Aller au contenu

charlitoune

Inscrit(e) : 21 sept. 2008
Hors-ligne Dernière activité : mai 18 2010 10:05

Publications sur Toute La Poésie

l'eternité

22 septembre 2008 - 02:44

L'ETERNITE

Sur le Nil embrasé,d'éclats pourpres,orangés.

Reflets de Râ en hommage à homme âgé.

Voiles lumineux, rivières d'éclats,pour Pharaon.

Cascades de soleils, colliers scintillants, poudre de dragon.

Perles nacrées, pétales de fleurs parées de rosée,

se déposent sur le corps embaumé, parfumé d'alizés.

Pharaons des flammes,des halos, et du temps éternel

l'instant de vérité, est là pour t'emmener vers elle.

Le vol du foulard

22 septembre 2008 - 12:37

Le vol du foulard


Un coup de vent,et le foulard s'envola vers les cieux,

laissant à nu ; se refroidir un joli cou gracieux.

Le foulard sourit, de voir ce monde si différent.

Il se déploya, s'offrit au vent tourbillonnent.

Chatouillé par les flocons de neige,et les feuilles mortes,

ivre de bonheur; à sa vie, de foulard il décida de fermer la porte.

Un incendie rougeoyant au loin, se propageait.

Le foulard se dirigé droit dessus : impuissant naufragé

le feu le pris , et l'ensevelit dans son effroyable magma.

Quand au cou gracile, léger comme un cil ; il s'enrhuma.




Charlitoune

Dans mon pays y a ceux

22 septembre 2008 - 08:21

Dans mon pays

y a ceux




y a ceux qui rêvent en couleur,des rêve merveilleux

y a ceux qui ne rêvent plus,à cause des larmes dans les yeux

y à ceux qui voient se coucher de soleil à l'horizon,

y a ceux,qui ne voient plus qu'un vilain mur de prison

y a ceux qui compte leurs fortune, et leur sale fric

y a ceux qui comptent leur misère, et qui la ferme a cause des flics

y a ceux qui jettent des réformes joyeusement

y a ceux qui les vivent douloureusement

y a ceux qui bouffent comme des porcs, du caviar à la louche

y a ceux mangent a la table qui recule des courants, d'air, ou des veilles babouches

y a ceux qui on de la couleur et de la lumière plein la tête

y a ceux qui ne voient plus les couleurs,rien le gris d'la tempête

y a ceux qui vivent la haut sur la colline ensoleillée

y a ceux qui pataugent dans la fosse endeuillée

y a ceux qui boivent du jus de truffe,

y à ceux qui boivent du jus d'égout comme des tartufes

y a ceux a qui on donnent tout

y a ceux a qui on prend tout

y a ceux qui regardent, et s'enrichissent

y a ceux, s'arrachent les ongles au travail et s'appauvrisse

y a ceux qui rient,qui chante

y a ceux qui ne disent plus rien

y a ceux qui s'habillent chaudement, avec élégance

y à ceux qui sont dénudés,crevant dans le silence

y a ceux qui mangent en fête,aux bruits des couverts qui s'entrechoque

y à ceux qui écoutent le silence de leurs faim, et çà les choque

y a ceux qui cultive des orchidées, en toute gaîté

y a ceux qui cultivent la haine,pour retrouver leurs dignité

y a ceux qui croient au père noël,et que tout va continuer

y a ceux qui ne croient plus en rien, et qui veulent tout arrêter




Charlitoune

cherche ma femme

21 septembre 2008 - 04:20

Cherche ma femme



je suis un orphelin sur la route, un abandonné,de l'amour,

j'ai perdu mes couleurs, mes pommiers en fleur, mon humour

je suis un exclu,un exclu des femmes aimantes

je meurs de l'absence de leurs phrases troublantes

je suis devenu un crève la faim « des je t'aimes, »

je suis plus qu'un silence qui erre seul dans la brume

je suis devenu transparent, à leurs lumineux regards

je suis, comme un chien sans maitre,perdu à l'œil hagard

de colère!! je jette une pierre et c'est une envolée de chimères

qui viennent avec la grisaille hanter mon royaume imaginaire

elle m'épie:froide et silencieuse,dans sa longue robe de crêpe noir

Elle à couvert ma vie,avec ce lourd et horrible,peignoir

elle m'aime,d'un amour triste,et silencieux celui qui vous rend seul

elle me veux jusqu'à la fin, partir ensemble dans le même linceul.

je suis son prisonnier elle m'étreins de ses longs bras,froid comme l'hiver

pour la tuer il à que les mots,rien des mots tous en vers

elle m'a volé du temps,le temps d'aimer, madame la solitude

je lui murmure à l'oreille,j'en ai terminé avec vos bonnes habitudes

moi j' veux ouvrir la porte a la lumière,lui dire bonjour!! en souriant

moi j' veux être ébloui,par son visage et l'éclat de ses yeux pétillants

moi suis pas comme Ulysse,je veux entendre le chant des sirènes

le chant de l'amour,qui sous les caresses se transforme en fontaine

je la chercherai sans cesse ,même si elle est l'ombre du soir

Épuisé,solitaire je tituberai de désespoir en désespoir

Mais un jour,je trouverai dans ce long désert son fruit défendu

je la voudrai là: simplement là prés de moi:là,entendue

je la prendrai dans mes bras, et l'aimerai éperdument pour toujours

toi que j'attends,depuis si longtemps ne soit pas le rêve que d'un jour

charlitoune



désolé pour la pontuation,mais c'est un texte à lire