Absence
Il y a dans mon silence
Comme un mouvement d’errance.
Il y a dans mon silence
Comme un gel.
Il y a dans mon absence
Comme un maintien d’élégance.
Il y a dans mon absence
Comme un zèle.
Têtue, refusant de voir
L’heure qui court et nous sépare.
Immobile et le port droit
Comme un roi.
Ne laissant prise au destin
Qui file caressant mes reins.
Reste en arrière et étreins
L’image de toi.
Statue dont ni l’œil ne bouge.
L’horizon qui tourne au rouge.
Tourbillon des éléments
Comme un vent.
Et dans un désert de sel,
Statue toujours grise et belle,
Suspendue au diapason
De ton nom.
Et dans un désert de sel,
Statue à jamais fidèle,
Suspendue au diapason
De ton non.
-Faust-
Faust
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Absence
22 juin 2008 - 11:00
Tremblement de terre
15 juin 2008 - 06:28
Tremblement de terre
Tremblement de terre
Eclairs et colère
Pourquoi pas moi ?
Etincelles dans l'air
Explosion des nerfs
Pourquoi pas moi ?
Fureur et tonnerre
Giboulées de fer
Pourquoi pas moi ?
Pourquoi pas moi ?
Si les souvenirs que nous partageons
Sont faits de plaisirs, de rêves, de passions.
Pourquoi pas moi ?
Si demain encore tu cherches à me dire
Que tes refuges sont mon cœur et mes rires.
Pourquoi pas moi ?
Si vraiment tu penses ce que tu soutiens,
Que nos deux esprits s'entendent si bien.
Pourquoi pas moi ?
Pourquoi pas moi, qui t'aime ?
Pourquoi pas moi, si blême ?
Moi, que tu fais souffrir
Et pleurer et sourire.
-Faust-
Tremblement de terre
Eclairs et colère
Pourquoi pas moi ?
Etincelles dans l'air
Explosion des nerfs
Pourquoi pas moi ?
Fureur et tonnerre
Giboulées de fer
Pourquoi pas moi ?
Pourquoi pas moi ?
Si les souvenirs que nous partageons
Sont faits de plaisirs, de rêves, de passions.
Pourquoi pas moi ?
Si demain encore tu cherches à me dire
Que tes refuges sont mon cœur et mes rires.
Pourquoi pas moi ?
Si vraiment tu penses ce que tu soutiens,
Que nos deux esprits s'entendent si bien.
Pourquoi pas moi ?
Pourquoi pas moi, qui t'aime ?
Pourquoi pas moi, si blême ?
Moi, que tu fais souffrir
Et pleurer et sourire.
-Faust-
J'aurais du
10 juin 2008 - 02:29
J'aurais du me méfier
J'aurais du me méfier des printemps, des étés,
Embaumés, enivrants, qui ne fanaient jamais.
Les parfums s'évanouissent, à l'automne arrivé.
J'aurais du me méfier de tes belles promesses,
Des sourires, des baisers emmêlés de caresses.
Ils sont de ceux qui passent, ils sont de ceux qui blessent.
J'aurais du me méfier des merveilleux demains,
Dont tu illuminais de mille feux les chemins.
Entre moi et les cieux, il y avait un ravin.
J'aurais du me méfier des brises de l'espoir
Soulevées par ce prince perdu dans ses déboires.
Je me suis retrouvée toute seule dans le noir.
J'aurais du me méfier des nuits incandescentes,
C'est sous la voie lactée que les cœurs déchantent,
Car ton amour allait aux étoiles filantes.
J'aurais du me méfier du coucher de soleil,
Tu butinais les fleurs comme butine une abeille,
Et ton ombre avait fui à l'heure du réveil.
J'aurais du me méfier et j'aurais du faire taire
Mon cœur qui s'emballait, mes sens qui s'enflammèrent.
Les amours consumés gardent un goût amer.
-Faust-
J'aurais du me méfier des printemps, des étés,
Embaumés, enivrants, qui ne fanaient jamais.
Les parfums s'évanouissent, à l'automne arrivé.
J'aurais du me méfier de tes belles promesses,
Des sourires, des baisers emmêlés de caresses.
Ils sont de ceux qui passent, ils sont de ceux qui blessent.
J'aurais du me méfier des merveilleux demains,
Dont tu illuminais de mille feux les chemins.
Entre moi et les cieux, il y avait un ravin.
J'aurais du me méfier des brises de l'espoir
Soulevées par ce prince perdu dans ses déboires.
Je me suis retrouvée toute seule dans le noir.
J'aurais du me méfier des nuits incandescentes,
C'est sous la voie lactée que les cœurs déchantent,
Car ton amour allait aux étoiles filantes.
J'aurais du me méfier du coucher de soleil,
Tu butinais les fleurs comme butine une abeille,
Et ton ombre avait fui à l'heure du réveil.
J'aurais du me méfier et j'aurais du faire taire
Mon cœur qui s'emballait, mes sens qui s'enflammèrent.
Les amours consumés gardent un goût amer.
-Faust-