L'encre bleu de tes yeux,
N'enlève rien au charme tes seins,
Il n'enfonce qu'un peu plus,
Les formes de ton corps dans un profond océan,
effaçant toutes rides du destin.
Je me trouve égoïste de te vouloir à moi,
et idéaliste de t'imaginer à personne,
ou à tous comme un rêve insaisissable.
La beauté n'appartient à quiconque,
tu l'as pourtant indéfiniment emprisonnée,
Insatiable ta conquête inachevée,
Tes hanches envoûtent le fond marins,
et la courbe éphémère de ta taille,
ensorcèle mon âme in délectable.
Inévitable mon cœur ne répond plus,
Il s'est offert au paradis des démons,
Ou à l'enfer des anges; tes mains,
Sont seules maître de sa survie,
Du battement entier du monde lui-même.
didi78
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