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Murmure

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Hors-ligne Dernière activité : août 19 2008 11:28

Messages que j'ai posté

Dans la publication : laideur & beauté

16 août 2008 - 01:58

laideur & beauté



la fillette était trop rondelette et trop laide pour représenter son grand et beau pays de larbins

il lui manquait trois dents

de lait

mais elle chantait si bien !

apparemment ils la planquèrent derrière un paravent.



c'est un peu comme glisser sous les tapis

la poussière

c'est un peu comme recouvrir de terre

des cadavres

vivants.



laide ? bon sang

personne les a prévenus ces fumiers que laideur et beauté

ça n'existe pas ?

ou quoi ?

laideur et beauté sont des mots merde vous devriez savoir





ça vous les gars

qui avez inventé la boussole pour pas

vous perdre

mais qu'est-ce que

je vois ?



des murs pour cacher la misère

des balles dans la tête

pour faire

taire

hé les gars



depuis siddharta

c'est la honte de faire ça !

z'avez-ti entendu parler de ça des fois

la honte ? hein ?

bah même la honte ça n'existe pas



ou ça devrait pas... je repense à cette jeune professeure

maintenant, une belle salope qui décourageait les vocations de coiffeuses

de ces grosses élèves...

mesdemoiselles, je vous le dis, c'est vraiment pas la peine d'acheter un fusil pour dégommer les passants au hasard parce que personne vraiment

personne jamais vous comprendra. Selah.



En ce monde le paraitre avance à grand pas... :(

Bien à vous...

Dans la publication : Poètes,rêveurs...

16 août 2008 - 01:49



Ces dernières semaines, j'ai relu de nombreux poètes, les grands, ceux dont le nom figure au Panthéon. Plus je lisais, plus m'apparaissait une évidence : bien qu'employant de nombreuses métaphores, leurs vers sont toujours d'une incroyable clarté, même les plus hermétiques comme ceux de Paul Valéry.
Pas de jeux de mots inutiles, pour faire joli. Un message ou une image à transmettre l'est de manière extrêmement juste. Aucun hasard dans le choix du vocabulaire mais bien une authentique recherche pour rendre avec concision et précision ce qu'ils ont à dire.

Souvent quand je soumets un de mes écrits à mon père, j'en reçois une analyse très critique :
Oui, c'est beau, mais c'est du radotage. Le pire, c'est qu'à la relecture, je dois admettre qu'il a raison.
Mais alors comment faire ? C'est extrêmement ardu d'assembler harmonie et sens. C'est pourquoi, ces derniers temps, je garde souvent le silence. Milles choses se façonnent sur l'oreiller, juste avant de sombrer dans l'inconscience. Le matin venu, tout est flou, reste quelques bribes comme celles-ci. Malheureusement, rien de bien concret.

Et toi , mon amour, qui m'a demandé à quoi servait tout ça et en a déduit ceci : à rien.
C'est sans aucun doute très vrai en général. Sauf que pour moi, c'est vital.
Chacun a son exutoire ou ses centres d'intérêt. Je reconnais que les mots sont une envolée pour fuir la réalité. J'admets que c'est sûrement inutile voir nocif parfois.
Mais tu sais, les rêveurs sont incurables. Quand ils rouvrent leurs yeux, ils regardent le monde qui a tourné sans eux et si jamais vous parvenez à croiser leur regard, vous verrez comme ils sont tristes. Un rêveur éveillé est tellement seul. Donc il ne lui reste qu'à repartir dans son monde parfait.

Voilà à quoi sert, aussi, l'écriture : s'évader, aller chercher ailleurs, dans un univers inaccessible, le meilleur des mondes et même oser y croire
.

L'essentiel n'est il pas dans l'epanouissement de notre âme où chaque mot nous délivre ,nous emporte au loin ...Par la poésie , une lumière en mon coeur assurément , une douce solitude impénétrable qui m'accompagne...Une libération intérieure,et si le monde venait à juger qu'importe...

Bien à vous...

Dans la publication : J'ai dormi une nuit de rêves étoilés.

16 août 2008 - 01:19

J'ai dormi une nuit de rêves étoilés.


Chevauchant des nuages irréels
Touchant presque les étoiles
Nous avions la nuit
Pour nous observer en un clin d'œil.
Partir plus loin que les rêves
Illusions d'un possible,
Il faut y croire pour ne pas mourir.
Suspendre, le temps de deux soupirs,
Le monde et sa laideur:
Cadeau offert et accepté.
Descendre brusquement
De ces montures improvisées
Et se voir vivre encore
Avec le souvenir d'un voyage
Au bout d'un nous irrationnel.
J'ai dormi une nuit de rêves étoilés.
J'ai laissé ta main m'attendrir sans regretter.
Prouver que je n'ai pas changé ?
Tes mots en pansements ont caressé
Les blessures et provoqué mille frissons.
J'ai rêvé une nuit où tu m'aimais.

A.G.


Voilà là un bien joli voyage transportant avec lui mille et une saveurs...

Bien à vous...