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Publications sur Toute La Poésie

Le bouquet de mon cœur

12 juillet 2008 - 07:39

Dans ce bouquet de fleures

Comme tu le vois il y a mon cœur

En semblâtes pantoufles de poète

Il est allé faire cueillette

Sur le sentier de l’amour florissant

Le plus beau langage fleurissant

Lilas mauve, marguerite blanche, lys, myosotis

Un petit soupçon de tige de narcisse

Giroflée rouge, gueule de loup

Daigne excuser ce cœur fou

Gauche et un peu bête

Plein d’Œillets de poète

De Géranium, de Jonquille, de lierre

Le bouquet parfait de la splendeur

Mais le baroque du surprenant

Dans la risée de l’inconvenant

Mon cœur a jeté les fleures

Pour s’offrir en fleure

En bouquet d’amour

A toi pour toujours.

Viens mon cœur

10 juillet 2008 - 12:46

D’un pas boiteux mon cœur

Tirant le boulet des souvenirs

A qui parler, à qui dire

Le pesant de son malheur

Je cèle ses grosses béquilles

Le confine, le parfume et le maquille

En pitre paillasse tout sourire bas d’un grand nez

De l’amusant sous le bonnet

Je lui enfile tant de fil et des patins

Je farde le gauche de son crétin

Le fais barde d’amour et de plaisir

Et le pousse au présent et à son avenir

Mais il ne fait que revenir

C’est fichtrement trop je n’en peux plus.

C’est fichtrement trop je n’en veux plus.

De ce cœur couard et gueux

Qui se veut la buche de ton feu

Tirant le boulet des souvenirs

D’un amour avorté il y a longtemps

Un amour dans le figé de l’horloge du temps

De mon cœur écœuré

Je viens te pleurer

Dis lui l’ombre d’une chose

Tu es la belle, il est la chose

Sans toi il n’y a ni printemps, ni de rose

Que du mourant, que du morose

Il me pleure, je le pleure

Viens mon tendre, viens mon cœur

Nous irons, ensembles et tous les deux

Vivre l’histoire d’autres amoureux

Nous serons bien tranquilles, bien heureux

Viens mon cœur, viens mon tendre

Je ne fais que t’attendre.

Enseignement

08 juillet 2008 - 07:03

On m'a appris la liberté

On m'a appris la dignité

On m'a appris la fraternité

On m'a appris légalité

L'amour et ses passions

La modestie, la compassion

Je ne peux oublier

Ignorer, bafouer

Mes livres et cahiers

Loyauté, respect y sont aussi

On m'a appris à dire merci

On m'a appris a faire don

De sourires et de pardon

On m'a appris tant de vertus

Sans le besoin de qui es tu

On m'a appris le cœur immense

Débordant d'amour et de clémence

C'est sur ce petit banc d'écolier

Que j'ai appris ce que vous niez

Par Adem et Eve sur terre

Les Hommes naissent frères

Sans différence qu’importent les traits

Qui font la beauté de celui qui crée

Qu'importe tout et de la couleur

Le commun idéal est le bonheur.

