dragon dé-bridé

(ouh il a dit un gros mot !)

La jouvencelle est douce et tout en moi chancelle
Sans doute que la lèche est là ... Mon seul talent !
Pour peu que je sentis que l'amour est en selle
En celle qui chancelle ou ne court qu'à pas lent

Je décidai , bêta , qu'alité par la belle
(Marcher ne marchait pas) qu'allongé quoique franc
Un homme n'a pas plus qualité quand il bêle
Que label et que prix quand son geste est navrant !

Je décidai d'un coup que Babel est ma langue
Dont le tour est toujours moins goutu que sa mangue

Mon poème est bien nul c'est du Pascal Sevran

(parce que parler ben c'est parler)

Dévots
Des monts
Démons
Des vaux

Des maux
ET dons
Aidons
Des mots

Dits vains.
Divins
Aux fers ?

Auvents
Aux vents
Offerts.

Expérience d'écriture automatique,

Je suis agréablement surpris et très amusé du résultat ! Alors c'est ça l'écriture automatique... Marrant.

Essayez ! Vous prenez une feuille et vous inscrivez tout ce qui vous passe par la tête sans inhibition.

Évidemment, je me suis relu avant d'afficher ce poème .

Je le publie tel quel.... Parce qu'il ne dit rien de spécialement intrusif sur moi.

Poème intitulé PARLER.

Parler ou ne rien dire , attendre... un peu plus tard..
Peut être atteindre un mot qui dise son surplus ?
Un jour c'était muet que tout d'un coup je plûs
(Je crois que Shakespeare a dit ce racontar)

Papoter , la fermer, grenouille ou tres têtard ?
Se taire ou bavasser , Guenille ou bien vêtus ?
Ça nous fait tenir fort sur des grands mots têtus
De draper , de charmer de se mettre en pétard

Alors le coup de pied, le langage très rare
La menace du jour mélange d'un curare
La levre qui court, court , dépasse la tortue..

Le tortueux qui part sur un mot qui sépare
La bouche de son suc , le sens de ce qui pare
Quand la langue se pend, la parole se tue.

Parler ou ne rien dire , attendre... un peu plus tard
Peut-etre atteindre un mot qui dise le surplus
Un jour c'était muet que tout d'un coup je plûs
Je crois que Shakespeare en dit le racontar

Papoter , la fermer, grenouille ou tres têtard ?
Se taire ou bavasser , Guenille ou bien vêtu ?
Ça nous fait nous tenir sur un genou têtu
Le draper , le charmer c'est le mettre en pétard

Alors le coup de pied, la parole très rare
La menace du jour mélange d'un curare
La levre qui court, court , dépasse la tortue

Le tortueux s'en va sur un mot qui sépare
La bouche de son suc , le sens de ce qui pare
Quand la langue se pend, la parole se tue.

Quelques sont les quartiers qu'à deux nous traversons
Les joyaux rencontrés ne payent pas de mines
Ces bourgeois décadents qu'engeulent des garçons
"... Sont sans atouts surtout ! rajoutent des gamines"

Des bosquets travaillés pour n'être pas ossus
Aux terrains assez nuls pour plaire au géomètre
C'est bien joli le but de se vouloir cossus
De se croire vainqueurs et qu'au dessus du Maitre

En traitant son jardin comme on traite un tombeau !
Ok c'est bien joli d'aller montrer sa thune
Mais bon faudra leur dire en fait ce n'est pas beau
Et si ça l'est alors : ça n'est que de fortune..

Le très sage Gilbert GOUVIER