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musedasie

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Publications sur Toute La Poésie

Titre

27 juillet 2008 - 06:51


Bravitude crie
Au sommet de la muraille
Les français honteux

Ils se sont mariés
Je leur voulais du bonheur
Le chien m'ont laissé

Quand de la fierté

Le poète s'est habillé
Connerie renaît

Joyeux est l'arbre
Fleurs roses, resplendissantes
Magnolia je vois

Comptine d’une aube en la nuit : les sens

25 juillet 2008 - 02:22


Comme une aube en la nuit que tous deux embrassions,

L’ombre semblait plus douce, plus tendre l’émotion ;

Et le zéphyr du soir, sous nos draps aoûtés,

Mariaient les parfums de nos corps envoûtés

Dans cette aube en la nuit nous nous enlacions.

S’épanchait la tendresse du creux de mes sillons,

Et le zéphyr du soir qui frôlait mes collines

Rafraichissait ta main audacieuse et câline.

Dans cette aube en la nuit, amoureuse attention,

Sur mes flans haletant, en annonciation,

Court une main ouverte qui mon désir avive

Impatiente j’attends ton initiative.

Dans cette aube en la nuit naissait une passion,

Et mes doigts sublimaient son anticipation,

Et dans ce clair obscur me sentant entrainée

Me voulait courtisane, catin, putain, trainée.

Et la nuit devient aube, les ombres s’ensoleillent

Tes mains sont plus précises et tous mes sens s’éveillent

Prends-moi vite à présent, lentement, lentement,

Tout de moi est à toi, rien de moi ne te ment.

Ondulante pieuvre, je deviens plus féline ;

Mes mamelons sont durs sous ta langue câline

Et mes seins engorgés pressent ton corps tendu

Quémandant sans vergogne le plaisir attendu.

Je te sens fier galion avec ton mât dressé,

Mes voiles sont au vent, je te sais empressé,

D’entreprendre un voyage aux fragrances marines.

Tu chavires ravi en mes sources cyprines.

Tu as beau te débattre et redoubler d’efforts,

Ma tendre caravelle t’enferme en son trésor,

J’engendre une tempête dont tu n’es pas le maître

Et tes élans furieux ravissent mon être.

Volcans en éruption en lèvres purpurines

Tu jaillis en fontaine de perles cristallines,

Cordes d’un violon, nos deux corps joints tendus

Jouent crescendo l’extase du plaisir attendu.

Et nos langues gourmandes lapent encor assoiffées

Les larmes clandestines en ultime trophées.

Des écumes d’étoile se perdent aux doux creux,

De nos corps endormis , de nos cœurs amoureux.

MSN, je te hais !

24 juillet 2008 - 09:18

21 heures l’heure du rendez-vous…

Nuit chaude d’été, le chêne bruisse doucement, balancé par la brise du soir, il chante le hibou qui en a fait son abri.

Ma patience s'épuise, mes mains pianotent sur le bureau attendant l’apparition d’un pseudo… Une petite fenêtre sur le bas de l’écran se soulève, tu es là et mon cœur bat au risque de se rompre. Quatre jours que tu es reparti et la solitude me ronge. Seuls ces moments de dialogue nous rapprochent et me permettent d’attendre vendredi pour te serrer à nouveau dans mes bras. Combien cette situation nous opprime et nous fait souffrir.... Cette souffrance est immense, mais la force de notre amour la surpasse toujours et cela même si parfois, de ce combat nous sortons épuisés, notre amour nous redonne un élan de plus jour après jour.

Webcam en route et ton sourire m’accueille.

Dans cet espace, dansent les mots, volent les paroles et veille l’amour qui nous unit. Ma main orpheline de la tienne, caresse doucement ton visage sur un écran lisse. En vagues d’absence, notre amour s’écrit en pointillés sur une toile immense, que jamais ne traversent les rayons du soleil. Mais passe le temps, ici plus vite qu’ailleurs et l’heure de se quitter approche. Aurais-je encore un instant avant de couper la conversation, l’espoir d’un dernier regard posé sur moi, un sourire tendre qui rendra ma nuit supportable, comment m’arracher de cette image ? Maudite soit cette fichue distance qui nous sépare. Mon retour dans le monde est cruel.

Dehors!

23 juillet 2008 - 05:30

Dehors !

Dehors, sur le sol, brillent quelques flaques qui se remplissent peu à peu de la lumière de la lune. Sans un bruit, elles commencent à onduler, les vents courant sur leur frêle surface. Puis le mouvement s'accentue, laissant naître, tremblante, une lumière joyeuse, enfant de la lune et du vent. Celle-ci profite alors de cette vie inespérée, presque incongrue dans le calme de la nuit, pour dessiner de ses soubresauts un visage, celui d'un ange. Et dans ce visage, pierre précieuse placée dans un écran de boucles brunes, deux yeux magnifiques, fins et délicats, dans lequel le regard se fond, submergé de douceur…

Mais une fois que le vent s'est calmé et que la lumière s'est tue, cette vision ne disparaît pas. Son empreinte reste gravée dans le cœur, comme l'image de l'éclair sur la rétine, pendant quelques instants après sa naissance et sa mort simultanée. Au-dessus, sur un mur passe une ombre féline. Elle s'arrête quelques instants, dardant deux braises vers la lune, drapée d'un noir linceul, ne dispensant qu'une partie de sa lumière. Plus loin, les maisons semblent aveugles ou borgnes, d'une seule de leurs fenêtres s'écoulant la lueur d'un foyer. Derrière cette paroi de verre si lointaine, une histoire, des joies et des désarrois se laissent deviner ou s'obscurcissent à jamais.

Ô étranger qui vit derrière cette fenêtre ! Connais-tu cette sourde plainte qui émane de mon cœur ? Connais-tu cette folie, si douce et tendre, qui m'envahit ? Connais-tu cette douleur de l'absence ? Non, mieux vaut-il que tu ne les connaisses point. Tu serais terrifié par la puissance de ces sentiments. Ton esprit se perdrait dans leur profondeur…

Car sur ce globe monstrueux, sur cette planète où tant de vies se déroulent, s'entrechoquent, naissent et meurent, un seul être peut comprendre la beauté des forces que renferment mon cœur. Et d'un coup, les arbres balancent leurs longues branches noueuses en direction de ce ciel absolu. Comme un signe d'acquiescement, leur sagesse reconnaissant la beauté éternelle de nos sentiments partagés. Et toute cette nuit sait que rien n'arrêtera les sentiments que j'ai pour toi. Alors les nuages renoncent en grimaçant dans le vent à calmer cette chaleur qui m'envahit quand je rêve de toi, blotti contre moi, dans mes bras.

Haïkaï

20 juillet 2008 - 12:02

Printemps d’infortune

Ton cœur cesse de me battre

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