Le bonheur de l'humanité entière

Sans discrimination ni barrière

J'ai appris à chasser tout mal

A respecter jusqu’a l'animal

J'ai du fond du cœur et l'âme appris

Ce qui semble être pour vous incompris

Enseignement d'innocents enfants

Qui exhibent même par le chant

L'amour et la liberté

L'innocence et la dignité

Le cœur plein de passion

Dans ces longues dissertations

Aux sujets divers égalité des Hommes

La fraternité entre eux qui trône

J'ai appris le monde magnifique

Que d'amour sans politique

J'ai appris tant et trop l'introuvable

Il n'y a que l'inconcevable

Il y a le sang, le feu et les guerres

De frontières et faite la terre

Les Hommes ne sont ni égaux ni frères

Quand le racisme dans les cœurs s'enracine

Quand la haine aiguise dans la chaire des canines

De sang est fait l'arc en ciel

Des bombes… la mort pleut du ciel

Des rockets, des mines, des missiles

La race humaine se calcine

De grands projets se dessinent

Pour l'or noir et d'autres profits et avantages

Aux pires carnages on se livre

Je préfère reprendre mes cahiers et mes livres

C'est de leur nectar que je veux vivre

De mon cœur mon prochain je te fais appel

Donnes moi la main la vie est belle

Qu'importe l'âge

Reprenant cet innocent apprentissage

D'écoliers innocents

Pour que cesse l'effusion du sang

Viens, donnes moi la main

Nous ne faisons qu'un…

Nous sommes les Hommes

Arrêtez la guerre je vous en prie

Elle orpheline, elle estropie les âmes, elle tue

Terre

07 juillet 2008 - 09:01

Rien ne va en honneur plus haut que la cheville

Ni le nectar mûr des femmes ni le bourgeon de filles

Ni le riche de la richesse ni le précieux du magot

Ni la beauté de la splendeur ni le stupéfait du beau

Ni les impératrices, les reines et les princesses

Les divins, les divines, les monarchies et les altesses

Elle a allaité l’ensemble ; même les hypocrites et les ingrats

Bonjour ma bienfaitrice chérie, bonjour patcha Mama

De tout genre les lobbys

De tout genre les obus

De tout genre les fourbis

Par le feu et par le sang

Par l’horrible de l’indécent

Guerres, injustice et misère

Que de vastes souffrances sur terre

Les Usa, le G Huit Paris Bruxelles

Que de plumes politiques sans les ailes

De tout genre les cétacés

Viennent sur les rives s’entasser

Ils ont marre, ils en ont assez

Un autre suicide collectif

Le devenir de la terre est craintif

Elle est toute fièvre réchauffement climatique

Ma mère meure Hommes de bardas et politiques

On la brule, l’empoisonne et de tout la déracine

On la dénude au profond de ses entrailles et calcine

Son âme. Sans mouche à qui ôte et qui ôtas

Les congres sans goulet sans culot n’en finissent pas

Du Brésil au Kyoto Consensus de pas d’accords

Ma mère meure touchez, sentez, vivez son corps

Nombreuses adorables belles espèces

Au quotidien de l’existence disparaissent

Dans les profits les conflits qui attisent

La fin du monde sans surprise se précise

L’air est lourd, les pluies sans tacite sont acides

Modernisme de l’ingrat et du Cupide

Le temps perd la notion de sa règle

Même les saisons pour ces raisons se dérèglent

Dites-moi calamités Hommes de misère

Que seront nos enfant sans Patcha Mama notre mère

Que seront les Hommes sans la terre

Que sera notre devenir, juste passé sans avenir

Venez, venez Hommes de passion et de conscience

La terre est le précieux de l’existence

Venez, venez Hommes de grand cœur

Semez les roses, semez les fleures

Vivons pour le bonheur de la terre

Plutôt bête rien de poète

04 juillet 2008 - 06:56

Je n’ai as choisi

De broder de la poésie

Je n’ai rien d’un brodeur de mots

Je n’ai que peine et maux

Je m’avoue gauche et bête

Pour épouser l’âme du poète

Le vaste de ma détresse

Est ma grande faiblesse

Ce cœur frileux et fragile

Qui me fait gauche et débile

Qui me noie de pleures

Ce cœur que je pleure

Il me fait mal, il me chagrine

Bien trop grand pour ma poitrine

Très lourd à porter

Très pénible a supporter

J(ai beau lui dire penses a toi

Ne serait ce que pour une fois

Prends tes couleurs, laisses ta palette

Disparaitre aux couleurs de la palette

Pour une fois... Juste toi et moi

Epousant ensemble la joie

Fais le juste par reconnaissance

En gage je te cède tous mes sens

Juste pour une fois

Mon cœur pense à moi…

Il est fou, sa folie est grande

Il se prend pour le cœur du monde

Ma vie s’ébranle et se casse

Mon cœur m’isole et se cache

Drôle de reconnaisse, il se fâche

Je n’ai point l’ombre du poète

Je m’avoue gauche et bête

Si le cœur tisse les mots

C’est pour soulager ses maux.