
Je suis si loin de toi.
Les étoiles et la danse
Du fou si belles
Qu'une larme tombe du ciel
Et s'écrase sur ma joue.
Pourtant que la nuit est belle !
On dirait que le ciel,
Se penche sur moi,
Comme ma mère autrefois.
Une larme d'étoile coule sur ton cœur
Sur le bout de ton sein blanc,
Et voilà que tu prends peur,
Tu t'enfuis en riant.
Je reste là sans toi, mais je crois
Que le souffle
De l'écho
De ton rire
Est éternel…
La nuit est si belle,
Qu'un fou se lève qui danse de joie.
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Les étoiles sont belles.
04 février 2009 - 07:05
Ne sois pas trop dur
31 janvier 2009 - 08:03
Ne sois pas trop dur, sa vie est courte,
Et on n’a rien pour rien.
Ne sois pas trop dur, s’il se vend ou s’achète,
On s’arrange comme on peut.
Ne sois pas trop dur, s’il se bat et meurt,
Pour ce qu’il n’a pas.
Ne sois par trop dur, s’il ment et s’il triche,
Son cœur s'endurcit.
Ne sois pas trop dur, il mourra bientôt,
Pas plus sage pour autant,
Ne sois pas trop dur, sa vie est courte,
Et on n’a rien pour rien.
(Inspiré de « Be not too hard » - Ch Coque, Donovan Leitch)
La vie seulement la vie
16 janvier 2009 - 10:34
Oh j’ai mordu si fort dans une orange,
Mure et sucrée
Tout barbouillé
Tel un jeune enfant que rien ne dérange.
La vie seulement la vie.
De très haut j’ai plongé dans une eau très profonde
Limpide et fraîche,
Rien ne m’empêche
De nager jusqu’aux racines du monde.
La vie seulement la vie.
J’ai tenu la main d’un vieillard mourant,
Et bientôt mort,
Je marche encore
Dans la lumière de ses yeux brûlants.
La vie seulement la vie.
J’ai marché très loin avec mes amis,
Les harassant,
Comme passant
Au travers le grillage d’un tamis.
La vie seulement la vie.
J’ai chanté des chants anciens et nouveaux,
Des chants furieux,
Pour dire adieu
A ces affreux bâtisseurs de caveaux.
La vie seulement la vie.
J’ai dressé le poing face à ces murailles
Face aux déserts
Face aux misères,
J’ai senti comme un feu dans mes entrailles.
La vie seulement la vie.
La Marche de Caïn (1)
10 janvier 2009 - 09:45
Quand j’aurai été soldat,
Soldat comme mon père,
Je reviendrai chez moi,
Avec une belle épée de fer,
Avec le beau casque du roi,
Et la cuirasse qu’il portait à la guerre,
Quand j’aurai été soldat,
Soldat comme mon père.
Quand j’aurai été marchand,
Marchand comm’ mon grand-père,
Je reviendrai ramenant,
De Joppée et de Tyr la fière,
Un plein sac d’or et d’argent,
Après avoir fait le tour de la terre,
Quand j’aurai été marchand,
Marchand comm’ mon grand-père.
Quand j’aurai été marin,
Marin comme mon aïeul,
Je reviendrai de la mer sans fin,
Qui fait briller tes yeux,
Vêtu d’un manteau d’embrun,
Et de la barbe blanche des vieux,
Quand j’aurai été marin,
Marin comme mon aïeul.
Il n’y a que quand je serai mort,
Mort comme le père de mon aïeul,
Que je ne reviendrai pas alors,
Qu’on soit prince ou gueux,
On dit qu’à jamais l’on dort,
Heureux ou malheureux,
Lorsqu’on est mort, mort,
Mort comme le père de mon aïeul.
Haiku urbain / hiver
07 janvier 2009 - 05:23
Neige sur la ville
Les autos embarrassées
Ralentissements.
***
Les brouillards givrants,
Les auréoles des phares,
Quand vais-je arriver ?
***