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senelbi

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Publications sur Toute La Poésie

Noir

03 septembre 2009 - 06:53

La rue est noire
de monde.

Des ombres noires,
à part,
déparent.

Regards noirs ...

La peur du noir
sépare.

La peur passe,
les coeurs au noir.

La rose nue.

02 septembre 2009 - 10:47

Pétale aprés pétale,
Eole la dévêt.
mortelle nudité...
La corolle royale
colore le pavé,
et la brise létale
disperse la beauté .

En aoutie (repost)

20 août 2009 - 07:15

Intense canicule,
la chaleur indispose,
les rêves qui se bousculent,
sous les paupières closes.

Sur la plage reposent
des bedaines à cirrhose.
Etranges monticules,
que la sueur arrose,
que le sable macule.

Des matrones moroses,
les cheveux en chlorose,
les yeux en réticules,
racontent leur ménopause,
leur ostéoporose,
en gestes majuscules.

Une nuée d'homoncules,
que la mer éjacule
en flots de chairs roses,
sur le sable composent,
des tours en minuscule.

Poitrines à peine écloses,
des jeunettes spéculent
une proche métamorphose,
pour que l'amour implose,
et que leur vie bascule.

Et, dans l'ordre des choses,
des bellâtres circulent,
les hormones en surdose.
Et des airs de faux-culs,
quand ils prennent des poses
de mecs à particule.

Le sable se dépose
en fine pellicule.
Il recouvre la prose,
écrite à l'eau de rose,
de romans d'édicule.

Modeste apothéose,
pour de maigres pécules,
la culture s'impose,
en minces opuscules.

Paix.

23 juin 2009 - 08:17

Je voudrais des couleurs,
pour habiller ce site,
les poètes qui l'habitent,
de signes de douceur.

Et des brassées de fleurs,
sur toutes meurtrissures,
pour calmer les douleurs,
et panser les blessures.

Et, je veux dire mes vers,
sans craindre les moqueurs,
les critiques pérvèrs,
qui sèment la rancoeur.

Je veux lire des rimes,
qui me parlent d'éstime,
qui disent le bonheur,
du partage des valeurs.

Et désarmer les mots,
qui lacèrent les coeurs,
qu'ils deviennent rameaux,
de paix, fédérateurs !

Le grand écart.

21 juin 2009 - 05:55

Ce ne sont pas toujours, les corps que l'on voile,
mais ce sont les esprits,
recouverts de la toile
des préjugés acquis.
L'arrogance des mâles,
pesanteurs ancestrales,
et de pieux alibis !

Et ce n'est pas toujours l'altruisme qu'on dévoile,
en criant au scandale,
dénonçant les abus.
C'est, toute honte bue,
sous couvert de morale,
qu'on rejette l'intrus
qui détonne dans la rue,
et agresse la vue.

Du racisme banal !

Ce n'est pas un hasard,
la France est en pétard !
Entre ses pépées nues,
et ses nonnes chenues,
et ces ombres ténues,
embastillées de noir,
elle fait le grand écart !

Elle scelle sa mémoire,
oublie ses colonies,
nettoie ses avenues,
revisite son histoire,
attribue ses déboires,
à ces nouveaux-venus,
aux allures bizarres !