jallali habib

une hirondelle venue au-delà.
de la méditerranée...
l'aile brisée,fatiguée
venue raconter au monde endormi
les horreurs d'une saison.
un printemps qui dure et persiste
signe à l'encre des larmes et du sang.
l'histoire de l'homme au diable
s'identifie dans le mal  et la torture inlassable
une haine sans faille c'est écrite
dans les entrailles des hommes disparus
oh les bienveillants
vous qui dormaient sous un ciel étoilé
sans oublier l'histoire du passée
nous la vivons aujourd'hui
à la différence prés
c'est notre peuple,divisé et manipulé
enfants,femmes et vieillards déplacés
dans l'indifférence d'un monde sourd et aveuglé
faites briser ce silence
perdu dans les obus des canons
venus d'ailleurs nourrir des corps affamés sans vie

viens en automne,le ciel assez bas
viens personne ne te verra
la brume du matin
cache tristesse et chagrin
des feuilles dorées par-pillées
viens nul ne peut me pleurer
viens le ciel aussi se moque il s'en va
écoutes les cloches sonnent le glas
viens le voyage ne sera pas long
alors n'attends pas mes soixante printemps
des oiseaux migrateurs multipliés
sous leurs ailes un message est écrit
je ne serais pas là cette année
écrit à l'encre de tes yeux
des mots d'amours des mots d'adieu
viens en automne,le chêne dépourvu de ces feuilles fanées
sur ma tombe les a déposé
puis le vent a soufflé
tant d’années,tant d'espoirs sont envolés
loin de toi loin de ta présence mon âme enfin
trouve le repos éternel ce matin.

Immobile,le regard figé
Contemple le lever du soleil
Venu d'un monde de merveille
Au bout de son rève: imaginé.
Une pirogue tangue et murmure
aux vagues,silencieuses et complices
Perfides, cachent sa colère
Au large,les voiles se hissent
Une plage triste fait ses adieux
Au delà d'autres rivages offreuses
Jeunes reveurs des terres interdites
fouir la misère et les guerres maudites
Pour un voyage sans retour
Réfugié,solitaire sans amour
Puis une mer déchainée.
Au milieu d'une nuit glacée
Des cris et des pleurs sans secours
Dans son sommeil,épuisé
Se laisse dériver de son parcours.
Au petit matin,un corps sans vie
Arriver à destination de l'inconnu
Fait à la une de tout les journaux.
Une vie vaut plus que tout les joyaux.
O Dieu!à toi je cris ma colère.
J'accuse,je m'incline en sa mémoire
entends-tu ses cris au loin
entends-tu ses prières lorsqu'il a faim.

J'ai cherché dans les étoiles,l'espérance....
J'ai trouvé un ciel gris au couleur de mon coeur
j'ai cherché parmi les hommes ma place.
J'ai trouvé indifférence et impasse
J'ai cherché dans la foi.
Au nom de qui et de quoi?
j'ai cherché dans mon Destin
J'ai trouvé une vie qui ne ressemble à rien.
Plus amère que la mort.
Plus amère que tout le remord
Toi ma vie
ma pire ennemie
Cruelle moqueuse
sans pitié dangereuse
Ton premier cris du pleurs puis les soucis
Pour certains du bonheur,d'autres l'oublie 
Par Amour ou accident.
Fruit de ta volonté 
Dépérir sans saison
Au plus profonds de moi je me réjouis
Tout efface et s'enfouit 
Je t'offre mon ame en gage
Pour me libérer de ta cage
Je m'envole,je pars dans un voyage.
Je caresse le ciel,je me perds dans son nuage.











 

Il neige sur Liège
Mon coeur a froid !.
Il pleut sur Ostende
Mon ciel bas .
Cruel destin s'écrit !
Enfant d'immigré n'a pas choisi.
Entre Envers et Charleroi
Pays de diamants et du charbon .,
Il a grelé sur moscron
Coeur apeuré
le mistral du nord a soufflé .
Chene de bastogne a tremblé
Il vente, sur Bruges qu'on se le dise !
Nord et le sud se devisent
Ciel gris de mon pays
De Zaventem à Gosselie
Tes colombes refusent de s'envoler
De Gand à Namur ta flamme s'est atténuée
O Bruxelles !pourquoi ce silence?
Toi le témoin de l'union par excellence
Avec toi le rideau du fer est tombé.
Aprés des années sombres l'espoir est né
Plus de pleurs,plus de guerres.
Plus de frontières,ni de barrières.
Pourtant,le Lion n'est pas mort ?
le Coq chante, encore et encore...
Un beau matin,le soleil brillera!
Un beau matin, la raison l'emportera.