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Marc o

Inscrit(e) : 25 juil. 2008
Hors-ligne Derničre activité : mars 13 2011 12:05

Messages que j'ai posté

Dans la publication : Printemps des počtes 2011

05 mars 2011 - 03:25

"Le Printemps des poètes" ! si je tenais l'inventeur foireux de cette foire atroce ! quel est son nom ? qui est responsable aussi du "Marché de la Poésie" pendant qu'on y est ? coups de pied au cul se perdent


Salut Povoite, j'suis à la médiathèque de Montpeul, en face de moi à 200m, la maison de la poésie. Ca ressemble à un chant de ruine, un cube abandonné à la sortie de l'autoroute. A voir leur programme on ne va pas tarder à l'assiéger. 18°c aujourd'hui, seringues et boîtes de subutex, c'est le printemps des poètes, révolution ou pas, le flouttage de gueule continue. Ici, certains sont décidés à crever, le foie grillé, bon faudra pas venir rechigner, tellement libres et silencieux, j'entends les rats se désaltérer.
Adiessas, je retourne au bébida saloon. Roots.

Dans la publication : 10 jours de politique-fiction totalement déjantée

27 octobre 2009 - 04:17

( Résumé du chapitre : Chapitre 1 : 6 Mai.
Contraste entre la joie de la place de la Concorde et celle de la rue de Solférino. Les plateaux de télé « interchangeables » )


DIMANCHE SOIR, 6 MAI 2007




Place de la Concorde…

La place de la Concorde est pleine Ă  craquer.
Comme en ce beau jour de Juillet 98 où les Parisiens étaient venus en masse remercier l’équipe des Bleus d’avoir rapporté au pays la Coupe du monde de foot.
Ce soir du six Mai 2007, la foule est bruyante et joyeuse. Majoritairement jeune et enthousiaste, elle n’en finit pas d’être chauffée par les artistes qui se suivent sur le podium.
Mais elle n’est pas venue pour eux, qui ne sont ce soir que mises en bouche.
Elle attend son vainqueur.
Et c’est lui seul qu’elle veut croquer !

La lumière, comme l’eau des vasques, ruisselle de partout.
Certaines fontaines servent de piscines à des jeunes UMP trop échauffés, tout calicotés de « Sarko je t’aime ».
Les caméras médiatiques passent et repassent comme balayeuses en vues plongeantes.
TF1 arrose peut-être de champagne ses bureaux directoriaux, mais c’est sûr qu’elle s’en donne ici à cœur joie pour filmer cette déferlante et inonder tout le pays, tel un tsunami géant, de ces images républicaines si réconfortantes, et tant prometteuses.
Elle a l’habitude ! Elle l’a fait en abondance toute sélective et sans vergogne depuis de nombreuses semaines, contribuant ainsi assez efficacement à la victoire future de son candidat affiché.
Et ce soir, sa victoire est bien là, nette et sans bavure, et la chaîne ne sera pas en reste pour prendre toute sa part dans cette joie de Concorde, et pour la porter jusque dans les moindres chaumières nichées aux quatre coins de France.

A deux pas de là, sur le sable invisible d’une allée des Tuileries qui vient d’être bouclée, le long ruban des véhicules officiels de la suite du Président élu crisse son chemin aveugle, volontairement maintenu dans les ténèbres.

D’un côté donc, le festif et la pleine lumière de la grande place transparente. De l’autre, l’approche bien ténébreuse, un rien mystérieuse et inquiétante, d’un frais élu des urnes qui va surgir de l’obscurité. Deus-ex-C6 que la machina dépose à la grille comme pour aller y franchir le dernier Rubicon de la rupture promise.
Terre promise ?

