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elfariss

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Hors-ligne Dernière activité : juin 17 2015 01:12

Messages que j'ai posté

Dans la publication : Funambule.

04 avril 2009 - 01:15

Bonjour ELFARISS. Le poète est cet équilibriste constamment fasciné et tenté par deux abîmes de silence:
la banalité et l'inintelligibilité. Ecrire c'est consentir à cet exil intermittent. Je rends grâce au silence conquis
alors, à cet espace vital pour quelques mots sauvés. La distillerie ronflante du réel et des projets ?, c'est plutôt
que je cherche à retrouver la part des "anges". Le chant évaporé du vieil alcool d'aujourd'hui.

Le poète n'a pas de compte à rendre et il ne demande de compte à personne. Mais en effet on ne pratique
pas la poèsie sans ce mettre en dette avec les poèmes des autres.

Bien à toi

Richard

Le poète funambule...


Le funambule

Marche sur le fil

De la corde.


Il improvise

Des pas de deux,

Rêve de toucher

Le ciel si près.


Accroche regards

Comme le poète

Qui marche au fil

Des jolis mots

Qu'il improvise,


Et mot à mot

Rêve de toucher

Les ailes des anges.


Accroche les coeurs

Et les soucis

Dans les étoiles


En funambule


Sans préambules...

Dans la publication : Funambule.

04 avril 2009 - 12:41

Pas d'intrusion dans le partage et les commentaires sur le texte à mon sens. Pas de problème. Et oui, d'autres lectures sont les bienvenues...Qu'est ce que je fais de la poésie en m'inspirant de... ? quelle importance au fond ce qui m'inspire ou pas ? je comprends que chacun trouve ou éprouve plutôt de "l'inspiration' ici ou là. L'essentiel est peut être dans le fait d'inspirer d'autres avec sa plume ? Et je comprends bien que là, je ne t'ai pas inspiré. Tant pis... Un texte et encore plus sans doute une photo laissent de côté tant d'aspects d'une situation... Il est impossible d'en saisir la totalité. Photographier c'est choisir. écrire aussi... Qui choisit ? Quelque chose en moi, pour ce qui me concerne... Sensibilité, histoire, humeurs... Heureusement que d'autres font d'autres choix...
Quant au fait que je n'aurais pas eu un regard pour l'immeuble, l'arbre... tu t'avances beaucoup... Merci en tout cas pour ce partage-ci. tu vois ce funambule à ta façon et c'est très bien ainsi je crois.
Quant à me dire que : "et il te permet d'exprimer ton manque de bien beaucoup de bien reveilles toi tu n'es pas si sôt, tu rêves à côté du rêve..."
là par contre c'est un tout autre domaine... que sais-tu donc de ce dont je manque, de ma sottise ou de mes rêves...??

Dans ton premier jet tu trouves à cette statue bien des qualités qu'elle ne saurait avoir "La mutation,ecossage du temps,la parodie de pantomime" rien que ça...
Après dans ton deuxième jet tu y vois un chevalier du hasard Don quichotte peut être la maigreur sans doute mais tu insites sur la mutation funny en bulle tu ne parles que de lui à qui tu donnes de l'importance autant que faire se peut...
En trois tu es impressionné par l'impression qu'il fait sur toi où que tu retires de lui en tes pupilles creuses impregnées de lui...
Enfin polichinelle tu lui trouve du souffle et tubenvisages que ses pas sont equivoques sous ses fils où fils tu tremble et pas lui...
Conclusion tu t'écrases sot irreductible en pleine chute comprendre fin du voyage dans la chose où de la chose en toi...
pour ma part je ne sais de toi que ce que tu veux bien dire entre les lignes et là franchement tu es bien bavard...



Difficile oui, AileBleue... Cette statue me semblait tellement anachronique dans son mouvement instable et dans cet environnement de buildings. Avec tous ces gens autour qui passaient affairés.

Amicalement

Henri

Dans la publication : Funambule.

03 avril 2009 - 10:48

[attachment=2963:Funambule2.jpg]


Funambule mutant
Sur ta boule éphémère
De tes doigts engourdis
Tu écosses le temps,
Tes membres effilés
Parodient les étreintes
Pantomimes aériennes
Entre ciel et néant.

Chevalier du hasard
Tu épouses les vides
Failles, interstices.
Funambule mutant

Sous nos yeux ébahis
De jocrisses fervents
De ton corps balbutiant
Tu laisses des empreintes
En nos pupilles creuses
Nos globes calfeutrés.


Polichinelle, je
Tremble sous ton souffle.
De tes fils congédiés
Tu roules des pelotes
Que tu glisses, roué
Sous d'équivoques pas.

Et je chute, m'écrase
Irréductible sot.


Que fais tu au juste de la poésie en t'inspirant d'une statue en fer narguant le ciel ne te laissant pas voir le blanc du nuage le bleu du ciel que l'on devine malgrè la grisaille de la photo où bien cet arbre en bas à droite pour qui tu n'as pas eu un regard , pas même cet immeuble où vivent vraisemblablement nos semblables ...

Ton funambule n'est qu'une satue en ferraille sur une boule symbolisant ce monde et il te permet d'exprimer ton manque de bien beaucoup de bien reveilles toi tu n'es pas si sôt, tu rêves à côté du rêve...

Excuse mon intrusion mais quand on écrit il faut parfois s'attendre à d'autres lectures de nos textes...

Dans la publication : Message voilé

03 avril 2009 - 10:35

Allons bon y'a des pucelles dans l'au-delà? :blink:



Bien sûr des Houris au yeux de gazelles que nulle créatures de ce monde n'a froissées en promesses aux croyants dignes héritiers du paradis croyants en Dieu et...

Dans la publication : Gardien du silence

27 janvier 2009 - 09:27

A l'injustifiable de l'heure
Nous savons sans faire mal
Taire le feu par coeur.


*


Silence mal gardé
L'heure en est justifiée
Ainsi et pas autrement
Le coeur en liesse...