Se reposer de la mort
Profiter de la déclinaison
D'un toboggan de vapeurs lustrales
S'abreuver à l'arc en ciel
En buvant au nénuphar
La solution colorée de silence
Demeurer muet dans les fumées
Que les sons tissent
Autour de ma peau
Comme des voiles nuptiaux
Je voudrais t'aimer
Dans la solution chromatique
Glisser dans les grandes sphères
Ah, les comètes lentes
Les cosmétiques pentes
Que mes yeux aveugles
Soupirent de glace
Dans le givre de mon âme
La solution de la vertèbre
L'unique
Celle de trop
Qui accentue la courbure
Jusqu'à la nausée
Jusqu'à la défenestration
Voilà la pâle excavation
De mes nerfs sidérés
D'archange fatigué
Ô comme j'aspire
Au repos d'une grande joie
Toute altérée d'excitation
Ta seule évocation
Dans la vasque de Ton nom
C'est là mon seul baptême
L'unique solution
Par la musique et le poème
A la souffrante dérision
PataTy
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Publications sur Toute La Poésie
La solution
09 janvier 2009 - 11:48
Un poème pour l'amour
13 juillet 2008 - 07:48
Cendre et neige
Rumeurs et nocturne mélodie
Entre chien et loup
L'âme s'éveille
Comme avec lenteur
Les songes palpitent
Petites gorges d'oiseaux
Lanternes vacillantes
Le songe à l'aurée m'invite
Parmis les frondaisons
Par delà les obscurités
A poser mon dos nu sur le sol
Il chante et me berce
Malgré de sombres humeurs
Malgré d'insondables folies
Il calme mes douleurs
Dans un raie de lumière
Un papillon solaire dance
Il monte vers la source
Il montre le chemin
Est-ce un doigt clarté
Un doigt voie lactée
Son pinceau maquille mon visage
Et mon visage d'Ange
La violence cache le songe
Ô, condition humaine
Quand se ferme l'issue
Revient alors le fer
Chercher l'or le meilleur
S'épanouir dans la merveille
Ecrire un poème par jour
Mais un pour l'amour
Verrue
08 juillet 2008 - 09:25
Verrue
Murmurer à la barbe des chênes
Que le nombre et la haine
Raniment les verrues
Certains vont applaudir
Plus nombreux seront d'autres
Qui, l'âme en pluie
Plus nombreux seront d'autres
Mal contenus dans les angles
Les os rongés
Etouffés par des chairs épaisses
Les chiens iront aveugles
De charniers en charniers
Se répandent des paroles crevées
Moignons et cancers des yeux
Les langues se lient
Nombre d'autres planent dans les vitraux
Qui croient dans des croix
Hors de leur corps plantées
Nombreux manifestent des nombres
Sans sabres et les mains coupées
Nombre de mains
Salut, Chêne dépris de Dieu
Prends dans tes racines mon âme
Et ma verrue
Les origines du monde
05 juillet 2008 - 06:45
Pour ma première participation à Toute la poésie j'ai choisi ce poème qui j'espère vous plaira.
Les origines du monde sont dans la fleur de sel qui jadis ouvrit son cœur à l'âme défunte
La fleur s'ouvrit et du linceul trop tôt fermé sur lui s'épanouit un corps comme un signe
Comme il ne restait à l'homme que son crie il n'eut guère la force de porter son poids
L'âme est lourde à qui ne se dresse que de boue, légère elle devient à qui se dresse d'aile
Les origines du monde sont le sel de la fleur et l'âme du défunt offerte en sacrifice
Le corps comme un cygne déploie ses ailes de lin dans l'azur et l'ombre tombe seule
Sous le poids il crie et se courbe mais sa vaillance superbe le dresse très au-dessus
L'horizon courbé contient le tout mêlé et la fleur et l'âme et le sang de l'oiseau
L'âme du monde est l'origine de la Foi comme une fleur de jade ouverte sur la nuit
Le lys contient la blancheur du corps offert à la courbe de l'horizon épanoui comme un signe
Il n'a plus qu'à crier son bonheur au comble de sa légèreté il gravit la pente de la hardiesse
Déployée sur l'Océan l'Origine auréolée de vermeil embrasse tous les rivages de ses lèvres
L'âme du monde est mon âme et ton âme et nos âmes en la même fleur réunies par les lèvres
Mandala offert au courage de ceux qui marchent les corps en étoiles déploient leur virginité
Par dessus l'horizon courbe ils montent vers l'azur dans une giration lente légère et fluide
Ils montent et tout le poids reste sur la Terre avec l'ombre rejetée par l'Assomption du verbe.
PataTy
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