Serré de près par ses gardes du corps, puis par le premier cercle, puis le second, Le Président s’avance difficilement, à l’abri des regards, derrière les véhicules techniques. Seuls les téléspectateurs seront témoins de la lente progression du petit groupe, qui finit par investir par l’ombre de l’arrière le grand podium de lumière.
Là, il faut patienter encore quelques instants. On patiente donc, tels des acteurs trompant leur stress derrière le rideau de scène avant de monter sur les planches.
Car s’il y a du pain sur la planche, ce sera pour plus tard…
Sur les planches de ce soir, c’est lauriers, harangue, vivas, mercis, hymne et chansons, amis, famille…avant le repos, enfin !
Ça y est ! Le Faudel de service en a terminé avec sa dernière promesse en litanie…Place enfin à l’apparition quasi divine de celui qui vient, en chair et en os, faire offrande d’une victoire finale à ses troupes fidèles et débordantes de reconnaissance, à peine lassées d’attendre.
Les chemins d’ombre et de lumière se sont enfin rejoints. Espérons que des deux côtés, tout se fera maintenant dans la franche clarté…
Les people sont tous lĂ . Enfin presque.
Au moins certains de ceux qui ont de la voix.
Et qui ont voulu la mettre en porte-voix, une dernière fois, comme en point d’orgue après le discours de circonstance, assez bref et assez bien senti, du héros du jour.

Et si Johnny est déjà au Fouquet’s, Faudel, lui, est bien là et assume.
Et Enrico…Et Gilbert…Et Mireille…Et même un bel organe gospel estampillé Star Ac’ !
Tiens, manquait Sardou, peut-être resté en coulisses…
Et la magie du micro circule…et Sarko qui mûrit son image, pourrait-on contrepéter en retour.
Gilbert Montagné, symbole entre tous de l’obscurité dans la
lumière, est venu, comme à Lourdes, prier et communier sous les deux espèces.
Symbole ?

Pour finir en beauté (…mais pourra-t-elle jamais finir, finalement ?), notre increvable petite brunette de Mireille Mathieu, ne se contentant pas du micro, s’empare aussi, et résolument, de la Marseillaise.
Même si l’hymne vengeur, pas plus que ses chansons ne l’ont jamais eu, n’a aucune chance de parvenir à la décoiffer…il faut bien dire que ça décoiffe…
Que ne sut-elle s’en tenir là !
Emportée dans un irrésistible élan de paix et d’amour symbolisant sans doute, du moins à ses yeux, si noirs, les promesses sarkoziennes, si bleues, voilà hélas qu’elle peine à nous accrocher, et surtout à s’accrocher elle-même, au difficile envol de milliers de colombes si belles et si blanches, un gros brin (d’olivier… ?) décalées.
La foule, pourtant cueillie plus qu’à chaud, en est soudain toute muette, qui peine elle aussi à suivre ces ailes en si solitaire éther, comme à prolonger l’écho de ces piaillements inconnus….

Qu’importe ! Et sur ce couac, la messe est dite !
L’oreillette sécuritaire d’un malabar, beur malade de labeur, signale que la C6 a déjà fait son demi tour face aux Tuileries, et que son envol dûment programmé, et qui sera réussi celui-là, ne peut attendre plus longtemps.
D’ailleurs, l’estomac creuse.
Fouquet’s attend.
Johnny aussi.
Et la suite présidentielle aussi…

Faites donc la fête sur le pavé…le président la fera ailleurs.
Mais pas trop tard, hein ! Et gare à l’alcotest !
Il avait dit et répété qu’il n’y aurait pas d’amnistie, et là-dessus au moins, et avec raison, il n’a pas changé !
Extinction des feux Ă  deux heures.
Cette nuit, vous dormirez tranquilles, bonnes gens.
Sarko veillera sur vous. Et du plus haut qu’il peut, maintenant.
Attention, il va tout voir…
Plus attention encore, il va peut-être tout vouloir voir…

Rue de Solférino…

A l’autre coin de l’échiquier politique, mais à deux ou trois encablures seulement, rue de Solférino, la foule n’est ni moins dense, ni moins jeune, ni moins enthousiaste.
Quarante sept pour cent ! Le peuple de Gauche est bien loin du compte aujourd’hui…
Et pourtant, c’est une Ségolène quasi gagnante qui s’ exprime dès les premières minutes suivant l’annonce de sa défaite.
Elle ne veut pas mollir. Le fer, ça se bat quand il est chaud, et il l’est encore. Ses militants sont au PS, mais pas les quarante sept pour cent, si ?
Ce pactole d’avenir, on ne le lui ravira pas. Il s’est capitalisé sur son nom, et rien que sur son nom à elle. Qu’on se le dise !

