Aux dernières infos, la bourse est a moins sept,
Moi je m’en contrefous comme ma première chaussette.
La bourse est au plus mal, amenez vite un brancard,
Moi je m’en contrefous, du tiers comme du quart.
La bourse, c’est l’incendie, à croire qu’la terre flambe,
Moi je m’en contrefous, car çà m’fait une belle jambe.
La bourse file des torgnoles, Ã ce pauvre CAC quarante,
Moi je m’en contrefous comme de l’an quarante.
La bourse comme en vingt neuf, dilapide les milliards,
Moi je m’en contrefous, m’en tamponne l’coquillard.
Pour la bourse c’est l’automne, qui vide les portefeuilles,
Moi je m’en contrefous, c’est dire si j’ m’en bats l’œil.
On s’inquiète des cours, tout là -bas à Wall street,
Moi je dors dans la cour, tout en bas, dans ma « street »
ABRACADABRA
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Publications sur Toute La Poésie
La bourse ou la vie
11 mai 2009 - 08:37
A ne lire que si vous envisagez le mariage
29 avril 2009 - 07:06
je vais me faire l’avocat du diable
Et défendre une cause peu défendable
Celle des célibataires, que l’on dit endurcis
Préférant vivre seul, parait qu’y a moins d’souci
Ma plaidoirie ce soir, est un grand sacrifice
Car vous vous en doutez, je suis commis d’office
Je m’suis marié deux fois, deux fois la catastrophe
Alors permettez moi, en une dizaine se strophes
De vous parler mariage, en toute simplicité.
Car ma première femme est partie, la seconde est restée.
D’abord c’est la mairie, un peu plus tard l’église
Comme si l’on avait peur, d’une mauvaise surprise.
Ficeler un paquet avec une double chaîne
Aurait-on peur que ça casse, comme de la porcelaine ?
Un détail devrait vous mettre la puce à l’oreille
Pour cette cérémonie à nulle autre pareille
Il faut s’entourer de témoins coûte que coûte
Comme pour un duel, un accident de la route.
Et que dire de la suite, point d’orgue édifiant
L’échange des alliances, moment si émouvant
Lorsqu’on passe un anneau au doigt de la mariée
Et un autre à l’époux, dans les deux trous du nez
Le mariage doit combattre un monstre qui dévore tout,
Ce monstre l’habitude, se cache un peu partout
les chaînes de l’habitude trop faibles pour être senties
deviennent alors trop fortes pour être anéanties
même si vous êtes un condamné de drap commun
vous n’êtes pas obligés, de tout faire en commun
Pour sauver votre couple, il vous faudra sans doute
Casser le monotone, même si cela vous coûte
Faîtes donc chambre à part, dîner séparément
Et partez en vacances, avec votre maman
papy Robert
Et défendre une cause peu défendable
Celle des célibataires, que l’on dit endurcis
Préférant vivre seul, parait qu’y a moins d’souci
Ma plaidoirie ce soir, est un grand sacrifice
Car vous vous en doutez, je suis commis d’office
Je m’suis marié deux fois, deux fois la catastrophe
Alors permettez moi, en une dizaine se strophes
De vous parler mariage, en toute simplicité.
Car ma première femme est partie, la seconde est restée.
D’abord c’est la mairie, un peu plus tard l’église
Comme si l’on avait peur, d’une mauvaise surprise.
Ficeler un paquet avec une double chaîne
Aurait-on peur que ça casse, comme de la porcelaine ?
Un détail devrait vous mettre la puce à l’oreille
Pour cette cérémonie à nulle autre pareille
Il faut s’entourer de témoins coûte que coûte
Comme pour un duel, un accident de la route.
