C'est l'aube qui vient.
C'est le coeur effrité.
Car le tout n'arrive qu'au rien,
Dans la logique du passé.
C'est l'impuissance de l'homme.
C'est le bain puant de la plaine,
A la couleur rouge sang de la pomme,
Bercée par l'irrémédiable haine.
C'est la nature qui m'adore.
C'est l'appel de l'hêtre,
Telle la matière que j'abhorre,
Où baigne la sérénité champêtre.
C'est toi, l'humain désiré.
C'est toi, que j'ai tant aimé,
Et voilà la lumière retrouvée,
De l'herculéenne joie dépassée.
C'est la ballade au gré du soir,
C'est la plage de sable noir,
Ici la vague du désespoir,
Qu'illumine le rayon lunâtre de l'espoir.
C'est la fin du récit,
C'est l'heure du couchée,
Pourtant je me rappelle du levée,
Si loin et si proche de la nuit.
Intrépide parfum périlleux,
Tu me jettes aux confins de l'univers.
C'est un long, très long voyage solitaire...
Blasère
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C'est l'aube qui vient
21 mai 2009 - 08:57
Considérations à 4h du mat'
24 février 2009 - 04:36
Une épaisse frénésie s'empare de mon corps!
De te voir évoluer près de moi, chaque jour,
Je ne suis plus digne! Non, je préfère les obscures alentours
Au destin tracé de la vie. Dès lors,
Je ne suis plus!
Il y longtemps j'ai perdu quelque chose de doux,
Quelque chose que je ne saurai retrouvé,
A l'heure ou l'espace s'effrite dans la morosité
Incongru de mon âme. J'ai peur, je l'avoue:
Tu n'es plus!
A vrai dire, ne pas être ne signifie rien,
Quand bien même je cherche un sens.
Voilà donc la morale de l'histoire,
Peut-être même une sorte de convalescence,
Et tant pis pour le dérisoire:
Il faut vivre, sans se soucier du mal ou du bien;
Vivre simplement, errer au quotidien.
Morale absurde, certes, en soi, mais qui,
Fruit de l'être blasé ultime,
Te dit oh Mec, et BIM,
Vit de ta frénésie.
Nous sommes, quelque part,
Ici, là -bas, Toi dans mon coeur,
Moi dans ton esprit,
Mais nous sommes bordel!
De te voir évoluer près de moi, chaque jour,
Je ne suis plus digne! Non, je préfère les obscures alentours
Au destin tracé de la vie. Dès lors,
Je ne suis plus!
Il y longtemps j'ai perdu quelque chose de doux,
Quelque chose que je ne saurai retrouvé,
A l'heure ou l'espace s'effrite dans la morosité
Incongru de mon âme. J'ai peur, je l'avoue:
Tu n'es plus!
A vrai dire, ne pas être ne signifie rien,
Quand bien même je cherche un sens.
Voilà donc la morale de l'histoire,
Peut-être même une sorte de convalescence,
Et tant pis pour le dérisoire:
Il faut vivre, sans se soucier du mal ou du bien;
Vivre simplement, errer au quotidien.
Morale absurde, certes, en soi, mais qui,
Fruit de l'être blasé ultime,
Te dit oh Mec, et BIM,
Vit de ta frénésie.
Nous sommes, quelque part,
Ici, là -bas, Toi dans mon coeur,
Moi dans ton esprit,
Mais nous sommes bordel!
Considérations à 7 heures du mat'
31 janvier 2009 - 07:23
Ma pensée m'horripile, car le tyran de mon esprit sans cesse se joue de moi, comme l'on se joue d'un enfant. Entre deux chaises, là voilà qui ne sait où peser son cul; ça me gêne, ça me turlupine et même, parfois, j'aimerais user du peu de force qu'il me reste pour commettre un crime... OUI, et non, rien n'est facile, je sens la colère monter dans mon for intérieur puis disparaître à nouveau lorsqu'elle atteint son apogée, la haine et l'amour, deux sentiments bien contraire qu'on aime à rapprocher, vous détruisent bien des coeurs.
