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Wilfried Jacquard

Inscrit(e) : 27 août 2008
Hors-ligne Dernière activité : févr. 27 2018 10:00

Publications sur Toute La Poésie

bio

17 septembre 2008 - 02:36

Bio nique le commerce

Naturel a t il existé

Incantations pour une sombre mode

Sur le client final on voudrait frapper

Sur la santé l’industriel exerce.



Bio culture pour des oreilles formatées

Artiste naturel a t il déjà existé

Radio récurrente et tube de l’été

Sur les majors je voudrai frapper

L’autre France de la musique est en liesse



Bio hasard pour des nuages étouffés

Un air pur a t il déjà orné le ciel

De nos autos à Tcherno on s’est effacé

Les vents ont d’étranges goût de Fiel

Malgré nos filtres saturés



Bio logique, inéquitable commerce

Formidable & universelle prise de conscience

Autant dire ne pas rêver

Se nourrir de tout et nourrir la science

Sciences Bio, séances pures de nos espèces

Atrabilaires déconvenues

15 septembre 2008 - 12:15

Nos quatre humeurs n’ont rien de responsables

Ma maigreur ne doit rien à la pituite

Mon sang bien nourri garanti des sourires raisonnables

Mon foie préservé n’influent pas ma conduite

Je prend à ma rate l’encre nécessaire et m’attable.



J’écris à la bile noire la somme des maux à mon cœur

Nos atrabilaires déconvenues et nos viles rancœurs



Je ratifie du rouge de mon sang nos indispensables résolutions

Officieux contrat et palliatif à nos promesses de Gascon.



Du jaune de mon foie et pour ma foi surligne nos erreurs

Pour mettre à l’évidence la complicité de nos âmes soeurs



Nos quatre humeurs en bouteilles sur la table

De couleurs bien étranges pour nos frasques émérites

Je le répète plus fort, n’ont rien de responsables

Atrabiles d’êtres habiles n’influent pas nos grimaces éconduites

Nos soucis et l’argent sont les seuls redoutables.

Randonnée des pollueurs

14 septembre 2008 - 05:20

Ames sœurs et sœurs des âmes par le Mistral emportées

A cent kilomètres heures et pour des heures leurs mots envolés

Enrôlées par mon vent de nord, vent de froid au Vaucluse arraché

En cacophonie, finissent à la mer sur la côte Méditerranée.



Viles âmes, âmes fourbes, foudre aux yeux et yeux fermés

Aux cent kilomètres de nord en sud de leur dure randonnée

Avilies par les sens et l’essence de mes collines incendiées

Leurs pieds catatoniques, Abandonnent un million de déchets.



Pris en délits, en dédits, et par la clameur autochtone rappelées

Au jugement du vent et des hommes, nos âmes enfin châtiées

Repartent en leur région qu’ils se font fort de respecter

Et préparent déjà leurs nouvelles pollutions en d’autres forêts.

un frere

11 septembre 2008 - 03:35

Un frère c'est un frère,
on enlèvera jamais le gout du sang à la fraternité.

j'ai pas de titre

02 septembre 2008 - 01:38

Nourissez moi de plénitude
Du pouvoir de l'enchanteresse
Qu'elle fut blonde, rousse ou brune
Nourissez moi de son allégresse
Abreuvez moi de sa certitude
de l'eau et du sang de la prétresse
Et d'aucune autre, non, aucune
Abreuvez moi de ses gentillesses
Regardez moi comme d'habitude
Des yeux de loups à ceux de la déesse
Et du regard de l'innoportune
Regardez moi avant qu'elle ne me blesse.