Et que dire de la suite, point d’orgue édifiant
L’échange des alliances, moment si émouvant
Lorsqu’on passe un anneau au doigt de la mariée
Et un autre à l’époux, dans les deux trous du nez
Le mariage doit combattre un monstre qui dévore tout,
Ce monstre l’habitude, se cache un peu partout
les chaînes de l’habitude trop faibles pour être senties
deviennent alors trop fortes pour être anéanties
même si vous êtes un condamné de drap commun
vous n’êtes pas obligés, de tout faire en commun
Pour sauver votre couple, il vous faudra sans doute
Casser le monotone, même si cela vous coûte
Faîtes donc chambre à part, dîner séparément
Et partez en vacances, avec votre maman
papy Robert
J'ai les symptômes de l'androprose
24 avril 2009 - 11:28
Nous étions faits pour vivre ensemble
J’étais du signe des poissons, elle aimait la raie
j’étais croyant, elle était du signe de la vierge
j’étais de gauche, elle aimait le caviar
j’adorais faire les puces, elle avait un chien
j’adorais la pétanque, elle s’appelait Fanny
j’adorais ma mère, elle adorait Mamère
je détestais la droite, elle était gauchère
je détestais le lapin, elle était végétarienne
je détestais mon gros ventre, elle rêvait d’un tel coussin
j’avais trois mouflets, elle était stérile
J’avais des p’tites mains, elle avait des p’tits seins
J’avais un petit Q.I, elle avait un petit c.ul ….hi ! hi ! hi !
papy Robert en cours de traitement
J’étais du signe des poissons, elle aimait la raie
j’étais croyant, elle était du signe de la vierge
j’étais de gauche, elle aimait le caviar
j’adorais faire les puces, elle avait un chien
j’adorais la pétanque, elle s’appelait Fanny
j’adorais ma mère, elle adorait Mamère
je détestais la droite, elle était gauchère
je détestais le lapin, elle était végétarienne
je détestais mon gros ventre, elle rêvait d’un tel coussin
j’avais trois mouflets, elle était stérile
J’avais des p’tites mains, elle avait des p’tits seins
J’avais un petit Q.I, elle avait un petit c.ul ….hi ! hi ! hi !
papy Robert en cours de traitement
ah...m'asseoir sur un banc (pastiche)
18 avril 2009 - 06:20
Ah...m'asseoir sur un banc
Cinq minutes avec toi
Et te dire dix huit ans
C'est sympa
Te parler des dangers
Qui vont croiser ta route
Et qui peuvent te plonger
Dans le doute
Te donner des conseils
Que certains trouvent idiots
Comme évite la bouteille
Le pernod
Et puis voir ton sourire
Dans tes yeux le matin
Quand parfois je délire
En copain
Te raconter un peu
Comment j'étais minot
Les Beatles fabuleux,
On matait tout le temps
Salvatore Adamo
Halliday et Vartan...
Sur le petit écran.
Ah...marcher sous la pluie
Cinq minutes avec toi
Et causer d'ta chérie
pourquoi pas
Te voir partir en ville
Avec Lise ta copine
Son percing au nombril
ça me chagrine
Et son grand tatouage
Un espèce de gibbon
Au milieu du corsage
J'trouve çà con
Et puis voir ton sourire
Eclairer son visage
Je la sens qui chavire
C'est l'bel âge
Te raconter surtout
Les sacrés boums d'antan
Où y avait pas d'pétards
On était un peu fou
Mais c'était de Gains'bar
Nous jeunes adolescents...
Aux pattes d'éléphants.
Ah...m'asseoir sur ton lit
Cinq minutes avec toi
Et te dire que la vie
Moi j'y crois
Que c'est dur les prépas
Loin de tout, loin de Nice
Toi qui rêve de bosser
pour Green Peace
Et puis t'aura des gosses
Une compagne adorable
Un gros chien et son os
Sous la table
Et puis te voir sourire
En parlant à tes potes
De ces vieux souvenirs
Qu'on chuchote
Te raconter enfin
Qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si,
Le temps est assassin
Et emporte avec lui
Nos cheveux de vingt ans
Et parfois quelques dents...
Et parfois quelques dents...
papy Robert
pour les 18 ans de GUILLAUME
Cinq minutes avec toi
Et te dire dix huit ans
C'est sympa
Te parler des dangers
Qui vont croiser ta route
Et qui peuvent te plonger
Dans le doute
Te donner des conseils
Que certains trouvent idiots
Comme évite la bouteille
Le pernod
Et puis voir ton sourire
Dans tes yeux le matin
Quand parfois je délire
En copain
Te raconter un peu
Comment j'étais minot
Les Beatles fabuleux,
On matait tout le temps
Salvatore Adamo
Halliday et Vartan...
