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hamzoun

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Hors-ligne Dernière activité : mai 05 2009 08:00

Publications sur Toute La Poésie

concours de poèsie

05 mai 2009 - 07:59

« Et le vers continua son escapade,

Son épopée enchantée, sa radieuse promenade…

Le vers portait sur ses ailes naissantes

Les mots d’une nuit interdite, d’une passion tremblante…

Le livre se renferma, doucement,

Sur l’ultime battement,

Sur la dernière danse,

Des rimes d’une poésie en transe… »

Concours de poésie : « Eclosion de vers»
Première édition Mai 2009

Dans le cadre de ses activités littéraires, la Maison des Associations Culturelle ACHOURIA organise un concours de poésie en langue française. Ce concours est ouvert à tous les poètes amateurs tunisiens. La date du 12 Septembre 2009 est celle de l’événement et de la remise des prix.

Règlement :
1) Le poème présenté devra être inédit et rédigé en français (chaque texte écrit en une autre langue sera éliminé automatiquement).
2) Chaque candidat ne pourra déposer qu’un seul poème sous peine de voir sa participation annulée.
3) le candidat est appelé à intituler son poème pour faciliter la tâche du jury.
4) Chaque candidat fournira :
-Cinq exemplaires dactylographiés de son poème.
-Le candidat doit accompagner son poème de ses cordonnées personnelles : (adresse postale, numéro de téléphone) sur une feuille séparée reprenant le titre du poème.
-Une enveloppe timbrée
-Une copie de la carte d’identité nationale
5) Le jury primera trois poèmes comme suit :

-1er prix : 150 dinars.

-2ème prix : 100 dinars.

-3ème prix : 50 dinars.



6) Les décisions du jury seront sans appel.
7) En cas de participation trop faible, le jury se réserve le droit de ne primer aucun poème.
8) Les poèmes sont à envoyer avant le 30 Juin 2009 (cachet de la poste faisant foi) à l’adresse suivante :

Concours de poésie : « ECLOSION DE VERS »

Maison des associations culturelle ACHOURIA
62, rue Achour Tunis- Medina tunisie
(+216 )23.724.972

paysage

11 juillet 2008 - 11:20

Paysages

Paysage 1 :
Le macabre jour
Inonde mes amours
D’une couleur terne
Et monotone.

Paysage 2 :
Les vieilles chansons
Agissent en pirates
Pour étrangler
Mes jeunes sonates.

Paysage 3 :
Le désespoir ambulant
Noircit mon missel
Et étouffe mon ultime oraison.

Paysage 4 :
La morne raison
Envahit mes champs
Et s’empare de mon violon.



Désormais, il n’y a plus de printemps

accusations perpétuelles

11 juillet 2008 - 11:12

Accusations perpétuelles

L’aurore
Hostile
Profane
La nuit
Et se mêle
De mes écrits

Le soleil
Scélérat
Est jaloux
De mes vers
Rayonnants
De mille éclats…

Le critique
Balourd
Sirote
Mon Café
Et renverse
Mon cendrier

Le lit
Soyeux
Repousse
Ma muse
Toute
Nue…

L’éditeur
Arnaqueur
Se déclare
Mon mécène
Je serai
Son fossoyeur




Chaque jour
L’érudit
Mercenaire
Paraphrase
Mes poèmes
A sa guise


A jamais
La terre
Fétide
Convoite
Ma transe
Poétique


parfum

11 juillet 2008 - 11:10

Eclairé par des pensées funestes, obnubilé par ton corps docile puant l’enfer terrestre, le chemin de ma solitude me tisse une oubliette labyrinthique et saigne de mes cauchemars sataniques. Cependant, je regagnerai le droit chemin satyrique en endossant mon ossature incinérée. J’en taillerai une lyre pour secouer les infâmes vérités et consoler les plaines inconsolées. Mes narines respirent follement ces parfums qui me rebaptisent à leur guise :

Le parfum des souvenirs m’hypnotise.
Le parfum du linceul me poursuit
Le parfum de l’aube m’habite.
Le parfum de l’oubli m’illumine.
Le parfum de l’abîme m’invite à réécrire toutes les certitudes.
Je ne suis pas le chantre de la lassitude.
Et ton parfum…

Ton parfum exotique est un poème qui s’ébauche, un chant caressant tendrement les tympans d’un marin désespéré.

Ma plume, le papier et la création s’en pâment…

poème

09 juillet 2008 - 01:17

A celle qui m'a quittée

Tous les chemins
Mènent à tes bras...
Pour y arriver,
J'ai crucifié
Mes peurs d'antan…
Pour y arriver, maintes fois
J'ai traversé l'Achéron…*
Il m'appelle,
Ce beau refuge,
Délicieux et amer…
Oh ! Que j'aime
Ce berceau charnel,
Où je souffre pour toi,
A mon aise.
A mon aise, je mesure
La profondeur du gouffre avec
des pas ivres de ce sol
Rougeâtre,
Et je m'imprègne de
De ta poussiéreuse absence :
Mon bouclier contre les lances
Haineuse de ton souvenir.
Désormais,
Toutes les couleurs,
Me sont crépusculaires.
Toutes les fleurs,
Me sont chrysanthèmes.
Toutes les joies,
Me sont anathèmes.
Tous les rêves,
Me sont sacrilèges.
Et tous les cieux
Me sont insoucieux…
Rien...
Que pour murmurer
Ton nom,
Ma plume,
Comme impatiente,
Entre mes doigts,
Se veut licorne
Rebelle…
Pour dorloter l'océan,
Elle lui chanterait ton nom
Sur les ondes bleues
évasives,
Sur les iles lointaines
craintives,
Et sur les ailes d'alouettes
pensives.
Pour enivrer l'horizon,
Elle lui écrirait ton nom
Sur les tristes plaines
Arides,
Sur mes carnets
De poète apatride
Et sur les manuscrits
Du destin perfide.