Marielle Adam

Immobile,
mais le temps file.
Il est midi,
tu ne dois pas rester au lit.
Trop d'envies,
trop d'ennuis,
trop de mépris pour la vie.
S'adapter aux difficultés,
avancer dans ses projets.

La vie te tend les bras,
mais tu ne vois pas.
Prends sur toi,
avance pas après pas.

Je sais que ce n'est pas facile,
mais quelques mois peuvent passer,
comme un battement de cil.

Tes rêves ne tiennent qu'à un fil,
ta volonté,

Ta motivation à les concrétiser,
doit se renforcer
Quand tu auras besoin d'être aidée,
je serai à tes côtés.

La vie est précieuse,
alors fais ce qui te rendra heureuse.

Cultive ce qu'on t'a donné,
retourne la Terre
pour trouver le filon orifére
Ton courage n'est pas éphémère

J'ai confiance en toi mon amie
Ne t'inquiète pas si tu concrétise une envie
il y en aura une autre qui te tirera vers l'infini
vers la réalisation de ton plus beau rêve ici-bas
Accomplir ce qui fera ta vie
à toi

J'étais là,
j'avais le tournis,
à cause du roulis,

J'ai pris un bateau,
et j'ai vogué sur l'eau
Enfin, Tu m'as rejoins

Voyage intérieur
Toi et moi face à l'océan
Sentiment troublant

La mer est agitée
Mais je suis près de mon bien-aimé
Côte à côte
Coeur à Coeur
Le regard perdu dans l'imensité
Regardant du même coté
Chavirer sans tomber

La mer s'agitait,
Les vagues déferlaient,

Et nos coeurs s'apaisaient...

Etre poète, parler avec la lune, glisser sur les dunes, prommener sa plume....
Acteur et spectateur, de moments de malheur, de moments de bonheur, d'une vie, d'un jour, d'une heure...
Du soir à l'aube du matin, du levée du jour, au commencement des nuits d'amour...
Amour de la Terre, des autres, de tout son être...
Etre et disparaitre,
Mourir et renaitre.

L'école représente le savoir
Découverte de l'autre et des mots pour les plus petits
Pour les parents l'espoir
Que leurs enfants aient une autre vie
Celle où on rféussit quand les cours sont finis

Celle où on aime la culture
Celle qui ouvre les serrures
d'un avenir étincelant
parce qu'à l'école aussi on apprend à devenir grand
Avec les blessures causées par d'autres enfants
Mais avec des maîtres et des maîtresses les encouragements
Ainsi qu'avec la bénédiction des parents

En route certains abandonnent
Comme l'idiote que je suis en somme
Mais je sais parler, écouter et lire
Et je tente d'écrire
Et cela me donne beaucoup de plaisir...

Ma marraine, mon parrain,
ces longues marches dans la montagne
que j'aimerais retourner en vacances au Royer,
dans ce lieu magique où par votre amour j'étais comblée
Comblée de pâtisseries, de fruits sauvages
et par votre présence si rassurante
j'étais une petite fille plutôt sage
normal à cet âge.

Avant que l'adolescence ne vienne tout gâcher
à vos yeux je me sentais parfaite
à mes yeux chaque jour près de vous était une fête

Inquiète de savoir si je vous reverrais un jour
le paradis nous accueille-t-il tous pour toujours?

Mon éden était une petite maison de campagne
une petite maison de montagne
où la chouette faisait houhou
et où les coucous fleurissaient à hauteur de mes genoux

A chaque aurevoir, je pleurais de peur de ne plus jamais vous revoir
et maintenant je pleure d'espoir,
l'espoir de m'effondrer de joie et de vous retrouver au grand soir