Tsaro

Une vision divine d'un paysage embellit

Admire dame nature sur son pied déstal

C'est d’un tourment de couleur que la magie

Sort une arme redoutable...



Simple représentation d’un univers féerique

Qui transporte les spectateurs étourdit

Dans un monde où le rationnel nous quitte

Pour laisser place à la photographie

Une naissance de plus… un cri prémonitoire



Petit être pur et innocent regarde autour de lui

Sa tête remplit de rêve, d’utopie

Mais c’est un monde d’égoïste où il fera sa vie...

Une emprise autoritaire l’empêche de s’épanouir

C’est ainsi que son éducation empire

Ses yeux deviennent plus menaçant

Déjà il conçoit la vie malhonnêtement

Ses faits et gestes évoluent avec le temps

Violence, base de son comportement

Prendre une vie lui parait si facile

Il se joue du destin, facteur futile

Ses mains deviennent l’arme de sa folie

Ses victimes conséquence de son mépris

Le vieil homme marqué par le temps

Se demande finalement

Quel fut le sens de ses actes irrémédiables

Stopper la frénésie d’un monde condamnable ?

Le doux bruit de la gâchette apaise sa souffrance

Le soldat s’effondre sur ses rêves d’enfance



Une mort de plus… un silence sanglant

Cette lente agonie d'un instant éphémère

Délaissé dans l'ombre de mes souvenirs

Renferme mon âme six pieds sous terre

Figé devant l'inconscience de mon avenir



Mélancolie oppressante d'un soir d'hiver

Hanté seulement par de lâches regrets

A la recherche désespérée d'un filet d'air

Pouvant m’octroyer une once de gaieté

Les derniers moments d'un condamné à mort

La troublante agonie d'une victime sanguinaire

Il est assit dans cette cellule depuis l'aurore

Et fixe l'œil humide le sol délétère

Des pas lourd et rythmé se rapprochent

Résonant sur les murs de cet étroit couloir

Il sent bien que sa fin est proche

Tels une bête envoyée à l'abattoir

Mais c'est là, si près de son trépas

Que l'homme affaibli prend conscience de sa vie

Sa vision est tachée de sang

La peur le transporte dans un roman

Où chaque page est marquée de ses méfaits

Sa destinée est désormais arrêter

Il entre dans la pièce qui sera son dernier souvenir

Ferme les yeux pour ne plus jamais les ré ouvrir...

Une nuit glaciale s’étend sur l’univers

Mes pas guidaient vers la polaire

La brise emporte mon regard égaré

Dans ce ciel aux miles clartés…



Bercé dans cette nuée d’étoiles

Au carrefour de mon incertitude

Inspiration sublimé sur ma toile

Anime par la même ma solitude



Réconfort céleste de mon âme

Envouté par ce royaume éternel

Où chacun y trouve sa gamme

Pour une harmonie universelle