Noirâmie
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Publications sur Toute La Poésie
Condamnée à la nausée
06 septembre 2009 - 11:32
Plus je m'éloigne et plus les kilomètres m'arrachent la peau. J'entends les déchirements jusqu'au sang déroulé sur l'asphalte. J'ai tellement mal que je ne peux plus respirer. La nausée m'envahit. Et je ne vois plus… que du sang et quelques larmes rougies.
Voilà vingt-quatre heures passées sans toi et il y a, là, la sensation qu'on m'arrache une partie du corps. La douleur devient toute aussi profonde qu'aigue.
Peu importe l'avenue et condamnée à la nausée,
…plus je m'éloigne et plus les kilomètres m'arrachent la peau.
(P.S. J'ai rédigé ceci il y a quelques semaines, sur un coup d'angoisse)
La veuve perpétuelle
31 juillet 2009 - 07:15
Entre ma tête et mes pieds
Demeure le défunt vagabond
Cauchemar de ma destinée
Son cercueil toujours béant
Il me pourchasse, fantomatique
Avec tendresse, encore errant
Créant un rêve plutôt magique
Reprenant sa forme humaine
Émergeant vif de son trou
Il me rappelle alors sa mort
Me caressant doucement la joue
Et je m'éveille chaque journée
Dans la frustration ou le dénie
Parce qu'il me reste l'éternité
À loger un deuil inaccompli
La pire des maladies
19 mai 2009 - 11:02
L'Amour est la tumeur qui, en soi, prospère
Se développant à la négligence du porteur
De bien s'en libérer à la première heure
Une maladie qui, couramment mortelle
Ne débarrasse qu'au sommeil éternel
Celui de l'infecté, illusionné par une vue
À la manière d'une boulimique éperdue
Une maladie qui paralyse chaque organe
Face à toute nature extérieure qui émane
Affection rétrograde, le véritable Amour
Enfonçant le cœur au point de non retour
OÙ ES-TU PAPA ?
05 mai 2009 - 03:51
Une plaie béante surplombe mon cœur transpercé par Dieu.
L'initiale divinité suprême d'un cœur infantile. Ce Dieu, biologique, succédant aux autres malfamés.
Une plaie béante surplombe mon cœur transpercé par un sabre misogyne.
La lame des reclus qui, jadis, saignant l'amour, se sont embastillés à travers la haine sempiternelle. Cette frustration dévastatrice qui, insidieusement, meurtrie davantage les enfants.
Une plaie béante surplombe mon cœur transpercé par ces paroles.
Un mot tant solitaire éclate assidûment le clocher subconscient. Mais, pourquoi a-t-il fallu que tu souffres avec eux ? Maintenant, je supporte 90% de ton fardeau.
Et la blessure me fait crier :
« Je t'en supplie, mon amour, épargne-moi ces mots.
Je souffre tant de cette maladie
Tu es celui des deux hommes de ma vie
Ne me répètes pas ce qu'il me disait
Ne pousses pas la lame, s'il te plait. »
« Je t'en supplie, mon amour, épargne-moi ces mots
Et ne prononces jamais le mot Vénus
Mon cœur appréhende le refrain
Tout comme je t'implore, mon prophète
Dis-moi que tu admires ma planète. »
« Je t'en supplie, mon amour, épargne-moi ces mots
Et dis-moi ce que je n'arrive pas à croire moi-même
Dis-moi ce que mon cœur d'enfant n'a jamais entendu
Prend la place de Papa et dis-moi que tu t'es trompé
Ce n'est pas la bonne solution, j'en suis bouleversée. »
Et c'est ce que la plaie me fait dire chaque jour, au retentissement du clocher. Les ondes noires qui virevoltent et qui évoluent ne laissant guère place à la vérité.
Et, en moi, l'adulte, lui, sait qu'il a tord
Mais, l'enfant inconsciemment détruit ne me quitte jamais
Il me répète les paroles
Ces paroles de Dieu
Ces paroles de Dieu
… Mon père.
Si Dieu existe
21 avril 2009 - 01:41
Alors, je répète, pas de débat sur cette publication, s'il vous plait.)
Je n'écris plus depuis un moment. Mais, voici une chanson qui me fait presque pleurer. Je laisse le lien pour pouvoir l'écouter sur Youtube. Je ne sais pas si vous allez aimer. C'est une chanson de Claude Dubois et, ici, interprétée avec ma tante Céline ! (Céline Dion n'est pas ma tante hihi, mais au Québec, elle est comme telle pour bien des jeunes.) Céline et Claude l'ont chanté pour les enfants malades.
Si Dieu existe
Personne,
Il n'y a plus personne.
Mon âme qui s'affole,
En prenant son envol,
Me laisse inanimé.
Personne,
J'ai besoin, j'ai personne.
Mon être dégringole,
Tous mes sens m'abandonnent.
Je n'sais pas si j'ai peur.
Tu regarde d'en haut,
Le corps de ton esprit.
Nos visages à l'envers,
Tout petit, tout petit.
Si Dieu existe,
Et qu'il t'aime,
Comme tu aimes
Les oiseaux.
Comme un fou, comme un ange.
Tu peux marcher
Enfin sur les étoiles,
Aspiré.
Comme un fou, comme un ange.
Personne,
Il n'y a plus personne.
Mon âme qui s'affole,
En prenant son envol,
Me laisse inanimé.
Personne,
J'ai besoin, j'ai personne.
Mon être dégringole.
Tous mes sens m'abandonnent.
Je n'sais pas si j'ai peur.
Je regardes d'en haut,
Le corps de mon Esprit.
Nos visages à l'envers,
Tout petit, tout petit.
Si Dieu existe,
Et qu'il t'aime,
Comme tu aimes
Les oiseaux.
Comme un fou, comme un ange.
Tu peux marcher
Enfin sur les étoiles,
Aspiré.
Comme un fou, comme un ange.
Si Dieu existe,
Et qu'il t'aime,
Comme tu aimes
Les oiseaux.
Comme un fou, comme un ange.
Personne...
Personne...
Ah, et, finalement, elle me fait pleurer.