Mais pourquoi ne pas le dire soi-mĂŞme, finalement ?
Et sans attendre un moment, comme à la télévision il y a à peine deux heures, elle vient enfoncer le clou.
L’avenir est à celle qui se lève tôt. Ou en tout cas à celle qui ne se couche pas trop tôt…devant DSK…
Certes, Ségo n’a pas gagné en France, mais elle a gagné au PS. Elle ne se laissera pas déposséder de cette victoire.
Car il est vrai qu’à sa manière, c’en est une.
Ah ! Trahison…
Si tous l’avaient suivie sans arrière-pensées…!
Montée sur le toit du bâtiment, elle se donne une dernière fois à la foule de ses supporters, et fait croire à la France de gauche qu’elle a gagné.
Ah, comme elle apprend vite, la Madone !

...et sur les plateaux télé...

Jusqu’à minuit minimum, sur les chaînes de télé, Sarko est exposé plein écran sur Antenne 2…et plein écrin sur TF1.
Les plateaux se succèdent et se ressemblent, comme à chaque
soirée électorale.
Chacun vient faire son petit tour, et serrer plein de mains.
Pas trop à Marine, parce qu’on les voit, mais à tous les autres copains, ça oui, c’est permis.
Même aux amis qu’on critique depuis des mois, qu’on pourfend depuis des semaines, qu’on poignarde dans le dos depuis quinze jours.
Et surtout à ses adversaires politiques. C’est de bon ton, et de bonne guerre. Et c’est d’autant plus facile, naturellement, quand on les a gagnées, ces sacrées élections. Elections sacrées…

Sitôt délivrée la bonne parole sarkozyste, en apaisement et ouverture de bon aloi, sitôt ressemée la petite graine rose qui n’a pas voulu lever bien haut aujourd’hui, la faute à lui, la faute à elle, la faute aux médias, et la faute à pas de chance, on fonce ailleurs reressemer ou redélivrer les téléspectateurs, du moins ceux qui acceptent de rester prisonniers, ou ceux qui veulent en prendre encore de la graine...

Ce petit balai bien orchestré par des monsieur ou madame Loyal, manifestement ravis de l’être, même quand il y aurait parfois un peu plus loyal, va se prolonger, s’alterner, se dupliquer, s’échanger, se répéter en échos infinis.
Il faut bien faire tourner des machines parfois assez concurrentes, et alimenter au même moment et sur le même sujet la saine réflexion du grand corps (…malade ?) électoral sur ce qu’il vient pourtant, lui et nul autre, de décider !
On pourrait penser qu’il est assez intelligent, l’électeur, pour se passer de retourner en campagne au moment où, sa décision étant prise, elle est devenue parfaitement inutile.
Mais non !

Et les re-voilà tous ! Qui viennent expliquer au dit électeur, en long, en large et en travers, ce qu’il a voté, pourquoi il l’a voté, pourquoi il n’a pas voté autrement, allant même jusqu’à expliquer impudemment, et antidémocratiquement, ce qu’il aurait dû être assez intelligent pour voter !
Alors, c’est reparti pour un petit tour à la campagne électorale, et, comme pour la vraie, celle d’avant le vote, il faut bien qu’il y
ait comme parité et équilibre.
Les plateaux, il faut à tout prix les équilibrer et mettre la même marchandise de chaque côté de la balance, pas se gourer dans les proportions, bref, garantir de la bonne cuisine, et faire strictement la même.
Alors, le moins qu’on puisse dire, c’est que ça maquignonne ferme dans les coulisses !