La Fuite
10 novembre 2008 - 07:16
Mon coeur n'existe plus!
Il meurt, et je saigne,
Où es-tu?
Absence d'un être, absence accrue,
Larme de l'heure, larme du corps.
Désespoir qui aspire à la mort.
Regarde! Regarde ton oeuvre!
Perfide princesse, tendre couleuvre...
Là , je te hais, et sens mon être se défaire,
Le vent errer dans mon esprit,
Et celui-ci se perdre dans l'immensité qui m'aterre.
Fuir! Fuir! Seul désir encore en vogue.
Nuages noirs amères, intouchable tendresse
Qui rient de mon impétueuse détresse...
Fuir! Fuir! Seul désir encore en vogue,
Inutile dialogue.
Fuir! Fuir! Triste déliquescence
D'une sinistre convalescence...
Encore un poème pour pleurer,
Mais là est la réalité.
Funèbre décomposition, macabre électrocution,
Obsession...
Il meurt, et je saigne,
Où es-tu?
Absence d'un être, absence accrue,
Larme de l'heure, larme du corps.
Désespoir qui aspire à la mort.
Regarde! Regarde ton oeuvre!
Perfide princesse, tendre couleuvre...
Là , je te hais, et sens mon être se défaire,
Le vent errer dans mon esprit,
Et celui-ci se perdre dans l'immensité qui m'aterre.
Fuir! Fuir! Seul désir encore en vogue.
Nuages noirs amères, intouchable tendresse
Qui rient de mon impétueuse détresse...
Fuir! Fuir! Seul désir encore en vogue,
Inutile dialogue.
Fuir! Fuir! Triste déliquescence
D'une sinistre convalescence...
Encore un poème pour pleurer,
Mais là est la réalité.
Funèbre décomposition, macabre électrocution,
Obsession...
C..st...e
08 octobre 2008 - 01:37
J'aimerais, le soir venu, m'étendre à tes côtés, jouir de la chaleur de ton corps nu, et dans une étreinte effrenée sentir mes yeux alourdis par le doux sommeil. Ciel! Que je t'aime, ange délicat, chaleureuse princesse, maîtresse de mes sentiments. Je m'offre à toi tout entier, mais mon appel résonne au loin comme l'écho se perd dans l'immensité.
Un visage si parfait ne peut exister, ma peine est si lourde que je te crois irréel, mascarade de Dieu venu torturer mon âme. Et là , seul avec ton image, je souffre d'un amour qui, pour toujours, ne réside que dans mon coeur. Ah! Quelle affreuse et dolente réalité! Moi qui suis le pestiféré de l'amour, moi qui suis condamné à vivre hanté par ta pensée! Vois, vois le transport pathétique d'un coeur brisé qui en vain crie, mélancolique structure du mal, psychédélique défaut de l'humanité, qui par deux fois fait de moi l'homme le plus pauvre.
Pitié! Pitié! Je t'implore, éloigne-toi de mon écrit; j'ai si peur de plus être aimé, si peur de ne plus être désiré, si peur de n'être point compris, à l'heure où l'impétuosité de ma flamme assèche la source presque tarie de mon coeur. Je l'ai dit: je meurs.
Un visage si parfait ne peut exister, ma peine est si lourde que je te crois irréel, mascarade de Dieu venu torturer mon âme. Et là , seul avec ton image, je souffre d'un amour qui, pour toujours, ne réside que dans mon coeur. Ah! Quelle affreuse et dolente réalité! Moi qui suis le pestiféré de l'amour, moi qui suis condamné à vivre hanté par ta pensée! Vois, vois le transport pathétique d'un coeur brisé qui en vain crie, mélancolique structure du mal, psychédélique défaut de l'humanité, qui par deux fois fait de moi l'homme le plus pauvre.
Pitié! Pitié! Je t'implore, éloigne-toi de mon écrit; j'ai si peur de plus être aimé, si peur de ne plus être désiré, si peur de n'être point compris, à l'heure où l'impétuosité de ma flamme assèche la source presque tarie de mon coeur. Je l'ai dit: je meurs.