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Justin

Inscrit(e) : 26 juil. 2008
Hors-ligne Dernière activité : oct. 30 2011 01:31

Publications sur Toute La Poésie

Je suis

07 août 2011 - 09:40

amoureux de Bohémia depuis la première heure, c'est dire si j'ai du courage et si mon retour était inéluctable.

Les absences.

07 décembre 2008 - 01:44

Aujourd'hui tu es presque blanche
D'un coin de pommiers fleuris au creux d'un banc qui nous a bercé
Je t'oublie
D'autres sont gravées sur des écorces verdies ainsi que celles
Au voix dont les chapelles font résonner l'écho
D'autres encore dont les épines
Ont écorchées les peaux finissent tatouées
Aux vertèbres des mots
Là où ne plus t'écouter leur donne enfin un sens.

Tous les deux

07 décembre 2008 - 12:54

Il fallait, au marché, reconstituer les vagues et courir derrière le vent pour faire le cerf-volant, Ilona tenait ma main, elle tenait le panier aussi qu'elle faisait riper contre le bitume, nous allions choisir les légumes qui finiraient en purée. Ilona regardait le ciel, assise sur les chaines qui divisaient les amarres du vieux port, elle se balançait, elle chantait, elle me demandait des choses que je ne comprenais pas.
Papa comment ça vole un gonéland ?
On allait à la terrasse d'un café pour manger des glaces, avec des pailles pour aspirer le jus qu'il y a au fond, et boire un soda puis l'on reprenait nos pieds pour marcher le long des murs qui traçaient le chemin.
Papa ? Pourquoi nous on vole pas ?
Arrivés aux abords de la citadelle, je prenais Ilona dans mes bras, elle me serrait le cou puis s'endormait, j'avais le panier qui me coupait la main, je continuais à contre-vent une chanson dans la tête. Tout devenait lourd.
Ilona, tu vois, c'est surement pour ça qu'on ne vole pas.

des dunes.

23 novembre 2008 - 01:14

Ilona auprès des dunes
Tes ombres que les autres crachent
Sont les écumes que la mer relache
Ne pleure pas.
Ilona tes mains sablier creusent
Le ventre, tes dents mangent
Les grains au vent et tes yeux
Plissent l'iode.
Ilona tu cries aux vagues leur gueule
Fais des poings des marteaux dans l'eau
Des ronds des cerceaux tu dis des gros
Mots, des noms d'oiseaux
Ilona tu poses là
Tes ombres que les autres crachent aux écumes
Et que la mer relache
Tu t'étales près de moi
Tu m'embrasses et tu me dis papa.

Elle

02 octobre 2008 - 10:17

I

Ilona fabrique avec ses rêves
Des voitures de course des camions
des trucs de garçons

II

A la crèche, on donne aux filles
Des poupées et des baisers
Il ya plein d'enfants comme les boîtes
de la chanson

III

Ilona finit par planter une aiguille dans l'oeil d'un copain
Pour de faux
Ils rigolent
Après ils vont jouer au bac à sable

IV

Ilona dit toujours qu'elle fait du bac à sable
Elle n'aura jamais de leçons
Elle montre du doigt

V

On rentre à la maison
Ilona me sert la main et parle beaucoup
Ludovic est son amoureux