- J’te passe Jack, envoie-moi Mosco !
- Y vient d’partir sur la 3 remplacer Fabius !
- Bon, ben…qui qu’t’as ?
- A droite, si tu m’termines Marine maintenant, j’peux te r’filer Devedjan à la place…
- Ouais…t’aurais pas un peu plus contrasté, quand même ?…
- Ben…le Vicomte ? Mais là, ça ferait vraiment clône…Attends, y’a Gaudin qu’arrive de la 3, tu serais preneur ?
- ...Ben, faut que j’te trouve un vieux croûton en échange, alors…Tiens, si tu peux attendre trente secondes que j’l’achève, j’peux t’envoyer Poncelet, si tu veux, moi, ça m’arrange !
- D’ac !...Mais on se r’téléphone pour la gauche, hein ?
- Ouais…J’t’enverrais bien DSK, mais j’te préviens, c’est pas un cadeau ce soir. Y fait une de ces gueules, jamais vu ça !…
- Oooh, si c’est qu’ça, j’t’envoie Bayrou. Lui aussi, il est moins joyasse qu’au premier tour ! Et puis DSK ou lui, entre nous, ça restera équilibré, comme ça !...
- Ben…OK, ça roule, coco !
- Ah eux, non, j’en ai pas encore vu un seul, de coco. Aux abonnés absents, qu’y sont ! Mise à part Buffet…qu’est pas une commode…hi, hi, hi, hi, hi…elle est bonne, celle-là, hein ?
- Bof, y’a mieux, franchement…Mais quand j’disais Coco, j’parlais pas des cocos, c’te connerie…mais de toi ! C’est un terme de journalisme pour désigner un journaliste…
- Ben…pourquoi qu’tu dis qu’tu parlais de moi, alors ?
- Bon, ça va, laisse tomber !...Allez, c’est vendu, j’te r’file la grise mine !
- Et moi le p’tit agriculteur du Béarn…J’parie qu’y va vous faire aussi le coup du sillon tracé bien net, bien droit, bien centré, bien profond…
- Bien profond…c’est plutôt lui qui l’a eu dans le sillon, hein ?
- Alors là, c’est moi qui te dis Bof, sur ce coup-là...
- C’est vrai, t’as raison, mais avoue que c’était tentant…Tu me l’amenais sur un plateau, hein ?
- Ben non…J’te l’amène pas…il est assez grand pour y aller
tout seul, non ?
- Bon, ça va, laisse tomber...!
- Tiens, ça y est, Devedjan est bien mûr, maintenant…Alors, tu prends ou pas ?
- Bon ça marche…Marine aussi. Mûre à tomber. On n’a qu’à les permuter, finalement.
- C’est sûr que ça va lasser un peu, mais à 53%, y’en a forcément à qui ça fera plaisir, d’écouter en boucle, hein !
- Hé, j’te rappelle que t’es pas là pour exprimer tes opinions personnelles…T’agresses, là !
- Ben non…j’anticipe sur l’audimat ! Point.
- Contente-toi de faire ton boulot, mec. Dis pas de conneries, s’il te plaît. N’oublie pas que t’es enregistré…
- Ben, eux aussi, y sont enregistrés, non ?
- Ouais, mais eux ils ont le droit. C’est même pour ça qu’on les paye. T’es pas un politique, toi, t’es un journaliste !
- Tu crois ?
- Bon, ça va, laisse tomber… !
- Dis, avec tout ce que je dois laisser tomber d’après toi, tu me prendrais pas un peu de haut, des fois ?
- Moi ? Non mais j’y crois pas ! T’inventes, là ! T’es maso ? Allez, laisse tomber, va…Tiens, ça y’est, Marine est dans le tuyau. T’as plus qu’à réceptionner. Ah, on fait quand même un sacré binôme, non ?
- Tu parles ! C’est nous les meilleurs…
- Et puis c’est un super job, faut dire ! Savoir que toutes ces petites marionnettes-là, c’est nous qu’on leur tire les ficelles, qu’on les met en scène, qu’on les sort de scène...Tu prends pas ton pied, toi ?
- Faudrait rien exagérer quand même…C’est pas nous qu’on écrit leurs discours, si ?
- Non, mais je pourrais, moi, à force de les entendre ! J’suis même sûr que j’pourrais faire mieux. Tu sais, y’en a dans l’tas qu’y s’foulent vraiment pas. Moi, j’garderais un minimum d’enthousiasme quand même. Et puis y’a pas, y’a des fois des conneries qu’on peut pas dire…
- Sauf que là, s’agirait seulement qu’d’écrire…
- Bon, ça va, laisse tomber…A t’taleur !


FIN DU PREMIER CHAPITRE

Tu dépasses mach 3, fais gaffe de pas décrocher.

Dans la publication : ...

27 octobre 2009 - 04:15

"...un tamien..." ?

Tu devrais en fumer un de temps en temps
y'a pas d'âge pour être déraisonnable!

Dans la publication : ...

27 octobre 2009 - 04:14

:(

Et pourtant moi je me marre!

Dans la publication : S.O.S F.F.P!

27 septembre 2009 - 04:15

Merci Marc o pour ces mots!
Bonne idée pour Povoite mais j'ai pas le lien de son blog.
Can you give me the link?
Merci

Page 11 salon principal: "error" Povoite explique qu'il fait le ménage... il y a le lien en bas.
Et wizzz.telerama.fr/povoite/blog/povoite.
Adieù.