Belle d'été
Vous êtes fastueuse, aux nombreuses agiles
Vous qui semblez unique, aux autres, immobile
D'un juillet paresseux, impatient feu de paille
L'arbre suspend le ciel et livre une bataille.
J'ai cette faim en moi, voleuse d'étincelles
Furieuse orgie de soie, syrphes et volucelles
Qu'une arme couturière au feston clandestin
Abandonne au printemps et destine au festin.
La cime rugissante au bouquet de nectar
Couve d'une aile, Dante, un front tragique et rare
Le grand livre moqueur ouvre dans la fournaise
Un abîme et son coeur pétillant de Genèses.
Vous êtes fastueuse, aux nombreuses agiles
Vous qui semblez unique, aux autres, immobile
Au juillet paresseux, impatient feu de paille
L'arbre suspend son ciel et livre une bataille.
ez
eznogood
Inscrit(e) : 17 juin 2008Hors-ligne Dernière activité : sept. 04 2009 12:04
Informations
- Groupe : Membre
- Messages : 26
- Visualisations : 5 101
- Titre : Tlpsien +
- Âge : Âge inconnu
- Anniversaire : Anniversaire inconnu
0
Neutral
Outils
Amis
eznogood n'a pas encore ajouté d'ami.
Derniers visiteurs
Publications sur Toute La Poésie
Belle d'été
03 septembre 2009 - 12:10
je suis venu
10 avril 2009 - 03:38
je suis venu
Le vent m'a dit une raison de trop,
rien de fini,
non
juste une mutation de circonstance
au triangle des choses
un prétexte sans scrupule à la courbure du temps.
"je suis venu pour te tromper"
L'ultimatum tremblait un peu de la hanche
comme un jeune arbre qui refuse d'y croire
pour mieux provoquer les hasards de l'obscurité.
Il faisait une belle nuit d'été onctueuse et sans reproche
étendant nue sur la prairie toute sa grâce juvénile
mélange de profondeur et de naïveté
De ce "temps devenu"
ne reste qu'un privilège de peu.
Un instant échancré aux mots non posés,
un alentour de paroles lentes et périlleuses
à la nature qui hésite encore
entre l'obéissance
et la démence.
Soumise au rituel agité des souvenirs incorruptibles,
une nature neuve où voltige avec élégance
le nom des fleurs et celui du frisson.
ez
Le vent m'a dit une raison de trop,
rien de fini,
non
juste une mutation de circonstance
au triangle des choses
un prétexte sans scrupule à la courbure du temps.
"je suis venu pour te tromper"
L'ultimatum tremblait un peu de la hanche
comme un jeune arbre qui refuse d'y croire
pour mieux provoquer les hasards de l'obscurité.
Il faisait une belle nuit d'été onctueuse et sans reproche
étendant nue sur la prairie toute sa grâce juvénile
mélange de profondeur et de naïveté
De ce "temps devenu"
ne reste qu'un privilège de peu.
Un instant échancré aux mots non posés,
un alentour de paroles lentes et périlleuses
à la nature qui hésite encore
entre l'obéissance
et la démence.
Soumise au rituel agité des souvenirs incorruptibles,
une nature neuve où voltige avec élégance
le nom des fleurs et celui du frisson.
ez
Chanson d'automne
17 octobre 2008 - 04:41
Chanson d'automne
Au temps l'automne étale
Un hâle au vent latent
Toile à l'été natal
L'allaitant lentement
Un hâle au vent latent
Le lent talent fatal
L'allaitant lentement
Etend voile létal
Le lent talent fatal
Au signal à l'instant
Etend voile létal
Hanté d'étés d'antan
Au signal à l'instant
Toile à l'Autan installe
Hanté d'étés d'antan
Autant l'automne étale.
ez
Au temps l'automne étale
Un hâle au vent latent
Toile à l'été natal
L'allaitant lentement
Un hâle au vent latent
Le lent talent fatal
L'allaitant lentement
Etend voile létal
Le lent talent fatal
Au signal à l'instant
Etend voile létal
Hanté d'étés d'antan
Au signal à l'instant
Toile à l'Autan installe
Hanté d'étés d'antan
Autant l'automne étale.
ez
Instance
03 août 2008 - 05:52
Instance
Etreinte irrésolue où la chose bascule
Répondre à la question de la nature immense
Pourquoi la mer renonce où le ciel commence ?
Combien de vagues avancent pour qu'une autre recule ?
Répondre à la question de la nature immense
Au murmure éternel cet instant minuscule
Combien de vagues avancent pour qu'une autre recule ?
Qui frotte la blessure où mon coeur se balance
Au murmure éternel cet instant minuscule
Mais de douceur assez, Ô la tendre insouciance
Qui frotte la blessure où mon coeur se balance
Pour pouvoir la cacher, qui danse, qui ondule
Mais de douceur assez, Ô la tendre insouciance
Pour vouloir la montrer cette heure dissimule
Pour pouvoir la cacher, qui danse, qui ondule
Une colère aussi dans son effervescence.
ez
Etreinte irrésolue où la chose bascule
Répondre à la question de la nature immense
Pourquoi la mer renonce où le ciel commence ?
Combien de vagues avancent pour qu'une autre recule ?
Répondre à la question de la nature immense
Au murmure éternel cet instant minuscule
Combien de vagues avancent pour qu'une autre recule ?
Qui frotte la blessure où mon coeur se balance
Au murmure éternel cet instant minuscule
Mais de douceur assez, Ô la tendre insouciance
Qui frotte la blessure où mon coeur se balance
Pour pouvoir la cacher, qui danse, qui ondule
Mais de douceur assez, Ô la tendre insouciance
Pour vouloir la montrer cette heure dissimule
Pour pouvoir la cacher, qui danse, qui ondule
Une colère aussi dans son effervescence.
ez
Expédition plumitive
24 juillet 2008 - 08:49
Expédition plumitive
C'est une main courante au cri à mes mots crus
Un crime, tant d'années qu'on sacre ou sacrifie
Quand on a tout damné ne reste que l'écrit
Plaintes et moqueries et le tout de mon cru
Comme une pointe à cran, d'art et d'essai en crue
Le verbe simple et nu d'un précieux manuscrit
Qui l'eût cru dans le creux de mon crâne a transcrit
Ce sanskrit indiscret sur papier craft écru
Lettre au crétin contrit, à la portion congrue
Au conscrit du matin du non savoir épris
Cent craintes mainte fois pour répondre à l'esprit
L'être au crédo prescrit à l'attrait incongru
C'est une main courante aux cris à mes mots crus
Un crime, tant d'années, qu'on sacre ou sacrifie
Quand on a tout damné ne reste que l'écrit
Plaintes et moqueries et le tout de mon cru
ez
C'est une main courante au cri à mes mots crus
Un crime, tant d'années qu'on sacre ou sacrifie
Quand on a tout damné ne reste que l'écrit
Plaintes et moqueries et le tout de mon cru
Comme une pointe à cran, d'art et d'essai en crue
Le verbe simple et nu d'un précieux manuscrit
Qui l'eût cru dans le creux de mon crâne a transcrit
Ce sanskrit indiscret sur papier craft écru
Lettre au crétin contrit, à la portion congrue
Au conscrit du matin du non savoir épris
Cent craintes mainte fois pour répondre à l'esprit
L'être au crédo prescrit à l'attrait incongru
C'est une main courante aux cris à mes mots crus
Un crime, tant d'années, qu'on sacre ou sacrifie
Quand on a tout damné ne reste que l'écrit
Plaintes et moqueries et le tout de mon cru
ez