Sur le petit écran.
Ah...marcher sous la pluie
Cinq minutes avec toi
Et causer d'ta chérie
pourquoi pas
Te voir partir en ville
Avec Lise ta copine
Son percing au nombril
ça me chagrine
Et son grand tatouage
Un espèce de gibbon
Au milieu du corsage
J'trouve çà con
Et puis voir ton sourire
Eclairer son visage
Je la sens qui chavire
C'est l'bel âge
Te raconter surtout
Les sacrés boums d'antan
Où y avait pas d'pétards
On était un peu fou
Mais c'était de Gains'bar
Nous jeunes adolescents...
Aux pattes d'éléphants.
Ah...m'asseoir sur ton lit
Cinq minutes avec toi
Et te dire que la vie
Moi j'y crois
Que c'est dur les prépas
Loin de tout, loin de Nice
Toi qui rêve de bosser
pour Green Peace
Et puis t'aura des gosses
Une compagne adorable
Un gros chien et son os
Sous la table
Et puis te voir sourire
En parlant à tes potes
De ces vieux souvenirs
Qu'on chuchote
Te raconter enfin
Qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si,
Le temps est assassin
Et emporte avec lui
Nos cheveux de vingt ans
Et parfois quelques dents...
Et parfois quelques dents...
papy Robert
pour les 18 ans de GUILLAUME
Vive la claustrophobie !
02 avril 2009 - 07:09
Maintes fois j'ai maudit
Mon ascenseur en panne,
De même qu'Elodie,
ma voisine mélomane.
L'un qui pète les plombs,
toujours en fin d'semaine,
L'autre qui écoute à fond
Son idole Beethoven.
Midi un p'tit bonjour
Devant les boites à lettres.
C'est beau le contre-jour
Sur une robe champêtre.
Nous remontions ensemble
Et voilà qu'au septième…
Ciel ! voilà que tout tremble,
Y aurait-il un problème ?
C'est la panne, lui dis-je
En pressant sur l'alarme.
Son visage se fige,
Essuyant une larme.
Seriez vous donc claustro ?
Ou bien je vous fais peur ?
Elle éclate en sanglots.
Quand vient le dépanneur ?
Il est tout juste midi,
C'est l'heure du déjeuner,
Propose à Elodie
Un pique-nique spontané.
Arrivé au dessert
Sur sa robe si courte,
Un mouvement de travers
Renversa son yaourt.
Elle ignorait qu'je sache
Que j'étais un homo.
J'ai nettoyé sa tâche,
Sans ma lessive Omo
J'ai eu beaucoup de veine
Grâce à cette phobie,
J'ai aimé Beethoven
Et su que j'étais….bi
Papy Robert
Mon ascenseur en panne,
De même qu'Elodie,
ma voisine mélomane.
L'un qui pète les plombs,
toujours en fin d'semaine,
L'autre qui écoute à fond
Son idole Beethoven.
Midi un p'tit bonjour
Devant les boites à lettres.
C'est beau le contre-jour
Sur une robe champêtre.
Nous remontions ensemble
Et voilà qu'au septième…
Ciel ! voilà que tout tremble,
Y aurait-il un problème ?
C'est la panne, lui dis-je
En pressant sur l'alarme.
Son visage se fige,
Essuyant une larme.
Seriez vous donc claustro ?
Ou bien je vous fais peur ?
Elle éclate en sanglots.
Quand vient le dépanneur ?
Il est tout juste midi,
C'est l'heure du déjeuner,
Propose à Elodie
Un pique-nique spontané.
Arrivé au dessert
Sur sa robe si courte,
Un mouvement de travers
Renversa son yaourt.
Elle ignorait qu'je sache
Que j'étais un homo.
J'ai nettoyé sa tâche,
Sans ma lessive Omo
J'ai eu beaucoup de veine
Grâce à cette phobie,
J'ai aimé Beethoven
Et su que j'étais….bi
Papy Robert
